Gabriel Charmes. Propagandiste enthousiaste, mais parfois infidèle, des idées de l’amiral Aube

Rémi Monaque  

Il mourut2 à l’âge de trente-cinq ans, en avril 18863, l’année même de la parution de son ouvrage majeur : La réforme de la marine » 4. Ce court article a la seule ambition d’illustrer, à partir de cet écrit, la manière dont la pensée du chef de la Jeune Ecole fut gauchie par ses partisans. Gabriel Charmes invite lui-même à cet exercice puisqu’il écrit dans sa dédicace au ministre de la marine : « l’auteur a emprunté les idées de l’amiral Aube pour les traduire à sa manière et pour les développer suivant son jugement personnel ».

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Le principal objectif de Charmes est de lutter contre le principe faux et dangereux de la concentration de toutes les unités de combat – nous dirions systèmes d’armes – sur le même navire et d’adopter le principe de la division du travail qui à triomphé depuis longtemps dans l’armée.

Vaut-il mieux continuer à construire des navires géants, plus ou moins cuirassés, sur lesquels on accumule des moyens d’attaque et de défense qui ne sauraient se développer qu’au détriment l’un de l’autre, ou n’est-il pas préférable de donner à chaque arme un bateau spécial sur lequel l’efficacité de cette arme sera portée à son maximum ?

Notons que Charmes prend pour pierre angulaire de sa réflexion la fameuse règle de la division du travail mise en avant par Aube. Il en trouve d’ailleurs une justification que n’avait pas donnée l’amiral, en se recommandant de son application ancienne dans l’armée où il existe effectivement des régiments d’infanterie, de cavalerie, d’artillerie…

Une seconde idée force, empruntée elle aussi à l’amiral, est celle de la fin des batailles d’escadres : la guerre maritime n’a pas pour but la destruction de la puissance militaire de l’ennemi, puisque c’est la puissance commerciale et financière, sa richesse, qu’elle vise et qu’elle se propose d’anéantir. Aube recommandait cette attitude stratégique aux marines secondaires aux prises avec une puissance maritime majeure ; Charmes en fait une loi universelle, apportant ainsi une première déformation à la pensée de son inspirateur.

S’il croit pouvoir s’appuyer sur ces deux idées principales, l’auteur, en revanche, estime que nul ne peut prédire les tactiques navales de l’avenir. En effet les révolutions intervenues récemment, celle de la vapeur d’abord, mais surtout celle de la torpille, ont fait évanouir les principes de l’ancienne tactique. Les penseurs sont en plein désarroi et l’on assiste, selon la formule de Montaigne, à un « tintamarre de cervelles ». Charmes imagine, comme beaucoup d’observateurs après la bataille de Lissa, une mêlée générale qui se transformera en une série de combats singuliers où le génie des capitaines, leur coup d’œil, sera plus important que l’efficacité des armes. Dans ces conditions, « soyez nombreux » sera la seule leçon de tactique navale.

Cependant l’auteur croit bon de retenir un certain nombre de propositions non démontrées, présentées comme des postulats et qui vont servir de base à son raisonnement :

* les navires géants n’auront jamais qu’une vitesse inférieure,
* la torpille a supplanté le canon comme armement principal des bâtiments de combat,
* les canons monstres sont inutiles, seule l’artillerie de faible calibre à tir rapide présente encore un intérêt,
* l’avenir appartient aux flottes composées d’un très grands nombre de petits navires d’un faible coût unitaire. Les gros cuirassés, mastodontes des mers, seront vaincus par les microbes, torpilleurs et canonnières, à l’assaut desquels il ne sera plus possible de résister.

Cette manière de procéder, que l’on ne rencontre pas dans les écrits de l’amiral Aube, est un trait caractéristique de la pensée de ses disciples. A des considérations fondées sur des réalités scientifiques et techniques se mêlent des affirmations invérifiables présentées comme des évidences.

