Chapitre Huit. La Défaillance de l’Amérique pour Commémorer les Aviateurs Lafayette

Bien que les hommes de l’Escadrille Lafayette et du Corps d’Aviation Lafayette aient été les premiers aviateurs de combat américains, l’histoire de l’USAS et l’histoire américaine les ont négligemment ignorés. Comme Charles Dolan l’indiquait « Le Corps d’Aviation Lafayette, y compris l’Escadrille Lafayette N-124, était et est le pivot de l’USAF, et il n’existe pas un mot sur sa merveilleuse contribution. » 1 L’histoire de Lafayette s’est perdue au fil du temps et le manque d’histoire USAF disponible sur le sujet a freiné le souvenir des célèbres aviateurs américains. Pour ajouter au sentiment de Charles Dolan, le Lieutenant Colonel Bruce Freeman de l’USAF, qui a étudié le problème du manque de reconnaissance de l’Escadrille ajoute : « Le plus important est que le 1er escadron de combat américain dédié au combat n’existe plus ! » 2

Bien que la première phrase de Charles Dolan ne soit que partiellement vraie, la deuxième phrase est tout à fait exacte. Comment se fait-il que les premiers aviateurs de combat américains n’aient pas été correctement reconnus et n’aient pas été présentés comme exemple pour le reste de l’USAF ? Après avoir effectué des recherches parmi les collections d’aviation, les centres de recherche et les musées qui existent aux Etats Unis, l’auteur est arrivé à une conclusion claire : aucune information sur l’Escadrille Lafayette n’est centralisée ou triée et aucune organisation n’a essayé de rassembler et collecter les informations existantes sur Lafayette dans un seul et même endroit afin de raconter l’histoire de Lafayette au public américain.

 

L’histoire de Escadrille Lafayette et de l’USAS pendant la Première Guerre Mondiale

 

Des tentatives sérieuses ont été entreprises par l’USAS pendant et après la Première Guerre Mondiale pour documenter correctement l’histoire officielle de ses unités et son histoire. « L’ordre Général n° 31 », émanant de l’Etat Major, AEF, du 16 février 1918 « demandait à toutes les organisations principales de l’AEF de mettre en place et de superviser une section historique qui devrait collecter les informations et tenir à jour un carnet de guerre. » Le Secrétaire Général du Service de l’Aviation a envoyé des télégrammes le 19 novembre 1918 à chaque organisation du service de l’aviation demandant à chacun de préparer une histoire et de l’adresser aux Sections Informations. Mais comme le Colonel Edgar S. Gorrell, Secrétaire Général Assistant de l’AEF, et la personne nommée pour superviser l’histoire officielle de l’USAF, l’indiquaient, « la zone d’action n’a plus d’intérêt dans la guerre – leur principale préoccupation est de rentrer à la maison. Ecrire l’histoire ne les intéresse pas. » 3

L’Escadrille Lafayette a été officiellement reconstituée sous la forme du 103ème Escadron de Poursuite Aérienne si bien que le nombre de l’unité ait changé, le Guerrier Sioux Hurlant était toujours utilisé comme insigne de l’unité. La responsabilité historique de l’Escadrille Lafayette a été transférée également au 103ème. Il était responsable de l’histoire de l’unité. Le 103ème a inclus l’histoire de l’Escadrille Lafayette comme faisant partie de la sienne, mais il est clair que l’unité était plus intéressée par ses propres exploits et contributions à l’effort de guerre et on s’en rend compte lors de la revue de l’histoire du 103ème escadron. 4

Heureusement, pour ceux qui sont intéressés, les volumes 1 et 2 du  Journal des marches et Opérations, Escadrille 124 existent à ce jour en bonne condition au Musée National de l’Air et de l’Espace et sont accessibles au public. Ils ont été tenus et mis à jour par les membres de l’escadron et certifiés par Thenault et bien que le journal commence à la fin août 1916, il est complet jusqu’en février 1918. En dehors de ça, aucune histoire officielle n’a été conservée pendant la guerre. Le journal se lit comme un journal de vol quotidien qui ne couvre pas en détail toutes les activités de l’escadron. Il est compréhensible que l’unité prenait part à des opérations de combat et il est heureux que Thenault ait décidé de tenir un journal. 5

