De la manoeuvre napoléonienne à l’offensive à outrance. La tactique générale de l’armée française – 1871-1914

Dimitry Queloz

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Table des matières

Préface

Remerciements

Introduction

La pensée militaire et la doctrine de l’armée française dans l’historiographie
Comparaison avec l’historiographie des pensées et des doctrines militaires contemporaines (Allemagne et Angleterre)
Buts de l’étude, méthode et délimitation du sujet
Définitions
La tactique générale
État d’esprit, pensée militaire, doctrine et application de la doctrine
Problématique
Sources
Plan de l’étude

Première partie – L’École supérieure de guerre et la renaissance de la pensée militaire française (1871-1895). Vers l’unité de doctrine
Introduction

Chapitre I – La création de l’École supérieure de guerre

La défaite française de 1870 et la reconstruction de l’armée française
Les causes profondes de la défaite : un problème intellectuel
La reconstruction institutionnelle de l’armée française
Le renouveau intellectuel de l’armée française et la création de l’École supérieure de guerre
La définition des buts de l’enseignement
Les méthodes de travail
La distinction entre stratégie et tactique : un problème de définition
Conclusion

Chapitre II – L’élaboration de la doctrine de la “manœuvre napoléonienne” : Lewal, Maillard, Bonnal et Cherfils

Lewal
La manœuvre
Le feu
Le moral
Maillard
La suprématie de la manœuvre : le “principe” de l’avant-garde et l’“attaque décisive”
Le moral
Bonnal
La “manœuvre napoléonienne”
L’importance du feu
Le rôle secondaire du moral
Cherfils
La “philosophie de la bataille” et la suprématie du moral
La doctrine d’emploi de la cavalerie
Conclusion

Chapitre III – Les penseurs de la seconde généra­tion : Langlois et Foch

Langlois
Prépondérance de l’artillerie : masse et mobilité
La défensive
L’influence des nouvelles armes sur la tactique
Foch
La méthode et le style
La primauté des facteurs moraux
La manœuvre et l’attaque
Conclusion

Chapitre IV – L’école de la “manœuvre napoléo­nienne” et la doctrine de l’armée française

Le Décret du 26 octobre 1883 sur le service en campagne
Le Décret du 28 mai 1895 sur le service des armées en campagne
Conclusion

Chapitre V – La doctrine de l’école de la “manœuvre napoléonienne” après 1905

Les particularismes doctrinaux des pères fondateurs (Lewal, Bonnal et Cherfils) et l’évolution de leurs idées jusqu’à la veille de la première guerre mondiale
Lewal
Bonnal
Cherfils
L’école de la “manœuvre napoléonienne” après 1905.Les penseurs des deuxième et troisième générations
L’attaque décisive
L’importance des forces morales, prééminence de la volonté
L’avant-garde générale
Le rôle du génie
Conclusion
Conclusion de la première partie

Deuxième partie – Les débats de la pensée militaire française (1900-1913). Le foisonnement intel­lectuel et l’éclatement de l’unité de doctrine
Introduction

Chapitre VI – La “nouvelle école”

Les premières études sur les conséquences de l’emploi des poudres sans fumée
Le général de Négrier
La primauté des forces morales
Le feu
La manœuvre
La guerre des Boers
Trois auteurs ambigus : Kessler, Lamiraux, Mayer
Kessler
Lamiraux
Mayer
Conclusion

Chapitre VII – Les conflits contemporains : la guerre russo-japonaise et les guerres balkaniques de 1912-1913

La guerre russo-japonaise
L’école de la “manœuvre napoléonienne”
Les études officielles de l’armée française
Les enseignements tirés du conflit par le 2e Bureau de l’état-major
La Commission d’évaluation des rapports du 2e Bureau
Les guerres balkaniques de 1912-1913
Fournier
La mission Piarron de Mondésir
Herr
L’analyse des rapports du général Herr et du lieutenant-colonel Fournier
Conclusion

