Traité de stratégie (7ème édition)

 Hervé Coutau-Bégarie

Commander cet ouvrage

Traditionnellement définie comme l’art du général ou la science des hautes parties de la guerre, la stratégie a connu un élargissement continu au cours du XXe siècle. Elle se développe maintenant en temps de paix comme en temps de guerre, la stratégie d’action a été doublée par une stratégie de dissuasion et la dimension opérationnelle a été enrichie par des dimensions technique, sociale et idéologique. Ce traité est le premier à tenter une approche globale de la stratégie dans toutes ses dimensions.

 

Table des matières

PREFACE

INTRODUCTION GENERALE – DEFENSE ET ILLUSTRATION DE L’ENSEIGNEMENT DE LA STRATEGIE
1. Janus ou les deux faces de la stratégie
2. Stratégie pure et stratégie appliquée
3. Stratégie méthodique et stratégie sublime
4. Le stratège et le stratégiste
5. La tradition stratégique française
6. Objet de la réflexion
7. But du traité
8. Domaine du traité
9. Plan du traité

LIVRE PREMIER – STRATÉGIE GÉNÉRALE

INTRODUCTION

10. La guerre comme matrice de l’histoire
11. La guerre comme compétence légitime de l’État
12. La mutation contemporaine de la guerre
13. La sécurité par le désarmement
14. La sécurité par la défense
15. La sécurité sans défense ?
16. Le spectre de la stratégie

CHAPITRE IER – LA STRATEGIE EN TANT QUE CONCEPT

17. Étymologie de la stratégie
SECTION I – LA CONSTITUTION DE LA STRATEGIE
18. La naissance de la stratégie chez les Anciens
19. La stratégie chez les Chinois
20. La renaissance de la stratégie au XVIIIe siècle
21. L’art de la guerre au siècle des Lumières
22. Le modèle prussien
23. La généralisation du modèle
24. Premier essai de définition : la stratégie comme art du commandement
SECTION II – L’EXTENSION DE LA STRATEGIE
25. Première extension : la permanence de la stratégie
26. Deuxième extension : les stratégies non militaires
27. Troisième extension : la généralisation de la stratégie
28. La confusion des concepts
SECTION III – L’ESSENCE DE LA STRATEGIE
29. Deuxième essai de définition : la stratégie comme dialectique
30. Dialectique des intelligences
31. L’ennemi comme constituant de la relation stratégique
32. Dans un milieu conflictuel
33. Les lois d’action réciproque de Clausewitz
34. Théorie du conflit et théorie des jeux
35. Différence avec l’économie
36. Stratégie militaire et stratégie d’entreprise
37. Fondée sur la force
38. Différence avec le droit
39. À des fins politiques
40. Différence avec la diplomatie
41. Pertinence de la stratégie classique
SECTION IV – L’EPISTEMOLOGIE DE LA STRATEGIE
42. Guerre et stratégie
43. Unité de la stratégie
44. Logique de la stratégie
45. Dimension psychologique de la stratégie
46. Dualisme de la stratégie

CHAPITRE II – LA STRATEGIE EN TANT QUE CATEGORIE DU CONFLIT

47. Utilité d’une classification
SECTION I – LA TRILOGIE CLASSIQUE
48. La formation de la trilogie
49. La politique fixe les buts de la guerre
50. La stratégie définit et met en œuvre les moyens d’obtenir la victoire dans la guerre
51. La tactique met en œuvre les moyens au combat en vue de la victoire dans la bataille
52. La tactique doit être distinguée du combat
53. Une dimension subordonnée : la logistique
54. Une dimension avortée : l’organique
SECTION II – LE DEMEMBREMENT DE LA STRATEGIE AU XXe SIECLE
55. L’élévation de la stratégie
56. Grande stratégie, stratégie générale, stratégie opérationnelle
57. Opératique
58. Tactique
SECTION III – L’ARTICULATION DES NIVEAUX
59. Politique et stratégie
60. Stratégie et tactique
61. Stratégie-opératique-tactique
62. Relativisme des catégories
63. Interpénétration croissante des catégories