Après la guerre, le 103ème a été consolidé avec le 94ème Escadron de Poursuite Aérienne en 1924. Le 94ème est toujours une unité active de l’USAF et fait partie de la première force de combat de l’USAS basée à Langley, Virginie. Techniquement, la lignée de l’Escadrille est passée au 94ème Escadron de Poursuite Aérienne.Selon la circulaire 25 du département de la guerre en date du 8 avril 1924 « le 103ème Escadron Aérien a été reconstitué et consolidé et fait partie du 94ème Escadron de Poursuite Aérienne. »7 Selon l’Agence de Recherches Historiques sur la Force Aérienne (AFHRA) sur la base de force aérienne de Maxwell, dans une lettre au Lieutenant Colonel Bruce Freeman « l’histoire les honneurs du 103ème Escadron de Poursuite Aérienne et donc de l’Escadrille Lafayette, sont perpétués par le 94ème Escadron de Combat Tactique (TFS). 8

Cependant, selon les chercheurs familiers du sujet, cela n’a pas été le cas. Le 94ème TFS na pas intégré son histoire avec celle du 103ème. Tout d’abord, le « Chapeau dans la Bague », symbole utilisé par le 94ème était à l’origine l’insigne personnelle utilisée par James Norman Hall de l’Escadrille Lafayette, une année avant que le 94ème APS n’adopte cette insigne. Ensuite, au sujet des victoires, l’histoire officielle de l’unité a été publiée en 1976 à la Base de Force Aérienne de Langley, Virginie, indiquant que le « Chapeau dans la Bague » du 94ème escadron avait enregistré la première victoire aérienne de l’histoire de l’USAF. 9 Mais le 103ème avait déjà à son actif  7 victoires « toutes américaines » confirmées et également 12 victoires « probables » entre le 18 février 1918 et deux mois plus tard lorsque le 94ème a revendiqué sa première victoire. Les 40 victoires américaines enregistrées par le N-124 ne sont pas non plus mentionnées. 10

Les discussions et efforts pour rétablir le 103ème en l’honneur de l’Escadrille Lafayette n’ont pas abouti. L’USAF a donné une explication officielle dans un document intitulé « explication sur la raison pour laquelle le 103ème ne peut pas être ressuscité. » Il faut savoir qu’il est pratiquement impossible de ressusciter une unité une fois qu’elle a été démantelée. En ait, il n’y a pas de précédent à ce sujet. Egalement, la désignation du 103ème est régie par un système de numérotation dépendant du système de Commande de Mobilité Aérienne et de Garde Nationale ; il existe une unité qui porte à présent le numéro 103 ; en bref, l’USAF n’a pas d’intérêt à faire revivre le 103ème. 11

Mais où l’Escadrille Lafayette se situe-t-elle dans le tableau de l’USAS de l’histoire de la Première Guerre Mondiale ? Dans l’ouvrage The U. S. Air Service in World War I, qui a été écrit par des historiens de l’USAS et produit en 4 volumes, l’Escadrille Lafayette n’est citée qu’à 4 occasions parmi les 2.319 pages. Les quelques références sont au moins favorables et comprennent le passage suivant :

 

« Lorsque l’Escadrille Lafayette a été appelée pour aider dans le 94ème et le 95ème Escadrons de Poursuites Aériennes, ça a très bien marché. Le travail était très apprécié et l’Escadrille Lafayette comprenait des hommes expérimentés qui ont été assignés à de nouveaux escadrons. La présence des pilotes sur le front était très importante lorsqu’il s’est agit d’aider les autres pilotes à faire la transition entre l’école d’aviation et le combat. » 12

 

Les autres références citent l’Escadrille Lafayette en passant et il y a seulement un paragraphe de 8 lignes dédié à la transition de l’Escadrille Lafayette vers le 103ème. 13 Rien n’est dit au sujet des accomplissements de l’Escadrille Lafayette pendant la guerre. Le manque de références à l’unité est stupéfiant. On considère le fait que l’unité a été en combat continu pendant près de 23 mois – le second escadron de l’USAS ayant été en combat continu dans la Guerre Mondiale était le 103ème qui a combattu pendant 9 mois.