Enfin, plusieurs erreurs ou naïvetés engendrées par une culture insuffisante du milieu et des techniques maritimes vont entacher la pensée de Gabriel Charmes. La baisse des performances des petits bâtiments par mauvais temps n’est même pas envisagée, alors que l’amiral Aube prenait soin de rappeler la différence du comportement de ces unités en eau calme et en haute mer. Les déboires rencontrés sur les premiers torpilleurs mis en service sont mis sur le compte de la malignité de ce que l’on appellera plus tard le pouvoir militaro-industriel : « sous la pression de l’opinion publique, on se voit forcé de construire quelques torpilleurs ; mais on s’arrange de manière à ce qu’ils ne vaillent rien pour pouvoir dire ensuite que l’essai a échoué ». Autre erreur manifeste, dans sa passion pour défendre l’artillerie de petit calibre, Charmes oublie complètement que les gros canons tirent plus loin que les petits. De même, dans son enthousiasme pour les torpilleurs et son mépris pour les cuirassés, il prête aux premiers des avantages et aux seconds des handicaps tout à fait contestables : de jour, les torpilleurs profiteront du large nuage de fumée qui accompagne tout bombardement pour s’approcher des cuirassés et les couler par le fond ; de nuit les « lampes électriques » des bâtiments de ligne serviront de repères à leurs adversaires.

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Partant ainsi de prémisses fort incertaines, l’auteur va bâtir une construction logique et séduisante qui propose à la France une stratégie maritime et décrit les moyens nécessaires à sa mise en œuvre. Charmes énonce avec force et clarté sa profession de foi stratégique :

La guerre d’escadre, la guerre de blocus, la guerre de diversion sur le continent, ne seront plus à l’avenir que des souvenirs. Deux guerres seulement subsistent : la guerre de course en pleine mer et la guerre de côtes contre les villes non défendues, qui n’est que la conséquence, le développement naturel de la première…

La guerre de course est l’arme du faible contre le fort. Elle doit être sans limite et sans pitié mais reste une entreprise morale : quoique les moyens pour l’atteindre soient terribles et sauvages, ce n’est certainement pas un résultat contraire au progrès des sociétés humaines que cette puissance nouvelle du faible, qui assurera un jour l’entière liberté des mers, qui en arrachera l’empire à quelques nations plus heureuses que les autres.

La France est donc invitée à prendre la tête d’une croisade pour la liberté des mers et l’égalité des nations dans son utilisation. L’auteur trouve même des accents bibliques pour défendre son idée : « Deposuit potentes de sede et exaltavit humiles » 5.

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Quels sont les moyens nécessaires pour mener à bien cette stratégie ? Voici la réponse de Charmes :

au lieu de composer les flottes de quelques cuirassés perdus, malgré leur masse, dans l’immensité des mers, je couvre les côtes et les routes commerciales de centaines de bâtiments qu’on ne saurait détruire en un seul combat, et qui donneront à la lutte maritime toute l’extension, toute la durée, toute l’efficacité qu’elle a eue dans le passé et qu’elle doit avoir dans l’avenir.

Cette doctrine procède d’une conception toute terrienne de l’occupation de l’espace maritime et traduit bien la vieille crainte de voir notre puissance navale toute entière engloutie dans un seul désastre. Elle comporte, en revanche, des idées justes : au cours des deux guerres mondiales, les adversaires s’affronteront dans des zones océaniques immenses et y maintiendront en permanence une multitude de moyens navals, notamment pour l’attaque ou la protection du trafic commercial.

En bon disciple de l’amiral Aube, l’auteur, constatant l’existence de trois armes pour les navires, la torpille, le canon et l’éperon, estime qu’il serait logique de créer des torpilleurs, des canonnières et des béliers ; mais il renonce à ces derniers au bénéfice de porte-torpilles. Tous ces navires participeront aux deux missions assignées à la marine la guerre de course et la défense des côtes.

Charmes préconise en outre la construction de quelques croiseurs qu’il justifie ainsi :

la course est le but le plus important de la guerre maritime (…) nous pensons qu’il est nécessaire de lui consacrer encore un instrument spécial, indépendant, qui ne soit consacré qu’à elle pour qu’il puisse produire tous ses effets.