Chapitre VIII – Les armes nouvelles

L’aviation
Les doctrines aériennes : entre anticipation et réalisme
Les conséquences de l’emploi de l’aviation
La doctrine aérienne de l’armée française
La mitrailleuse
Organisation des unités de mitrailleuses et engagement tactique
Les mitrailleuses dans la pensée militaire française
Le Règlement du 25 novembre 1912
Les cyclistes
L’artillerie lourde
L’obusier de campagne
L’artillerie lourde
Conclusion

Chapitre IX – L’artillerie de campagne

Percin
La supériorité des forces morales
La liaison infanterie-artillerie
Les polémiques à propos de la doctrine de Percin
La liaison
Le défilement
La concentration
La neutralisation
Le Règlement de manœuvre de l’artillerie de campagne du 8 septembre 1910
Conclusion

Chapitre X – La cavalerie

La doctrine de la cavalerie française jusqu’en 1914
L’armement de la cavalerie
La cavalerie de choc
La “cavalerie de feu” : cavalerie capable de mener le combat à pied et infanterie montée
L’artillerie dans le combat de cavalerie
Les missions de la cavalerie
Les raids
Le combat de cavalerie
L’exploration et la sûreté
Conclusion

Chapitre XI – La fortification de campagne

La fortification passagère au lendemain de la guerre de 1870
L’enseignement de la fortification à l’École supérieure de guerre
De Varaigne à Bloch
Piarron de Mondésir et Biais
Le débat à propos de la contre-pente
Les règlements
Conclusion

Chapitre XII – La trilogie Pétain, Debeney, Maud’huy et les trois penseurs “napoléoniens” Grouard, Camon, Colin

Pétain, Debeney, Maud’huy
Originalité des idées de Pétain
Les quatre modes d’action tactique et les quinze lois du combat moderne
Grouard, Camon, Colin
Grouard
Camon et le “système napoléonien”
Colin
Conclusion

Conclusion de la deuxième partie

Troisième partie – La doctrine de l’armée française à la veille de la première guerre mondiale
Introduction

Chapitre XIII – La doctrine de 1914 dans l’historiographie

L’influence de la pensée militaire allemande et de l’École supérieure de guerre
L’influence des caractéristiques politiques et sociologiques de l’armée
La réaction psychologique face à l’augmentation de la puissance allemande
L’influence des courants philosophiques contemporains
Conclusion

Chapitre XIV – Les fondateurs du courant du moral : Ardant du Picq, Cardot, Gilbert et Trochu

Ardant du Picq
Ardant du Picq dans le contexte de la pensée militaire française d’avant la première guerre mondiale
La pensée d’Ardant du Picq
Cardot
L’article anonyme de 1874
La doctrine classique
L’influence des deux auteurs sur la pensée d’avant-guerre
Conclusion

Chapitre XV – L’influence de Clausewitz

L’engouement pour Clausewitz
Les différentes interprétations
Les penseurs napoléoniens
Camon
Les limites de l’engouement
Conclusion

Chapitre XVI – La doctrine de l’offensive à outrance

De la “manœuvre napoléonienne” à l’offensive à outrance
L’augmentation de l’esprit offensif
L’héritage de la “manœuvre napoléonienne”
Grandmaison et ses disciples
Grandmaison
Les penseurs secondaires
La doctrine de l’armée française à la veille de la première guerre mondiale
La responsabilité de la doctrine dans les échecs des offensives du début de la première guerre mondiale
Le caractère offensif des règlements
Les qualités des nouveaux règlements
Conclusion

Chapitre XVII – Le niveau d’instruction de l’armée française et l’esprit offensif des troupes

L’application de la doctrine, le niveau de formation et d’instruction des cadres et de la troupe
Les problèmes de structure et d’infrastructure de l’armée française
L’influence des grandes manœuvres sur l’application de la doctrine
L’influence du Règlement d’infanterie de 1904
L’influence du service d’arbitrage et le problème de la simulation des effets du feu
Conclusion
Conclusion de la troisième partie

Conclusion générale

Bibliographie
Études
Sources
Ouvrages et articles publiés
Cours de l’École supérieure de guerre non publiés
Règlements
Service en campagne et conduite des grandes unités
Infanterie
Artillerie
Cavalerie
Génie et fortifications
Arbitrage des grandes manœuvres
Aviation
Archives
Index

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