Gorrel’s History of the American Expeditionary Force Air Service, 1917 – 1919, qui se trouve aux Archives Nationales des Etats Unis, parle un peu plus de l’Escadrille Lafayette. Le résumé de l’histoire de l’unité qui est utilisé a été écrit par le Commandant Dr Edmund Gros de l’USAS, qui bien qu’il ait écrit une histoire sensée et pertinente, n’entre pas dans les détails et raconte l’histoire plus du point de vue d’un administrateur – ce qu’il était – que de celui d’un pilote. L’histoire de Gorrell ne contient pas de résumé officiel des accomplissements de l’unité ; elle ne contient pas non plus beaucoup de détails. De plus, seules 27 pages sont dédiées à l’Escadrille Lafayette parmi la série qui contient 282 volumes reliés de dizaines de milliers de pages. 14

 

Pas de Chez-soi pour les Hommes de Lafayette aux Etats Unis

 

Il n’y a pas de monument exclusif aux Etats Unis dédié à l’Escadrille Lafayette ou au Corps d’Aviation Lafayette. Il y a plusieurs statues, monuments et plaques dédiés à des membres individuels de l’Escadrille ou du Corps mais tous sauf une exception, ont été fondés et financés localement. Aucun d’entre eux n’est le résultat direct du Gouvernement des Etats Unis ou de l’USAF.

Les monuments existants érigés en la mémoire de membres individuels de l’Escadrille Lafayette sont peu nombreux et dispersés. Kiffin Yates Rockwell a quelques monuments et plaques érigés en sa mémoire. Dans la Chapelle Lee de Lexington, en Virginie, il y a une plaque dédiée à Kiffin sur le mur. Il y a également une plaque historique de l’état de Caroline du Nord au coin de Merrimen Avenue et Hillside Street à Ashburn, Caroline du Nord, honorant Kiffin et sa maison natale. 15

Bien sûr, le rival de Kiffin dans l’Escadrille, Norman Prince, est enterré et a un mémorial en son honneur dans la Cathédrale Nationale de Washington D.C.  James Rogers Mc Connell et Andrew Courtney Campbell sont honorés à l’université de Virginie, à Charlottesville, en Virginie. McConnell a donné son nom à une rue, il a une statue représentant Icare érigée à sa mémoire ; il a une plaque à son honneur à la Chapelle de l’école. Campbell a également une plaque et un bâtiment a été construit en son honneur.16 Un obélisque a également été érigé en la mémoire de McConnell dans sa ville natale de Carthage, en Caroline du Nord. 17 Les autres petites plaques et monuments érigés en l’honneur de membres individuels restent de la même façon dispersés et obscures.

Il existe une plaque au Stade de Foot de l’Académie USAF à Colorado Springs, au Colorado, dédiée aux pilotes qui sont morts pour la France en 1914-1918, mais les hommes ne sont pas cités individuellement. A la connaissance de l’auteur, il n’y a pas d’autre monument ou plaque sponsorisé officiellement par le Gouvernement américain. 18

Ces monuments éparpillés n’honorent pas d’unité et ne font rien pour promouvoir l’histoire de l’unité. Pour illustrer ce point, l’auteur s’est placé à la sortie de la bibliothèque Alderman de l’Université de Virginie où la statue en forme d’Icare de James Rogers McConnell se trouve bien en évidence et a demandé à 100 étudiants l’identité du monument et en l’honneur de qui il avait été érigé. Sur les 100 personnes interrogés, seuls 25 étudiants savaient qui la statue représentait mais la majorité de ces 25 étudiants étaient des étudiants diplômés qui soit travaillaient à la bibliothèque, soit y effectuaient des recherches régulièrement. Seuls 2 étudiants en année de licence savaient qu’elle était dédiée à James Rogers McConnell. Parmi les 25, seule une fraction (5) savait ce qu’était l’Escadrille Lafayette. Pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un incident isolé, l’auteur a feuilleté les publications du campus de l’Université de Virginie et a découvert que dans les dernières décades, il y avait eu des mouvements sur le campus pour que la statue soit complètement enlevée à raison de sa laideur réputée. Il avait fallu des éditoriaux et des recherches de la part d’autres étudiants pour rappeler aux détracteurs de la statue qu’elle représentait un de leurs célèbres ancêtres et que c’était un mémorial érigé à la mémoire d’un héros de la guerre. Les étudiants qui avaient voulu que la statue soit déplacée ignoraient ce point et ils ont en conséquence abandonné. 19

Il n’existe aucun monument dédié au grand as de l’Escadrille – Lufbery. Il n’y a pas de plaque pour indiquer sa maison natale. Aucun terrain d’aviation ne porte son nom. Aucune statue n’a été érigée à son nom. Les seules choses qui concernent son nom et son record sont les livres d’histoire qui parlent de lui. 20