Et il ajoute :

Les transports, canonnières et torpilleurs seront les vautours allant en bande à la poursuite des cadavres ; les croiseurs rapides iront solitaires, comme l’épervier, à la recherche d’une proie.

Ces croiseurs, où tout sera sacrifié à la vitesse et au rayon d’action, seront dépourvus de blindage ; leur armement sera limité à deux pièces de 140 mm et deux tubes lance-torpilles. Ils s’approvisionneront sur leurs prises, coulant sans pitié les navires de commerce. Les passagers seront jetés sur la première plage hospitalière. Ils coûteront plus de deux millions de francs mais il ne sera pas nécessaire d’en avoir beaucoup.

Il est curieux de constater que le croiseur, navire mono-mission et doté d’un armement multiple, déroge aux principes de la Jeune Ecole.

Les torpilleurs comprendront deux classes de navires : les torpilleurs d’attaque, uniquement armés de torpilles, et les torpilleurs de défense, armés de canons revolvers et d’une torpille portée qui seront chargés de protéger les premiers contre les torpilleurs ennemis. Chaque torpilleur d’attaque sera amateloté avec un torpilleur de défense. Conscient de la nécessité de ne pas laisser sans protection un navire aussi vulnérable que son torpilleur d’attaque, Charmes le flanque donc, en bonne logique aubienne, d’un défenseur pourvu de canons. Cette conception sera retenue partiellement dans la marine française puisque certains de nos contre-torpilleurs seront dépourvus de torpilles. Les destroyers britanniques, en revanche, seront toujours des super-torpilleurs munis de torpilles et de canons.

Les canonnières seront, comme les torpilleurs, des navires d’une vitesse élevée, d’un faible coût et dont les dimensions seront réduites à l’extrême. Nous voudrions, écrit l’auteur, que ce bâtiment « fût très étroit, très ras sur l’eau, et qu’il ne calât pas plus de deux mètres… » Sa longueur sera de 60 mètres, sa largeur de 6 mètres ; il sera armé de deux canons de 140 mm et disposera d’une autonomie de 6 à 8 jours à 10 nœuds.

Très sensible aux problèmes de logistique, Charmes imagine de ravitailler ses torpilleurs et canonnières par des paquebots rapides légèrement armés d’une artillerie de 140 mm. Ces ravitailleurs devront pouvoir fournir du charbon et des munitions ainsi que le soutien de leurs ateliers. Chacun d’eux doit être capable d’assurer la logistique de 4 canonnières et de 16 torpilleurs (8 d’attaque et 8 de défense).

L’auteur se préoccupe enfin du mode d’engagement de ces nombreuses flottilles de petits bâtiments. A l’instar de son inspirateur, il retient le principe que Castex appellera plus tard « la liaison des armes ». Il suggère que la lutte contre les escadres, « qui subsisteront encore quelque temps », soit assurée par des « groupes de combat » comprenant chacun 2 canonnières et 8 torpilleurs (4 d’attaque et 4 de défense). Chaque groupe est capable de combattre un cuirassé. Canonnières et torpilleurs de défense frayent le passage aux torpilleurs d’attaque.

Charmes semble penser que l’ennemi livrera complaisamment ses cuirassés un à un à l’assaut de nos groupes de combat ou estime peut-être qu’il suffit de rameuter pour l’attaque autant de ces groupes que la formation adverse comptera d’unités…

Pour la défense côtière, l’auteur préconise la division des côtes en secteurs maritimes disposant chacun d’une flottille de torpilleurs et d’un bon réseau de sémaphores. Les conditions locales seront soigneusement étudiées pour favoriser le moment venu la réalisation d’embuscades. De nombreux dépôts seront constitués. La marine doit disposer de toutes les batteries côtières, moyens secondaires dont la mise en œuvre doit être coordonnée avec celle des torpilleurs et des torpilles dormantes ou vigilantes (mines). Ces considérations intéressantes concernant la complémentarité et la liaison des armes, la logistique et le souci du renseignement sont hélas gâtées par une conclusion absurde : « une côte entourée d’un cordon continu 6 de torpilleurs deviendrait facilement invulnérable ». L’histoire de l’Ecole de Guerre navale montre que ces conceptions triomphèrent un moment puisqu’en 1899 les élèves, embarqués sur une division de croiseurs, se livrèrent à une étude exhaustive des côtes françaises.

