Valérie Niquet
La République populaire de Chine à la fin du XXe siècle se veut une grande puissance et tente de tirer profit de la fin de la guerre froide pour poser ses marques en Asie et face au monde occidental. La modernisation des forces chinoises s’accompagne d’une réflexion approfondie sur les orientations stratégiques de la RPC et s’appuie sur un retour au riche corpus de la pensée stratégique chinoise de l’Antiquité. Comme leurs prédécesseurs depuis la fin du XIXe siècle, les réformistes héritiers de Deng Xiaoping aimeraient compléter le recours aux incontournables apports techniques étrangers par un retour aux sources nationales qui constitue l’un des fondements de la stratégie chinoise contemporaine. Dans ce domaine, comme dans d’autres, la Chine oscille toujours entre la fascination pour la modernité occidentale et le recours plus exaltant aux sources d’inspiration nationales.
Valérie Niquet, docteur en science politique, est chargée de conférences à l’École pratique des Hautes Études, professeur au Collège Interarmées de Défense et maître de recherches à l’Institut de Stratégie Comparée. À côté d’études sur la politique et la stratégie chinoises contemporaines, elle a entrepris l’édition du corpus des classiques militaires chinois.
Table des matières
Préface
Avertissement
Introduction
Chapitre Premier – Le fondement de la pensée stratégique dans la Chine antique
Chapitre II – L’apport théorique des anciens stratèges
Chapitre III – Le déclin de la pensée stratégique en Chine à l’époque impériale
Chapitre IV – Les tentatives de revitalisation de la pensée stratégique en Chine
Chapitre V – Les orientations stratégiques en Chine après 1949
Chapitre VI – Les nouvelles missions de l’APL à la fin du XXe siècle
Conclusion
Chronologie
Orientations bibliographiques
Index