Aucun musée aux Etats Unis n’a une exposition dédiée à l’Escadrille Lafayette ou au Corps d’Aviation Lafayette, privé ou public, et ceci inclut le Musée National de l’Air et de l’Espace. Bien qu’il y ait de nombreuses expositions dédiées aux premiers vols en Amérique, et à la Première Guerre Mondiale, les aviateurs de combat américains de Lafayette brillent par leur absence ou alors sont mentionnés seulement en passant. En l’absence de lieu central dédié à leur hommage, en l’absence d’endroit collectant les informations et la connaissance sur l’Escadrille Lafayette et le Corps d’Aviation Lafayette, il n’est pas surprenant que les hommes aient glissé dans l’obscurité.

L’USAS n’a pas fait un travail satisfaisant de documentation sur les contributions de l’Escadrille Lafayette et du Corps d’Aviation Lafayette non plus. L’AFHRA contient plus de 80 millions de pages dans ses archives centrales, cependant, le manque de source d’information et de documentation générale sur l’Escadrille Lafayette est surprenante. 21 Le Musée de l’USAF à Dayton dans l’Ohio, qui se présente comme « le Musée le plus important au monde sur l’aviation à ses débuts » ne compte qu’une vitrine de présentation dédiée aux aviateurs de Lafayette. De plus, sur le site Internet officiel du Musée, plusieurs des noms de l’Escadrille Lafayette sont mal orthographiés et il y a des erreurs dans l’histoire de l’unité. 22

L’Edition Commémorative du 50ème Anniversaire du Programme du Musée et de l’Histoire de l’USAS, A Concise History of the U. S. Air Force, ne comporte que deux phrases dédiées à l’Escadrille Lafayette. Dans ces deux lignes, le livre indique par erreur que Norman Prince était le fondateur, qu’il comptait 5 victoires officielles et qu’il avait été transféré à l’USAS, alors qu’en fait, il était au combat et tué avant que l’USAS n’arrive en France. The Concise History indique également le 14 avril 1918 comme étant la première victoire américaine revendiquée par le 94ème, ce qui anéantit les revendications de l’Escadrille Lafayette et du 103ème. 23

 

En France, on se Souvient

 

S’il y a un groupe de personnes qui n’ont pas oublié l’Escadrille Lafayette, ce sont les Français. Le Général français manchot Henri Gourand résume le sentiment français dans cette phrase :

 

« Lorsque des hommes qui n’ont aucune obligation de combattre, qui ne sauraient être critiqués s’ils ne se battaient pas, décident cependant à leur seule initiative individuelle, de risquer leur vie pour défendre une cause qui leur est chère, alors nous en sommes en présence de vrais héros. » 24

 

En fait, l’Escadrille Lafayette existe encore. En 1920, les Français ont rebaptisé le 7ème Escadron du 35ème Régiment d’Aviation sous le nom d’Escadrille Lafayette en mémoire des hommes qui sont venus aider la France quand elle en avait besoin. Le but était de perpétuer le nom et de servir de rappel du « meilleur exemple d’amitié Franco-américaine depuis la Révolution américaine ». 25 L’unité a été renommée 2/5 groupe de Chasse et a servi à Casablanca pendant la Seconde Guerre Mondiale  et est devenue l’escadrille la plus célèbre de la guerre. 26

L’unité a inculqué de nouvelles traditions et a toujours gardé l’insigne de l’Escadrille Lafayette, le Guerrier Sioux. Une revue de l’histoire de l’escadron a illustrée par des pamphlets et des documents montre que les pilotes français ont fait de leur mieux pour garder vivant l’esprit de cowboy américain, en instituant des rites et passages incluant le port de costumes Sioux et indiens. 27

L’unité tient des réunions chaque année pour commémorer les traditions Lafayette et tous les membres anciens sont invités à y participer. Les membres survivants, lorsqu’ils étaient en vie, étaient souvent invités, Charles Dolan ayant été le dernier survivant à y participer. 28

Les morts ne sont  pas oubliés. Il y a une plaque pour Kiffin Yates Rockwell qui marque l’endroit où il est tombé sur le sol français.29 Dans la ville de Luxeuil, il y a une plaque spéciale à côté de sa tombe dans le cimetière de la ville. Dans le square de Luxeuil, il y a une plaque dédiée à tous les hommes de l’Escadrille Lafayette, les remerciant pour leur contribution à la France. Il existe également une plaque sur le côté des hôtels, indiquant où les homme avaient l’habitude de séjourner. 30 Et il y a une plaque et un souvenir de l’unité à la Base Aérienne de Luxeuil où l’Escadrille Lafayette était basée.31