Les aspects budgétaires du projet, sans être totalement éludés, sont traités de manière très succincte. L’auteur propose une action immédiate : construire en un an 100 torpilleurs pour 25 millions de francs, soit le prix d’un cuirassé et transformer les 7 cuirassés à réduit central en débarquant une partie de leur artillerie pour créer un atelier de torpilles et augmenter leur emport de charbon. Il souhaite en outre que les 130 millions nécessaires à l’achèvement de 14 cuirassés soient affectés à la construction de 45 canonnières et de 200 torpilleurs pour des prix unitaires de 1,5 million pour les premières, de 250 000 francs pour les seconds. Et il conclut : « Avec une pareille flotte, nous serions irrésistibles dans la Méditerranée et invincibles sur l’Océan ».

Charmes exprime, enfin, des idées très « modernes » sur l’utilisation de la flotte de commerce en temps de guerre. Il a fort bien vu le parti que pourrait tirer l’État d’un répertoire des moyens existants, et surtout de l’imposition aux compagnies de navigations de normes spéciales de construction en échange de subventions.

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L’auteur termine son ouvrage en observant que les réformes proposées ne seront possibles que si elles sont accompagnées d’un profond changement des mentalités dans le corps des officiers de marine. Il se livre à cette occasion à une violente diatribe contre l’esprit, l’organisation et le fonctionnement de ce corps.

Il déplore les instincts aristocratiques de la marine qui interdisent la revalorisation du corps des officiers mécaniciens : « un bon ouvrier, doué d’intelligence et d’instruction, doit être aussi estimé qu’un officier formé sur les bancs de l’école navale ».

Il dénonce les injustices de l’avancement : « un lieutenant de vaisseau ne devient jamais, sans protection puissante, capitaine de frégate au choix, à moins que son nom n’ait stationné trois ans au moins sur le tableau d’avancement ».

Il déplore surtout le manque de dynamisme et d’esprit d’initiative des chefs habitués à obéir passivement jusqu’à un âge très avancé : « l’habitude de jouer un rôle subalterne a introduit dans la marine une horreur de la responsabilité, une sorte de pusillanimité en présence de toute décision à prendre, qui font de nos amiraux des hommes incapables de la moindre décision personnelle ». Il préconise un abaissement de la limite d’âge7 « beaucoup trop éloignée pour tous les grades, étant donnée l’usure matérielle et intellectuelle que produit la vie maritime ». Mais il ajoute, avec un humour féroce, qu’une telle mesure sera difficile à faire adopter car il doute « qu’il se trouve un seul amiral qui conserve encore assez de ressort pour convenir qu’il n’en conserve plus assez ». Il faudra, en effet, attendre 1917 pour voir raccourcir de quatre années la carrière de nos officiers.

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Gabriel Charmes a manifestement tenu une place d’observateur privilégié, sinon de confident, auprès de l’amiral Aube. Il aura l’honneur posthume de donner son nom au bateau-canon mis en chantier pendant le ministère de l’amiral et dont les caractéristiques étaient bien celles de la canonnière de ses rêves. Ce navire fut complètement raté : d’une totale instabilité, il se révéla impropre à l’emploi de l’artillerie ! On ne peut imaginer plus cruel désaveu aux thèses de la Jeune Ecole. La preuve était faite qu’un bâtiment trop petit, dépourvu des qualités nautiques élémentaires, était également dépourvu de toute valeur militaire. Cela n’empêchera pas les partisans des « microbes » de prédire, pendant de longues années encore, le triomphe des torpilleurs et la fin des cuirassés. La théorie était trop belle, surtout présentée avec le talent et le lyrisme de Charmes. La France allait pouvoir, sans faire de grandes dépenses, se doter d’une flotte capable de mettre un terme à la suprématie navale britannique. La liberté des mers, leur utilisation égale pour tous seraient rétablies. Et cette noble cause des faibles contre les forts serait gagnée grâce à la multiplication d’unités de petites dimensions, capables par leur nombre, leur vitesse et leur haute technicité de venir à bout des mastodontes cuirassés, symboles de l’archaïsme, du conservatisme et de la réaction. La doctrine était d’autant plus convaincante qu’elle s’accompagnait, du moins chez Charmes, de considérations pleines de sagesse sur la nécessaire liaison des armes, qu’elle faisait une large et juste place aux aspects techniques et logistiques, qu’elle préconisait enfin des réformes sensées en matière de gestion des personnels.

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En conclusion, Gabriel Charmes fut un propagandiste zélé, très habile, mais pas toujours un fidèle de la pensée de l’amiral Aube. Il sut trouver les arguments et les mots pour convaincre une opinion publique et une classe politique peu au courant des choses de la mer. Il ne put, en revanche, s’approprier les idées de son inspirateur sans les déformer par un effet réducteur et simplificateur. Aube parlait encore de guerre d’escadres à coté de la guerre de course et de la défense des côtes, Charmes ne retient que les deux derniers points. Aube, en homme de mer expérimenté, émettait quelques réserves sur l’efficacité des petits bâtiments par gros temps, Charmes oublie totalement ces scrupules et introduit de plus dans ses théories les visions toutes terriennes de l’occupation des mers et de l’établissement d’un cordon défensif continu autour des côtes. On ne saurait nier cependant qu’à l’origine de toutes ces erreurs se trouve l’adoption du principe industriel de la division du travail qui fut bel et bien préconisée, sans aucune réserve ni prudence, par le chef de la Jeune Ecole.

En cette fin du XlXe siècle, un jeune journaliste, plein d’imagination et quelque peu grisé par son accession récente au monde de la pensée navale, pouvait, après avoir conçu un système complexe de forces navales, non seulement convaincre de son bien-fondé une partie notable de l’opinion publique, mais encore emporter l’adhésion de nombreux spécialistes. Rappelons qu’une canonnière baptisée Gabriel Charmes fut bel et bien construite, et que des dizaines de torpilleurs trop petits pour avoir la moindre valeur militaire et des contre-torpilleurs dépourvus de tubes lance-torpilles figurèrent sur notre liste navale. On comprend qu’après des réalisations aussi aberrantes, un ministre de la Marine, Edouard Lockroy, à la recherche d’une doctrine navale cohérente, ait jugé bon d’imposer en 1895 la création d’une Ecole de Guerre navale.

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Notes:

1 J’ai tenté de résumer cette pensée dans un article paru dans L’évolution de la pensée navale IV.

2 “D’un mal inexorable” dit l’article nécrologique que lui consacre La Revue des Deux mondes. Il s’agissait de la tuberculose, maladie pour laquelle le corps médical conseillait le climat chaud et sec de la Méditerranée.

3 Gabriel Charmes est mort à Paris le 18 avril 1886 en son domicile, 17 rue Bonaparte. Il était célibataire et ne fut donc jamais le gendre de l’amiral Aube comme beaucoup l’ont écrit (cf. état civil du VIe arrondissement).

4 Gabriel Charmes, La réforme de la marine, Paris, Calman Lévy, 1886. Cet ouvrage reprend la matière de trois articles parus dans La Revue des Deux mondes en 1884 et 1885.

5 Luc, 1, 52.

6 C’est nous qui soulignons.

7 Les limites d’âge étaient alors de 65 ans pour un vice-amiral, de 62 ans pour un contre-amiral et de 60 ans pour un capitaine de vaisseau.

 

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