CHAPITRE III – LA STRATEGIE EN TANT QUE SCIENCE

64. Le champ de la science stratégique
65. Science militaire et science stratégique
66. Universalité de la science stratégique ?
67. Les déterminants sociaux de la science stratégique
68. Rareté de la science stratégique
69. Difficulté de connaître la science stratégique
SECTION I – LA PENSEE STRATEGIQUE ASIATIQUE
SOUS-SECTION I – LA PENSEE CHINOISE
70. Une stratégothèque perdue
71. Les fondateurs : Sun Zi et Sun Bin
72. La formation d’une pensée stratégique
73. La sclérose de la pensée chinoise
74. La pensée stratégique chinoise et l’Occident
SOUS-SECTION II – LES PENSEES PERIPHERIQUES
75. La pensée stratégique japonaise
76. La pensée stratégique coréenne
77. La pensée stratégique vietnamienne
78. Un traité siamois
79. La pensée stratégique indienne
SECTION II – LA PENSEE STRATEGIQUE OCCIDENTALE ANCIENNE
80. Tacticiens et stratégistes grecs
81. L’approche pragmatique des Romains
82. La pensée byzantine
83. Fragments musulmans
84. Traces arméniennes
85. L’héritage des Anciens
SECTION III – LA PENSEE STRATEGIQUE EUROPEENNE MODERNE
86. L’éclipse médiévale
SOUS-SECTION I – LA MATURATION DU XVIe SIECLE
87. Penseurs espagnols et italiens
88. Machiavel tacticien et stratégiste
89. Penseurs anglais et français
90. Penseurs allemands
91. Bilan du XVIe siècle
SOUS-SECTION II – LE XVIIe SIECLE
92. Un siècle à découvrir
93. La montée de l’Europe du Nord
94. Un déclin de l’Europe du Sud ?
95. La pensée militaire française
96. L’âge d’or des ingénieurs
97. Montecucculi, premier stratégiste
98. La stagnation de la réflexion à la fin du XVIIe siècle
SOUS-SECTION III – LE XVIIIe SIECLE
99. Le débat tactique en France : de la colonne à l’ordre oblique
100. L’apparition de la dimension stratégique en France
101. Guibert
102. Le rayonnement français
103. Les écrivains allemands et autrichiens
104. L’école italienne
105. L’école espagnole
106. La production britannique
107. Et les autres
108. La victoire du rationalisme
SECTION IV – LA PENSEE STRATEGIQUE CONTEMPORAINE
109. La transition 1789-1815
110. Bülow et l’archiduc Charles
SOUS-SECTION I – LES PERES FONDATEURS
111. Jomini
112. La gloire de Jomini
113. Clausewitz
114. Clausewitziens et néo-clausewitziens
115. Jomini et Clausewitz
SOUS-SECTION II – LE PREMIER XIXe SIECLE
116. Un arrière-plan foisonnant
117. L’école allemande
118. L’école italienne
119. La décadence espagnole
120. L’inconnue portugaise
121. L’école russe
122. L’absence britannique
123. L’école française
124. Un mouvement polycentrique
125. La diffusion hors d’Europe
SOUS-SECTION III – LA BELLE-EPOQUE
126. L’institutionnalisation de la science militaire
127. Le primat de la tactique
128. La redécouverte de la stratégie
129. Un appauvrissement théorique
130. La recherche de stratégies nationales
131. L’hégémonie de la science stratégique allemande
132. L’idéologie de l’offensive
SOUS-SECTION IV – LE XXe SIECLE
133. La page blanche de la première guerre mondiale
134. Polémiques et réflexions critiques dans les années 1920
135. Sclérose et innovations dans les années 1930
136. La pensée stratégique durant la seconde guerre mondiale