Il existe un monument érigé en la mémoire de James Rogers McConnell à Fleury le Martel qui a été inauguré le 24 juin 2000. 32 Ronald Hoskier a un square à son nom à D’Etalon. 33 De nombreux hommes sont honorés au Panthéon, lieu où sont honorés les héros immortels de la France. Ici le visiteur peut voir le nom des hommes qui sont tombés pour la France et à qui il a été décerné la Légion d’Honneur : Charles J.Biddle, Victor Campbell, Raoul Lufbery, Norman Prince, David Putnam, Kiffin Rockwell, Robert Soubiran et William Thaw sont certains des hommes listés dans ce sanctuaire spécial. 34

La France a également été rapide pour reconnaître les efforts des aviateurs Lafayette pendant la guerre. Le Maréchal Pétain a donné à l’Escadrille Lafayette deux citation pour l’unité, la première le 17 août 1917 et la seconde le 22 octobre 1918. 35 L’unité a également reçu la fourragère de la Croix de Guerre, qui n’a été accordée qu’à 26 unités pendant la guerre. 36 Un brevet spécial a été créé et donné aux pilotes du Corps d’Aviation Lafayette par le Ministère de la Guerre en 1918. 37 Le Maréchal Foch a décerné aux aviateurs une nouvelle citation le 7 novembre 1919.38

Le Gouvernement américain n’a jamais officiellement reconnu l’Escadrille Lafayette ou le Corps d’Aviation Lafayette en leur accordant une citation ou une décoration.

* * *

Le fait que la France se souvienne davantage des aviateurs Lafayette que les Américains est éloquent quant à la position de Lafayette aux Etats Unis. On pourrait peut-être prétendre que les Français avaient davantage de raisons de remercier les aviateurs américains. Mais la vérité est qu’Amérique a été défaillante dans la commémoration des hommes de Lafayette.

 

  1. Lettre, date 19 septembre 1970, Charles Dolan à M. Q. Beam.  Charles Dolan Collection.
  2. Freeman, Bruce M., The Lafayette Escadrille: Preserving her Heritage (University of Nebraska, 2000), p. 2.
  3. Gorrell, Edgar S., Gorrell’s History of the AEF Air Service (USAF Information Circular, 1921), p. 2. 
  4. 103rd Aero Pursuit Squadron Logbook.
  5. Journal: Escadrille N° 124.
  6. Freeman, The Lafayette Escadrille.
  7. Ibid.
  8. Ibid.
  9. Ibid.
  10. Ibid.
  11. Ibid.
  12. The USAS in World War I, Vol. I, p. 285.
  13. Ibid., p. 288.
  14. Gorrell’s History.
  15. Rockwell, Interview: Paul Rockwell, p. 27.
  16. Visite d’auteur.
  17. Archives du NASM, Smithsonian Institution.
  18. Lettre, date juin 1963, de Austen Crehore.  Austen Crehore Collection.
  19. The Cavalier Daily, date 2 novemmbre 1995, et The University Journal, date 10 novembre 1982.
  20. Flammer, The Vivid Air, p. 187.
  21. Air Force History and Museums Programs Brochure, 2001.
  22. Visite d’auteur.
  23. McFarland, Stephen L., A Concise History of the U. S. Air Force (Air Force History and Museums Program, 1997), p. 7.
  24. Mason, Lafayette Escadrille, p. 105.
  25. Flammer, Vivid Air, p. 198.
  26. Entrevue avec M. Jean Gisclon.
  27. Publication de l’Escadrille Lafayette 2/5.
  28. Entrevue avec M. Gisclon.
  29. Flying for France vidéo.
  30. Visite d’auteur.
  31. Ibid.
  32. James R. McConnell Collection.
  33. Gordon, The Lafayette Flying Corps, P. 138.
  34. La Cohorte, N° 99 et visite du Pantheon par l’auteur.
  35. Parsons, I Flew, p. 296.
  36. Ibid., p. 314.
  37. Gros, A Brief History, p. 17.
  38. Battle Creek Airshow brochure, Charles Dolan Collection.
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