Jean Peter
En 1682, la mise en œuvre par Colbert et Seignelay des galiotes à bombes et des mortiers à plaque favorisa l’émergence d’une nouvelle génération d’artilleurs de la marine capables de gérer des moyens de destruction techniquement plus évolués.
Les premières expéditions bombardières, placées sous le commandement de chefs aussi prestigieux que Duquesne, Tourville, Chateaurenault…, provoquèrent une énorme stupéfaction dans toute l’Europe.
Lorsqu’en février 1692, l’ordonnance de Pontchartrain créa officiellement le corps de l’artillerie de la marine, dix années s’étaient écoulées au cours desquelles les artilleurs de la marine s’étaient illustrés à maintes reprises.
Après les bombardements des villes barbaresques, les sièges de Barcelone et de Nice confirmèrent le rôle qu’ils pouvaient jouer non seulement sur mer, mais sur terre. Aussi furent-ils, le moment venu, engagés sur de nouveaux théâtres d’opérations en Espagne, en Italie, et même, au cours des années difficiles, dans le nord de la France.
De 1682 à 1715, plus de 160 officiers composant le corps de l’artillerie de la marine contribuèrent, en Europe et même en Amérique, non seulement au succès, mais au progrès technologique des armes.
Jean Peter, docteur en histoire, a publié sa thèse Vauban et Toulon. Il poursuit ses recherches sur l’artillerie de la marine et l’histoire du port du Havre sous Louis XIV.
Table des matières
introduction
LES COMMISSAIRES GÉNÉRAUX DE L’ARTILLERIE
LES COMMISSAIRES ORDINAIRES DE L’ARTILLERIE
LES OFFICIERS DE GALIOTE ET D’ARTILLERIE
LES MAITRES CANONNIERS
LES BOMBARDIERS
LES ÉCOLES
LES DEUX PREMIERS BOMBARDEMENTS D’ALGER
LES BOMBARDEMENTS DE GÊNES ET DE TRIPOLI
LE TROISIÈME BOMBARDEMENT D’ALGER
LES EXPÉDITIONS PRÉLIMINAIRES aux OPÉRATIONS AMPHIBIES
ALGER ET GÊNES
VILLEFRANCHE ET NICE BARCELONE ET ALICANTE
PALAMOS ET BARCELONE
GIBRALTAR ET NICE
L’ÉTAT DES OFFICIERS DE L’ARTILLERIE DE LA MARINE (1661-1715)
NOTES