CHAPITRE IV – LA STRATEGIE EN TANT QUE METHODE

137. De la pensée à l’action
138. Paradigme politique et paradigme militaire
139. Idéologie et stratégie
140. Les écoles stratégiques
SECTION I – THEORIE ET DOCTRINE
141. Les deux volets de la science stratégique
SOUS-SECTION I – THEORIE
142. Objet de la théorie
143. Fonctions de la théorie
144. Finalité de la théorie : idéalisme et réalisme
145. Niveaux de la théorie
SOUS-SECTION II – DOCTRINE
146. Définition de la doctrine
147. Rapports de la doctrine avec la théorie
148. Fonctions de la doctrine
149. Doctrine et système de forces
150. Doctrine officielle et doctrines critiques
151. Diffusion de la doctrine
SECTION II – LES METHODES STRATEGIQUES
152. Méthodologie de la stratégie
153. La méthode historique
154. La méthode réaliste
155. La méthode rationnelle-scientifique
156. La méthode prospective
157. La méthode géographique
158. La méthode culturaliste
159. La méthode synthétique
160. La méthode philosophique
161. La recherche d’un facteur déterminant
162. Approche dogmatique et approche critique
163. Une méthode pour l’action
SECTION III – LES PRINCIPES DE LA STRATEGIE
SOUS-SECTION I – FONCTIONS DES PRINCIPES
164. Objectivité de la décision stratégique : la référence aux principes
165. Recherche des principes
166. Identification des principes
167. Portée des principes
SOUS-SECTION II – DE QUELQUES PRINCIPES
168. Vrais et faux principes
169. L’activité
170. La concentration
171. La direction – l’objectif
172. L’économie des forces
173. L’initiative
174. La liberté d’action
175. La masse
176. La sûreté
177. Un principe avorté : la prudence
SECTION IV – LES DIALECTIQUES STRATEGIQUES
178. Les principes et les procédés
179. Les facteurs et les acteurs
180. Le problème de la friction
181. L’absence de déterminisme
SECTION V – LA DECISION STRATEGIQUE
182. Spécificité de la décision stratégique
183. Complexité de la décision stratégique
184. Moyens de la décision stratégique : le problème du renseignement
185. Subjectivité de la décision stratégique : l’évaluation des hypothèses
186. L’art du commandement
187. La coordination stratégique

CHAPITRE V – LA STRATEGIE EN TANT QU’ART

SECTION I – L’EVOLUTION DE LA STRATEGIE
188. Le point de départ de l’évolution : la constitution de la
stratégie
189. Le sens de l’évolution : la loi de complexité croissante
190. Le rythme de l’évolution : continuités et révolutions
191. Les facteurs de l’évolution : innovations et institutions
SECTION II – LES OPTIONS STRATEGIQUES
192. La manœuvre stratégique
193. Les modèles du général Beaufre
194. Stratégie conventionnelle, stratégie alternative
195. Stratégie de guerre totale, stratégie de conflit limité
196. Stratégie d’anéantissement, stratégie d’usure
197. Stratégie de destruction, stratégie d’interdiction
198. Stratégie directe, stratégie indirecte
SECTION III – STRATEGIE OFFENSIVE, STRATEGIE DEFENSIVE
199. La polarité offensive-défensive
200. Trois théoriciens de la défensive
201. Les deux défensives
202. La vraie valeur de l’offensive
203. La dialectique offensive-défensive
204. Un troisième terme ?
SECTION IV – LES MODALITES DE LA STRATEGIE
205. Les modes fondamentaux
206. Le choc
207. La manœuvre
208. Le feu
209. Combinaison du choc, de la manœuvre et du feu
210. Le modèle napoléonien
SECTION V – LE PROCESSUS STRATEGIQUE
211. Conception et exécution
212. La surprise stratégique
213. La rupture stratégique
214. La poursuite stratégique
215. La retraite stratégique
216. La victoire stratégique
217. Succès tactique et victoire stratégique
218. Victoire stratégique et conclusion politique
SECTION VI – UN ART GRAND-STRATEGIQUE ?
219. Les nouvelles dimensions de la stratégie
220. Le nouveau stratège

CHAPITRE VI – LA STRATEGIE EN TANT QUE CULTURE

221. Les universaux et les cultures
222. Le développement de la méthode culturaliste
SECTION I – L’ANALYSE CULTURALISTE
223. La notion de culture stratégique
224. Les cultures stratégiques dans l’espace et dans le temps
225. Les niveaux de culture stratégique
226. Les déterminants de la culture stratégique
SECTION II – LES LIMITES DE L’APPROCHE CULTURALISTE
227. Unité théorique et diversité culturelle
228. Unité culturelle et diversité doctrinale
229. Un facteur parmi d’autres
230. Permanences et ruptures
231. Portée pratique de l’analyse culturaliste
SECTION III – ÉTUDES DE CAS
232. Essai de typologie
233. La culture stratégique chinoise
234. La culture stratégique japonaise
235. Rome
236. Byzance
237. La culture stratégique américaine
238. La culture stratégique russe
239. La culture stratégique française
240. Considérations finales

CHAPITRE VII – LA STRATEGIE COMME IRREGULARITE

241. Droit et stratégie
242. Les critères de l’irrégularité
SECTION I – LES STRATEGIES IRREGULIERES DANS L’HISTOIRE
243. Grèce ancienne
244. Rome : guerre expéditionnaire – guerre d’embuscades – guerre sauvage
245. Chine ancienne : guerre errante
246. Byzance : guerre des vélites
247. Moyen Âge occidental : guerre guerréante ou guerroyante
248. Espagne médiévale : gineta, guerra guerreada, algarra
249. Guerres paysannes
250. Europe moderne 1 : guerre de partis – guerre des partisans
251. Europe moderne 2 : petite guerre
252. Europe moderne 3 : guerre de milices
253. Guerre de course
254. De la petite guerre à la guérilla
255. Révolution française 1 : guérilla
256. Révolution française 2 : chouannerie
257. Empire français : guerre nationale
258. XIXe siècle : guerre insurrectionnelle
259. Guerres coloniales 1 : l’époque moderne
260. Guerres coloniales 2 : le XIXe siècle
261. Guerre de 1870 : francs-tireurs
262. Deuxième guerre mondiale : résistance – maquis
263. Après-seconde guerre mondiale : la guerre révolutionnaire
264. La stratégie de contre-insurrection
265. Guerres post-coloniales
266. Conflits de basse intensité – conflits asymétriques
SECTION II – FORMES NON-TERRITORIALES DE LA STRATEGIE IRREGULIERE
267. Nature des formes non-territoriales
268. Guerre subversive
269. Terrorisme 1 : les terrorismes historiques
270. Terrorisme 2 : les terrorismes contemporains
271. Terrorisme 3 : hyperterrorisme ?
SECTION III – ESSAI D’APPROCHE COMPARATIVE
272. Nécessité d’une approche comparative
273. Caractéristiques communes
274. Mutations contemporaines
275. La perte d’efficacité des stratégies régulières
SECTION IV – LES THEORIES DE LA STRATEGIE IRREGULIERE
276. Connaissance de la petite guerre
277. Les théoriciens de la petite guerre au XVIIIe siècle
278. De la petite guerre à la guérilla
279. Guérilla et guerre de libération nationale
280. 1870-1939 : le retour à la marginalité
281. Les guerres coloniales
282. L’avènement de la guerre révolutionnaire
283. Les théoriciens de la contre-insurrection
284. Les théoriciens de la guerre subversive
285. La théorisation des guerres irrégulières actuelles

CHAPITRE VIII – LA STRATEGIE EN TANT QUE SYSTEME

SECTION I – LA MUTATION CONTEMPORAINE DE LA STRATEGIE
286. La grande transformation
SOUS-SECTION I – LA MUTATION DE LA STRATEGIE EN TANT QU’ART
287. Bouleversements politiques
288. Bouleversements techniques
SOUS-SECTION II – LA MUTATION DE LA STRATEGIE EN TANT QUE SCIENCE
289. La révolution scientifique de la stratégie
290. Changement d’approche
291. Changement de méthode
292. Changement d’objet
293. La science stratégique contemporaine
294. La crise de la stratégie
SECTION II – LES NOUVELLES DIALECTIQUES STRATEGIQUES
SOUS-SECTION I – INVERSION DU RAPPORT GUERRE/STRATEGIE
295. La globalisation de la stratégie
296. Critique de la stratégie intégrale
297. Les dangers de l’impérialisme stratégique
298. La nécessaire primauté de la politique
SOUS-SECTION II – INVERSION DU RAPPORT UTILISATION DE LA FORCE/MENACE DE LA FORCE
299. L’essence de la dissuasion
300. Les composantes de la dissuasion : stratégie déclaratoire et stratégie opérationnelle
301. Histoire de la dissuasion
302. Le couple dissuasion-action
303. La tentation d’une stratégie nucléaire d’action
304. L’instabilité de la dissuasion
305. L’émergence d’un dialogue stratégique
306. Le déclin de la dissuasion ?
307. La nouvelle stratégie nucléaire
SOUS-SECTION III – INVERSION DU RAPPORT STRATEGIE
DES MOYENS/STRATEGIE OPERATIONNELLE
308. Stratégie des moyens, stratégie opérationnelle, stratégie déclaratoire
309. Dévalorisation de la stratégie opérationnelle
310. Concentration et diffusion de la puissance
SECTION III – BLOCAGE ET CONTOURNEMENT
311. La dilatation de l’espace stratégique
312. La dilution de la distinction entre la paix et la guerre : guerre froide et manœuvre de crise
313. La synthèse de la grande guerre et de la petite guerre : de la guerre révolutionnaire aux conflits asymétriques
SECTION IV – LE SYSTEME STRATEGIQUE
SOUS-SECTION I – THEORIE DU SYSTEME STRATEGIQUE
314. La notion de système
315. Système stratégique et système technicien
SOUS-SECTION II – GLOBALITE DU SYSTEME
316. Système d’arme, système de forces, système stratégique
317. Le complexe militaro-industriel
318. La relation entre facteurs internes et rivalités internationales
SOUS-SECTION III – UNE APPLICATION STRATEGIQUE : LA RMA
319. Le “système de systèmes” : la révolution dans les affaires militaires
320. Mise en œuvre de la RMA : les nouvelles guerres américaines
321. Critique du discours de la RMA
322. Signification du discours de la RMA
SECTION V – ESSAI DE PROSPECTIVE STRATEGIQUE
323. L’attente stratégique
324. La nouvelle manœuvre de crise
325. Vers des modèles asymétriques
326. Police internationale ou guerres ?
327. De nouvelles guerres ?
328. L’irréductible spécificité de la stratégie

LIVRE II – STRATÉGIES PARTICULIÈRES INTRODUCTION

329. Identification des stratégies particulières
330. Nature des stratégies particulières
331. Rapports des stratégies particulières avec la stratégie générale
332. Autonomie des stratégies particulières

CHAPITRE IX – LA STRATEGIE MARITIME THEORIQUE

333. Portée de la stratégie maritime théorique
SECTION I – HISTOIRE DE LA STRATEGIE MARITIME THEORIQUE
SOUS-SECTION I – LA PENSEE NAVALE ANCIENNE
334. La pensée navale athénienne
335. La pensée navale hellénistique
336. La pensée navale romaine
337. La pensée navale byzantine
SOUS-SECTION II – LA PENSEE NAVALE EN EXTREME-ORIENT
338. La pensée navale chinoise
339. La pensée côtière japonaise
340. La pensée navale vietnamienne
SOUS-SECTION III – LA PENSEE NAVALE MODERNE
341. La constitution d’une pensée navale aux XVIe et XVIIe siècles
342. Les tacticiens du XVIIIe et du début du XIXe siècle
343. Esquisses stratégiques au XVIIIe et au début du XIXe siècle
344. La pensée navale au XIXe siècle
SOUS-SECTION IV – LA PENSEE NAVALE CONTEMPORAINE
345. Mahan
346. La Jeune École
347. Le développement de la pensée navale
348. La pensée navale dans l’entre-deux-guerres
349. La pensée navale durant la seconde guerre mondiale
350. Le déclin de la pensée navale
SECTION II – ÉPISTEMOLOGIE DE LA STRATEGIE MARITIME THEORIQUE
SOUS-SECTION I – CARACTERISTIQUES DE LA STRATEGIE MARITIME THEORIQUE
351. Une histoire à découvrir
352. La rareté de la stratégie maritime théorique
353. La faiblesse épistémologique de la stratégie maritime théorique
354. Le retard de la stratégie maritime théorique sur la pratique
355. Pensée dogmatique et pensée relativiste
SOUS-SECTION II – LA QUERELLE DES METHODES
356. Méthode historique et méthode matérielle
357. Pluralité des méthodes
358. La méthode géographique
359. La méthode culturaliste
360. La méthode rationnelle-scientifique
361. La méthode synthétique
362. La méthode philosophique
SOUS-SECTION III – ORIENTATIONS DE RECHERCHE
363. Une relecture critique des classiques
364. Une relecture critique de l’histoire
365. Une théorisation des innovations

CHAPITRE X – LA STRATEGIE MARITIME CLASSIQUE

366. Marine et matériel
367. La galère, le vaisseau, le sous-marin : l’évolution technique
368. Le choc, la manœuvre, le feu : l’évolution tactique
369. L’évolution stratégique
SECTION I – LA DIMENSION MILITAIRE : LA GUERRE ENTRE FORCES ORGANISEES
370. Les choix stratégiques
SOUS-SECTION I – LA BATAILLE
371. Le paradigme de la bataille
372. La relecture de l’histoire
373. La critique castexienne
374. Les conditions de la bataille décisive
SOUS-SECTION II – LES AUTRES FORMES MILITAIRES
375. Le blocus
376. Les offensives mineures
377. La flotte en vie
378. La guerre côtière
SECTION II – LA DIMENSION ECONOMIQUE : LA GUERRE DES COMMUNICATIONS
379. La dimension spécifique de la guerre sur mer
380. La course classique
381. La défense du trafic
382. La transformation de la course à l’époque contemporaine
383. La guerre sous-marine dans les deux guerres mondiales
384. La nature de la guerre sous-marine
385. Le blocus commercial
386. La bipolarité de la stratégie maritime

CHAPITRE XI – LA STRATEGIE MARITIME CONTEMPORAINE

387. Les mutations de la stratégie maritime
SECTION I – LES MOYENS
388. Des opérations en trois dimensions
389. À la surface et au-dessus
390. Au-dessous de la surface
391. La fin des flottes de surface ?
392. Les infrastructures à terre
393. Classification des moyens
394. Classification des marines
SECTION II – LES MISSIONS
395. Complexité de la stratégie maritime
396. Classification des missions : une approche française
397. Classification des missions : une approche américaine
398. Stratégie navale et stratégie générale

CHAPITRE XII – LA PENSEE STRATEGIQUE AERIENNE

399. Le paradigme intermittent de la puissance aérienne
400. Quelques caractéristiques de la pensée aérienne
SECTION I – L’EMERGENCE D’UNE STRATEGIE AERIENNE
401. Les rêves des précurseurs
402. La naissance de l’arme aérienne
SECTION II – L’AFFIRMATION DE LA STRATEGIE AERIENNE
403. L’ère des pères fondateurs
404. Douhet
405. Mitchell
406. Trenchard
407. Les deux écoles
408. L’arrière-plan méconnu des années vingt
SECTION III – LA CONSOLIDATION DE LA STRATEGIE AERIENNE
409. La peur du bombardier en Grande-Bretagne
410. Commentaires et réfutations en France
411. La faiblesse de la réflexion allemande
412. Le débat soviétique
413. L’élaboration d’une doctrine aux États-Unis
414. La pensée aérienne à l’épreuve de la seconde guerre mondiale
415. Une géopolitique de l’air
416. Le néo-douhétisme et le triomphe du bombardement stratégique
SECTION IV – LE DECLIN DE LA STRATEGIE AERIENNE THEORIQUE
417. La raréfaction de la réflexion
418. Les raisons du déclin
SECTION V – LE RENOUVEAU A PARTIR DES ANNEES 1980
419. La relance de la réflexion
420. Les théoriciens de la paralysie stratégique
421. Le débat après la guerre du Golfe
422. Le débat après la guerre du Kosovo
423. Les débats actuels
424. De l’utilité de la théorie

CHAPITRE XIII – LES MISSIONS AERIENNES

425. L’air comme unificateur et comme diviseur
426. Syndrome de Guynemer et syndrome d’Hiroshima
SECTION I – LES DIMENSIONS DE LA STRATEGIE AERIENNE
427. Tactique et stratégie
428. Stratégie conventionnelle et stratégie alternative
429. Stratégie de guerre totale et stratégie de conflit limité
430. Stratégie d’anéantissement et stratégie d’usure
431. Stratégie de destruction et stratégie d’interdiction
432. Stratégie offensive et stratégie défensive
433. Stratégie de dissuasion et stratégie d’action
434. Acquisition, conservation et exploitation de la maîtrise
SECTION II – LA PARTICIPATION AUX OPERATIONS DE SURFACE
435. Aviation de coopération ou aviation tactique ?
436. La reconnaissance et l’information
437. L’appui au sol et l’interdiction
438. Le transport
439. Les opérations aéronavales
SECTION III – LE BOMBARDEMENT STRATEGIQUE
440. Le problème
441. Définition et modalités du bombardement stratégique
442. La naissance du bombardement stratégique
443. Le bombardement stratégique dans la seconde guerre mondiale
444. Le bombardement stratégique dans les “conflits limités”
445. Essai de bilan
446. La guerre parallèle

LIVRE III – GÉOSTRATÉGIE

INTRODUCTION
447. Le retour de la géopolitique
448. Le développement de la géostratégie

CHAPITRE XIV – LE MOT ET LA CHOSE

449. Géostratégie et géopolitique
450. Introuvable géostratégie
SECTION I – LE MOT : DE LA GEOGRAPHIE MILITAIRE A LA GEOSTRATEGIE
SOUS-SECTION I – LA GEOGRAPHIE MILITAIRE CLASSIQUE
451. La géographie et la guerre
452. Géostratégie et géographie militaire
453. La géographie militaire française
454. La géographie militaire espagnole
455. La géographie militaire italienne
456. La géographie militaire allemande
457. La géographie militaire autrichienne
458. La géographie militaire anglo-saxonne
459. La géographie militaire russe
460. La géographie militaire chez les autres puissances
461. Une approche descriptive
SOUS-SECTION II – L’EVOLUTION DE LA DISCIPLINE AU XXe SIECLE
462. Une géographie militaire renouvelée entre les deux guerres
463. Le déclin après la seconde guerre mondiale
464. L’émergence de la géostratégie
SECTION II – LA CHOSE
465. La recherche d’une logique
466. La géostratégie en tant que stratégie des États
467. La géostratégie en tant que stratégie des grands espaces
468. La géostratégie en tant que stratégie unifiée
469. La géostratégie en tant que stratégie de la complexité
470. La géostratégie en tant que stratégie de substitution
471. Les méthodes de la géostratégie
472. Une définition de la géostratégie

CHAPITRE XV – LES FACTEURS DE LA GEOSTRATEGIE

473. Facteurs statiques et facteurs dynamiques
SECTION I – LES FACTEURS STATIQUES
474. Définition
SOUS-SECTION I – TOPOSTRATEGIE
475. Le terrain
476. Clausewitz et le terrain
477. Le terrain comme obstacle
478. Obstacles hydrographiques
479. Obstacles montagneux
480. Obstacles de végétation
481. Obstacles désertiques
482. Obstacles et franchissements
483. Le terrain dans l’offensive
484. La nature du terrain
485. Les faits d’occupation humaine
486. Manœuvre de destruction
487. Manœuvre d’évacuation
SOUS-SECTION II – MORPHOSTRATEGIE
488. La forme
SOUS-SECTION III – PHYSIOSTRATEGIE
489. Espace et position
490. Distances et offensive
491. Distances théoriques et distances réelles
492. L’élargissement contemporain des distances
493. La position
SOUS-SECTION IV – METEOSTRATEGIE
494. Le climat
SECTION II – LES FACTEURS DYNAMIQUES
495. Définition
SOUS-SECTION I – FACTEURS OFFENSIFS
496. Les ressources
497. Les voies et infrastructures de communication
498. Les bases
SOUS-SECTION II – FACTEURS DEFENSIFS
499. Obstacles politiques : les neutres et les tiers
500. Obstacles militaires : les fortifications
501. Fortifications permanentes
502. Fortifications de campagne
503. Le procès de la fortification
SECTION III – ESPACE ET RAPPORT DE FORCES
504. La dialectique de l’espace et des forces
505. La dialectique de l’espace et du temps
506. La dialectique de l’espace et de l’acteur
507. La leçon de la géostratégie

CHAPITRE XVI – GEOSTRATEGIE MARITIME

508. Géopolitique, thalassopolitique et aéropolitique
509. La planète bleue
SECTION I – LES FONCTIONS DE L’ELEMENT MARIN
510. Un milieu inhabité
SOUS-SECTION I – FONCTIONS NEGATIVES
511. La mer en tant qu’obstacle
512. Obstacle politique
513. Obstacle militaire
514. Un obstacle relatif
SOUS-SECTION II – FONCTIONS POSITIVES
515. La diversité des logiques maritimes
516. L’appel de la mer =
517. La mer source de richesses
518. La mer voie de communication
519. La mer théâtre des conflits
SECTION II – LA DILATATION DE L’ELEMENT MARIN
520. La mer en tant qu’élément dilaté
SOUS-SECTION I – UN STATUT JURIDIQUE SPECIFIQUE
521. La mer res nullius
522. L’émergence d’un nouveau droit de la mer
523. La multiplication des conflits
524. Les conséquences stratégiques du droit de la mer
SOUS-SECTION II – SPECIFICITES DE LA GUERRE SUR MER
525. Les distances sur mer
526. La persistance des distances à l’époque contemporaine
527. La mer et la durée
528. L’absence de front
529. L’argument topographique sur mer
530. Le facteur météorologique sur mer
531. La coexistence de deux formes de guerre
532. Conclusion

CHAPITRE XVII – GEOSTRATEGIE AERIENNE

533. Position du problème
SECTION I – CARACTERISTIQUES DU MILIEU AERIEN
534. L’homogénéité physique du milieu aérien
535. Le problème des distances
536. Le compartimentage politique du milieu aérien
SECTION II – AIR, TERRE, MER
537. L’avion comme unificateur des stratégies
538. Particularisme de la guerre aérienne
CHAPITRE XVIII – GEOSTRATEGIE SPATIALE
539. La quatrième dimension
SECTION I – CARACTERISTIQUES DU MILIEU SPATIAL
540. Un milieu spécifique
541. Un milieu fragmenté
542. Un milieu hostile
543. Un milieu ouvert
SECTION II – LES FONCTIONS DU MILIEU SPATIAL
544. Systèmes passifs et systèmes actifs
SOUS-SECTION I – LES SYSTEMES PASSIFS
545. La fonction d’observation
546. La fonction d’écoute et d’alerte
547. La fonction de communication et de guidage
SOUS-SECTION II – LES SYSTEMES AGRESSIFS
548. Bataille pour la maîtrise de l’espace ?
549. La défense spatiale
550. L’attaque spatiale
551. Problématique de la militarisation de l’espace

BIBLIOGRAPHIE

INDEX GEOGRAPHIQUE

INDEX HISTORIQUE

INDEX ONOMASTIQUE

INDEX THEMATIQUE

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.