Matthieu Chillaud
Table des matières
PRÉFACE
INTRODUCTION
1. Les études stratégiques et les hésitations de l’État pour les développer
2. Le champ disciplinaire de notre étude entre éclectisme et syncrétisme
3. Les sources de notre étude : diverses et éclatées
CHAPITRE PREMIER : LE PÉRIMÈTRE INCERTAIN DU CHAMP DISCIPLINAIRE DES ÉTUDES STRATÉGIQUES
1. Les études stratégiques au carrefour d’une myriade de disciplines
1.1. Chose militaire et logiques disciplinaires
1.1.1 L’histoire
1.1.2. Le droit
1.1.3 La science politique
1.1.4 La sociologie
1.1.5 La géographie
1.1.6 Les sciences économiques
1.2 L’étude de la chose militaire dans une logique transdisciplinaire
1.2.1 La polémologie
1.2.2 Les approches complémentaires et alternatives
1.2.3 La prospective
2. Recherche appliquée et recherche fondamentale
2.1 Études et recherche stratégiques entre empirie et théorie
2.2 La variété et la finalité des centres de recherche
CHAPITRE 2 : LES ÉTUDES STRATÉGIQUES EN ORBITE AUTOUR DES OPTIONS POLITIQUES DE LA FRANCE
1. La subordination de la réflexion stratégique au pouvoir politique
1.1 La « glaciation » de la réflexion stratégique
1.2 Les contraintes du devoir de réserve
1.3 Des vecteurs d’expression aussi nombreux que parcimonieux
2. Le quasi-monopole de l’État comme concepteur, stimulateur et consommateur de la réflexion stratégique
2.1. Production de la recherche stratégique dans les think tanks internes
2.1.1. Au sein du ministère de la Défense
2.1.2. Au sein du ministère des Affaires étrangères
2.2. Un lien de subordination ambigu entre l’État et le producteur de la connaissance scientifique
2.2.1. Les relations avec le monde académique
2.2.2. L’« assujettissement » de la recherche stratégique
3. La mutation des études stratégiques
3.1 Stratégie et sécurité
3.2 Les objets de recherche, reflet de l’évolution des formes de conflictualités et de belligérences auxquelles la France est confrontée
3.2.1 Guerre asymétrique et terrorisme
3.2.2 Nucléaire, désarmement et défense euro-atlantique
3.2.3 La privatisation des armées
3.2.4 Le renseignement
3.2.5 Technologies et armements
CHAPITRE 3 : LES FORTUNES DE L’INSTITUTIONNALISATION DES
ÉTUDES STRATÉGIQUES DANS LE MONDE ACADÉMIQUE
1. Dans les centres de recherche académiques
1.1. Les think tanks externes
1.1.1. L’Institut français d’études stratégiques (IFDES)
1.1.2. La Fondation pour les études de défense nationale (FEDN)
1.1.3. L’Institut français de polémologie (IFP)
1.1.4. Le Centre d’études de politique étrangère (CEPE) et l’Institut français de relations internationales (Ifri)
1.1.5. L’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS)
1.1.6. Le Centre de recherche et d’études sur les sciences et techniques (CREST)
1.1.7. Le Centre de recherche internationales (CERI)
1.1.8. Le Centre interdisciplinaire de recherche sur la paix et les études stratégiques (CIRPES)
1.1.9. L’Institut de stratégie comparée (ISC)
1.1.10. Les autres centres et associations savantes
1.2. Les centres à l’interface de l’État et de l’alma mater
1.2.1. Les instituts précurseurs à l’IRSEM
1.2.2. L’établissement de l‘Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM)
1.3. Les centres à l’interface du monde civil et du monde militaire
1.3.1. L’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN)
1.3.2. L’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ)
1.4. Les centres et enseignements militaires
1.4.1. Recherche doctrinale et stratégique
1.4.2. L’articulation délicate entre l’alma mater et le monde académique militaire
2. Dans le monde universitaire
2.1. L’enseignement des études stratégiques dans l’alma mater et les centres de recherche universitaires
2.1.1. Une lente insertion de la chose militaire à l’Université
2.1.2. La discontinuité des structures associatives savantes
2.2. La difficile cohérence de l’État dans le soutien et la promotion des études stratégiques
2.2.1. Soutenir et encourager les études stratégiques. De la MEED à l’IHEDN
2.2.2. Les projets de réorganisations des institutions chargées des mener et de stimuler les études stratégiques
2.2.3. Les dispositifs pour promouvoir les études stratégiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE