ÉTAT ACTUEL DE LA SCIENCE MILITAIRE

 Quels sont les éléments introduits dans l’art de la guerre ; quelles modifications ont-ils apportées dans l’application des principes ? Telle est la question qui se présente aujourd’hui avec son attachant intérêt comme avec ses réelles difficultés.

Les éléments nouveaux avec lesquels l’art doit compter désormais sont : la vapeur, l’électricité, l’artillerie rayée, les feux de mousqueterie à longue portée, la rapidité du tir, l’organisation militaire, ou plutôt la militarisation des peuples.

Quelques esprits, à notre avis exagérés, ont prétendu que le secret de la stratégie ne consisterait plus que dans les concentrations rapides que procurent la [206] vapeur et l’électricité, et dans la possession des voies de fer qui aboutissent au cœur des États. Appliquant à la tactique leurs prédictions stratégiques, ils affirmèrent que le règne des marches est passé comme celui des manœuvres, que les campagnes se décideront en quelques jours, et que la victoire appartiendra à celle des armées qui se montrera la plus nombreuse sur le champ de bataille, possédera le plus de munitions de guerre et les consommera le plus rapidement.

Les choses se passeront-elles ainsi ? et comment dégager de l’exagération le fond de vérité que contiennent ces principes ? Le moyen le plus fécond et le plus concluant est assurément l’examen réel du rôle qu’ont joué les éléments nouveaux dans les campagnes de Crimée, d’Italie et d’Allemagne. C’est, pensons-nous, parce que cet examen n’a été fait que superficiellement qu’on est arrivé à des généralités, à des conclusions extrêmes. Nous allons donc essayer de déduire, de ces belles campagnes, les vérités qui, loin de déprécier l’art de Napoléon, doivent lui donner plus d’éclat, en imprimant aux opérations militaires la sanction rapide et presque mathématique des moyens.

Campagne de Crimée

L’organisation de l’armée d’Égypte en 1798, celle de l’armée d’Afrique en 1830, avaient nécessité des [207] mois entiers. En 1854, des divisions complètes venant des points les plus éloignés de la France, arrivent constituées à Toulon et à Marseille, pendant que des régiments anglais, appelés du fond de l’Écosse, sont transportés comme par enchantement sur les bords de la Manche. Des routes préalables de 15 à 20 jours, les déchets et la fatigue qui en résultent, sont remplacés par quelques heures de chemin de fer qui déversent sur le littoral les régiments intacts et dispos d’une grande armée. La marine à vapeur, s’emparant ensuite de cette armée et de son immense matériel, les jette en moins de 15 jours à 800 lieues de la France devant un ennemi stupéfait. Les Russes, en effet, dépourvus de voles ferrées dans la partie méridionale de leur vaste empire, venant du Caucase, du fond de la Pologne ou des frontières de la Baltique, arrivaient fatigués, mal nourris, et réduits de moitié devant leurs ennemis nombreux et entourés des mille soins d’une administration intelligente.

Le siège de Sébastopol, qui suivit la victoire de l’Alma, fut au fond la lutte impuissante bien qu’honorable, des moyens anciens contre la vapeur. Pendant un an, toutes les troupes disponibles du czar furent dirigées sur ce centre de la domination russe en Orient, mais elles n’y arrivèrent qu’abîmées par le froid, les fatigues, les maladies, ne présentant en ligne que la moitié de leurs effectifs de départ, et affectées de cette lassitude morale qui tient aux distances. Les alliés au contraire, au moyen de leurs [208] belles flottes et de leurs marines marchandes convoyées par la vapeur, se recrutèrent de nouvelles divisions, reçurent à jour fixe tous les renforts et toutes les munitions nécessaires à ce siège mémorable, et cette force immense qu’excitaient en eux les applaudissements de leur patrie.

 

Campagne d’Italie

 

La campagne de Crimée n’avait employé que deux des éléments modernes, la vapeur et l’électricité ; la guerre d’Italie en introduisit un autre, l’artillerie rayée. Examinons pas à pas l’influence de chacune de ces données.

Le début de la campagne trouve l’armée française encore en deçà des Alpes : les Autrichiens prenant l’offensive, passent le Tessin, envahissent la Lomelline et menacent Turin. Déjà les esprits sont troublés dans l’état-major sarde ; mais bientôt la vapeur interpose son influence salutaire : 40 000 hommes (3e et 4e corps français), amenés par le chemin de fer de Suse, s’établissent à Valenza et à Casale, et portent l’armée sarde à 100 000 hommes, prêts à tomber par Casale sur le flanc de Giulay : cette concentration, due au maréchal Canrobert, sauve Turin en ramenant l’ennemi sur le Tessin.

Quelques jours après, le mouvement stratégique de l’empereur Napoléon, consistant à masser une forte [209] partie de l’armée alliée sur la gauche, c’est-à-dire à porter 100 000 Français de Voghera et de Valenza vers Novare, est favorisé par le chemin de fer de Valenza à Verceil. Pendant que ce trajet s’effectue, tous les vivres destinés aux deux armées combinées leur sont amenés dans leur nouvelle position par la voie de fer qui unit Turin et Verceil.

On doit conclure de ces deux exemples que les voies ferrées apportent un précieux appoint aux talents du stratégiste.

C’est après la bataille de Magenta qu’un côté spécial du rôle des chemins de fer en campagne se présente à l’attention des militaires : cette face de la question a une importance qui échappe trop souvent. Il s’agit de la rupture par l’ennemi des voies qui peuvent lui être nuisibles, rupture si facile par la mine et par la destruction du matériel. Ces accidents ont une extrême gravité et ils mettent à néant les plus beaux rêves, quand on ne peut les empêcher ou les réparer. Le chemin de fer de Turin à Milan, coupé à Verceil, à Magenta et sur d’autres points, tout le matériel enfermé dans Vérone présentèrent aux Français de grandes difficultés pour les transports de toute espèce nécessaires à une armée nombreuse et qui avait déjà combattu. Il fallut consacrer beaucoup de temps à la construction de wagons pour utiliser les voies de la Lombardie : aussi la rapidité de la marche des vainqueurs s’en ressentit-elle profondément.

La bataille de Solférino fut le baptême de l’artillerie [210] nouvelle, c’est-à-dire de l’artillerie rayée. La concentration de celle-ci en une seule grande batterie de 66 pièces et la ténacité de l’aile droite française amenèrent la défaite du comte Wimpffen, qui disposait pourtant de masses bien supérieures à celles des Français. Le nouvel engin des vainqueurs, traversant le champ de Médole, alla porter la mort jusque dans les réserves autrichiennes et fut un élément décisif de succès.

Enfin l’emploi de la télégraphie électrique a eu des applications dans la campagne de 1859, et l’immense importance de cette donnée, si précieuse dans les circonstances exceptionnelles, n’a pas besoin d’être appréciée : de même que la vapeur annule les distances, l’électricité dévore le temps, et qui ne sait que le temps est à la guerre la solution de toutes les questions.

 

 

Campagne de Bohême

 

La campagne de 1866, en Bohême, montre le rôle stratégique des chemins de fer toujours croissant. Les Prussiens, après l’invasion de la Saxe, firent consister leurs premiers soins à s’emparer de la vole de fer qui relie Dresde à Plauen ; précaution habile, car l’armée combinée pouvait de Hof jeter des masses sur leur flanc droit et même sur leurs derrières, tandis qu’ils pénétreraient en Bohême [211]. Le maréchal Benedek dut au chemin de fer d’Olmutz à Josephstadt de pouvoir renforcer les corps qui devaient assaillir l’armée du prince royal au débouché des montagnes. Ces renforts furent insuffisants pour assurer le succès général, mais ils amenèrent la possibilité d’une résistance honorable : la même voie permit en outre au maréchal de faire arriver ses réserves et d’opérer la concentration générale de son armée pour livrer la bataille de Sadowa.

Enfin, c’est dans cette campagne qu’appréciant avec justesse les immenses ressources des voies rapides, les Prussiens donnèrent les premiers l’exemple de l’organisation d’un personnel militaire chargé de réparer les dégâts causés à celles-ci par l’ennemi. Les situations de troupes de leurs armées présentent en effet des ingénieurs, des mécaniciens, des architectes et des pionniers attachés à chaque corps d’armée pour le service des chemins de fer : institution qui rendit de grands services et que les armées européennes imiteront certainement.

La guerre de Bohême a été grosse d’autres conséquences : nous citerons en première ligne l’immense réputation faite aux armes se chargeant par la culasse. Bien que le succès de la campagne ait été dû à l’excellence du plan général, on ne saurait contester la supériorité d’une tactique qui domine actuellement tous les hommes de guerre, et qui a sa base dans la rapidité du tir de l’infanterie prussienne.

Les guerres de Crimée et d’Italie avaient mis presque [212] en discrédit l’usage des feux autres que ceux des tirailleurs : les attaques à la baïonnette, qui avaient si bien réussi aux Français, avaient réuni des suffrages si nombreux, que l’emploi de l’arme blanche paraissait le dernier mot de la tactique. C’était un tort : le bon sens indiquait qu’une troupe confiante dans ses armes, qui attendrait une charge à la baïonnette pour la couvrir de ses feux et qui s’élancerait ensuite elle-même pour charger, devait avoir l’avantage. La campagne de 1866 a démontré la justesse de cette prévision : imitant une tactique que les champs de bataille d’Italie, si différents de ceux de la Bohême, avaient mise en faveur, les Autrichiens, après quelques instants d’un tir commencé de loin et sans fruit, voulurent marcher à la baïonnette contre les Prussiens, mais ceux-ci, ouvrant à bonne portée un feu que la rapidité et une instruction soignée sur le tir rendaient destructeur, décimèrent horriblement leurs colonnes et les contraignirent à une prompte retraite. Terrible dans la défensive, le fusil à aiguille ne le fut pas moins dans l’offensive : en effet, les bataillons prussiens s’avançaient bravement à l’attaque, s’arrêtaient et, après un feu violent et rapide, s’élançaient sur leurs ennemis que les balles et la mitraille avaient à moitié détruits. La distance moyenne à laquelle avait lieu ce feu préliminaire et décisif varia de 200 à 300 mètres, les tirailleurs seuls ouvraient le leur de beaucoup plus loin : des résultats hors de toute attente répondirent à cette nouvelle tactique qui paraît devoir proscrire le [213] tir aux grandes distances, si ce n’est dans le service des troupes légères. Il en résultera que les munitions que l’on dépenserait des deux côtés en pure perte, à 600 ou 800 mètres, on les utilisera à 250 ou 300 mètres, mais désormais d’une manière terrible. Le succès absolu sera évidemment au tir le plus rapide, si à cet avantage il joint celui du tir le plus juste : il nous paraît qu’il restera encore au tir le plus rapide, en admettant quelques imperfections dans la justesse, car aux petites distances, pourvu que les coups soient pointés horizontalement, ils trouveront des victimes assurées : en d’autres termes, dans les combats en ligne la vitesse du tir est devenue préférable à sa justesse absolue.

Les feux de mousqueterie, qui étaient jusqu’ici l’apanage de l’infanterie, semblent avoir gagné en partie la tactique de la cavalerie : des relations de cette courte guerre affirment que quelques régiments de cavalerie prussienne, munis de mousquets à aiguille, ayant à combattre la cavalerie autrichienne, firent deux ou trois décharges avant de mettre le sabre en main, et virent cet essai réussir complètement.

Il faut ajouter ici que l’artillerie elle-même, non contente d’avoir triplé ses portées, cherche à charger ses canons par la culasse afin d’accélérer son tir, et d’obtenir le plus rapidement possible l’effet qu’elle doit produire.

Après avoir indiqué l’influence de chacune des données nouvelles, il faut conclure sur celle de leur ensemble, afin de préciser autant que possible l’état actuel de l’art.

 

 

 

 

Conclusions

 

 

  1. Les chemins de fer sont des éléments stratégiques et tactiques de la plus haute importance, et dont le rôle doit se résumer ainsi : excellents pour concentrer en quelques heures, sur un point menacé ou important de la frontière, des masses qui y sont nécessaires ; lignes d’approvisionnements des bases d’opérations, et, quand c’est possible, de la partie de la ligne d’opérations située entre la base et l’armée ; d’un prix inestimable, lorsqu’une négligence heureuse met une armée en possession d’une ligne, ou d’un tronçon de ligne, qui permet de porter un corps considérable sur les flancs on les derrières de l’ennemi. Telles sont les grandes applications qu’on peut faire des voles ferrées ; mais dépasser ce but, croire à la permanence de ces dernières ou à la rapidité de leurs réparations, les prendre comme lignes d’opérations, compter sur elles d’une manière absolue, telles qu’elles figurent sur les cartes, nous paraît irréalisable et dangereux.
  2. La stratégie actuelle est celle que Napoléon nous a léguée ; elle est seulement enrichie des facilités que les chemins de fer mettent à sa disposition.
  3. La tactique du champ de bataille, c’est-à-dire la [215] grande tactique ou art des manœuvres devant l’ennemi, n’a pas varié non plus : les batailles, depuis 1815, ont toutes été décidées par les mêmes moyens que sous l’Empire ; ces moyens sont ou une attaque par une aile renforcée, le centre percé, une aile accablée rejetée sur le centre, l’une des ailes ou toutes deux débordées, etc.
  4. La tactique des armes doit aux découvertes modernes des modifications importantes qui peuvent être ainsi indiquées :
  • Usage étendu des tirailleurs, rendus plus efficaces par la grande portée des armes à feu ;
  • Effets désastreux de la mousqueterie ;
  • Emploi de l’arme blanche, mais toujours après avoir été préparé par les feux ;
  • Nécessité absolue d’éviter des ordres de bataille profonds, pour rendre moins cruels les ravages d’une artillerie dont le tir devient mathématique ;
  • Urgence de dérober, sinon les lignes de bataille, au moins les réserves aux boulets, contre lesquels la distance ne garantit plus les dernières lignes et les parcs ;
  • Utilité non amoindrie de la cavalerie, mais indispensable précaution de la masquer par des accidents de terrain, tant qu’elle ne doit pas charger. Peut-être cette arme est-elle appelée à faire usage des feux de mousqueterie, car la rapidité du tir pourrait compenser dans une certaine mesure l’incertitude qu’il présente pour le cavalier [216]. Nécessité de faire préparer les charges de la cavalerie sur l’infanterie par le canon, sous peine de ne pouvoir approcher de fantassins pouvant envoyer chacun dix balles en une minute.
  • Augmentation de l’artillerie, dont l’importance sera décisive lorsqu’à la mobilité et aux énormes portées de ses pièces, elle pourra ajouter la vitesse du tir, au moyen du chargement par la culasse.

Avant de terminer cette étude il reste à donner la raison générale des armements que les grandes comme les plus petites nations opèrent à l’envi et que des institutions nouvelles tendent à rendre permanents.

La guerre se fera-t-elle à coups d’hommes et les peuples se donneront-ils rendez-vous sur les champs de bataille ? Verra-t-on des armées fortes de 500 000 hommes chacune, s’entrechoquer dans un effroyable duel ? Non assurément. Le commandement d’une masse de 250 000 hommes est déjà une charge bien lourde que personne ne sera tenté d’augmenter : quelles contrées, du reste, pourraient nourrir des réunions d’un million d’hommes ? Ce nombre déjà énorme de 250 000 combattants paraît donc être le maximum de force des armées, et la raison des sacrifices extraordinaires que s’imposent les peuples en ce moment est exclusivement défensive. En effet, les désastres de la Prusse en 1806, ceux non moins grands de l’Autriche en 1866, ont démontré l’urgence de fortes institutions militaires capables de donner au moment du danger non-seulement des hommes, mais [217] des soldats faits. Si après Iéna et Auerstaedt 200 000 hommes avaient défendu la ligne de l’Elbe, et si après Sadowa, 300 000 Hongrois et Allemands unis autour du drapeau autrichien, se fussent montrés pour couvrir Vienne et reconquérir la Bohême, les événements auraient pu avoir un tout autre dénouement. La question que tous les peuples veulent résoudre est donc de répandre dans les masses cet esprit militaire qui fait de chaque citoyen un vrai soldat. Pour les nations qui, comme la France, ne veulent pas tenir constamment sous les armes des populations amies des arts et vouées aux nobles occupations de la paix, la solution n’est pas autre part que dans l’éducation préalable et sérieuse du drapeau : il faut que le paysan de réserve, source féconde de nos armées, justIfie sans transition le mot de Sully, et que la main qui fait croître le froment du sol national ait appris à brandir la lance du Gaulois et la framée du Franc.

Index

 

A

Abd-el-Kader 164, 165, 166, 167

Abdérame 56

Abercrombie 114

Agésilas 18

Aiznadin 55

Albert (archiduc) 175, 176

Alègre d’ 68

Alexandre le Grand 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 36, 39, 49, 57, 77, 112

Alvinzy 114, 126, 127

Ambiorix 44

Amilcar Barca 27

Annibal 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 39, 49, 112, 113, 129

Annius 38

Antoine de Leyva 68

Aratus 24

Archelaüs 37

Asdrubal 27, 28, 30, 31

Attila 53

Auguste de Saxe (roi de Pologne) 103

Aurélitis Cotta 37

Aurélius Scaurus 35

B

Baillet 122

Baner 74, 77

Barberousse Frédéric 59

Bayard 68, 69

Beaulieu…114, 124, 125, 150

Bélisaire 55

Bellegarde 128, 134, 135, 136

Belle-Isle 139

Bem 164

Benedek 170, 171, 172, 174, 175, 185

Bernard de Saxe-Weimar 74

Berthier 134

Bessus 23

Bevern 109

Blucher …139, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 150, 151, 152, 153

Bonaparte 113, 114, 124, 125, 126, 127, 129, 130, 143

Bouillon Godefroy de 58

Bournonville 88

Brandebourg (électeur de) 85, 88

Brasidas (général spartiate) 15, 16

Brown 108

Brunswick Christian de 74

Brutus 49

Buduognat 41

Bugeaud 165, 166

Bulow 142, 143, 145, 147, 151, 152

C

Caepion 34

Camulogène 46

Canrobert 168, 183

Caprara 88

Carnot 114, 116, 117, 119, 121

Cassius 49

Cassivellanus 43

Catinat 84, 92, 93, 94, 97, 98

Caton 113

César Jules 20, 33, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 56, 57, 112, 113, 130

Chamillart 97, 98, 99

Charlemagne 20, 56, 57, 137

Charles (archiduc) 114, 119, 128, 130, 134, 135, 137

Charles d’Anjou 62

Charles le Téméraire 67

Charles Martel 55

Charles VIII 67, 69

Charles XII 20, 102, 103, 104, 105, 112, 113, 138

Charles-Albert (roi d’Italie) 159, 160, 161

Cialdini 175, 177

Cicéron 44

Clairfayt 114, 115, 116, 117, 119

Clam-Gallas 174

Cobourg 117, 118

Coehorn 84

Coligny 69

Colli 125, 150

Condé 69, 75, 77, 78, 79, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 91, 93, 97, 103, 112, 113, 119, 120

Conrad (empereur d’Allemagne) 58

Cormontaingne 84

Corréus 48

Créqui 84, 91, 97

Cyrus 16

D

Darius 36

Darius III 21, 22, 23

DariusIII 22

Daun 110, 111

Davidowich 126

Davout…114, 132, 134, 135, 137

Dembinski 163, 164

Démosthène 15, 16

Desaix 114, 122, 129

Desjardins 116, 117

Diebitsch 159

Don Juan d’Autriche 68

Dorilaüs 37

Drengo 57

Drouet d’Erlon 151, 153

Du Guesclin 66

duc d’Orléans 98

duc de Bavière 80

duc de Brunswick 113, 114, 115, 132

duc de Cobourg 116

duc de Guise 117

duc de Lorraine 81, 82, 83, 87, 89, 108, 109

Dumouriez 113, 114

Durando 161, 176

E

Édouard III 65

Elsnitz 129

Enghien comte d’ 68, 69, 77

Épaminondas 18

F

Fabius Cunctator 28, 29, 32, 34, 46, 113

Farnèse Alexandre 68

Férino 122

Fiorella 125

Flaminius 28

Forey 170

Fouquet 110

François Ier 69

Frédéric (de Prusse dit le Grand) 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 133, 139, 174

Froelich 120

Fulvius 30, 35

G

Gablenz 174

Gaston de Foix 68, 69

Genséric 53

Georgey 163, 164

Giulay 169, 183

Glabrion 37

Gonzalve de Cordoue 68

Grouchy 151, 152, 153, 154, 155

Guébriant 75, 77

Guillaume d’Orange 85, 86, 87

Guiscard Robert 57

Gustave-Adolphe 20, 74, 75, 76, 84, 102, 107, 112, 113

H

Hannon 29, 32

Haynau 164

Henri IV 69, 84

Herwarth 173

Hiller 135, 136

Hoche 114, 115

Hocquincourt d’ 81, 82

Hohenzollern 135

Hotze 121, 128

J

Jeanne d’Arc 66

Jomini 109

Jourdan 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121

Junius Péra 29

K

Kellermann 114

Kilig-Arslan 58

Kléber 58, 114

Kospoth 122

Kray 114, 121, 128, 129, 132

Kutusof 131, 138

L

La Ferté 83

La Feuillade 97, 98, 99, 106

La Palisse 69

La Trémoille 69

Labiénus 41, 44, 45, 46

Lannes 114, 133, 135, 136

Latour 120, 121, 122

Laudon 111

Lecourbe 77, 128

Léopold (archiduc) 65, 79

Levenhaupt 103, 104

Louis (archiduc) 135

Louis d’Ars 68, 69

Louis IX 60, 62

Louis VII 59

Louis XII 67

Louis XIV 81, 84, 85, 92, 93, 94, 100, 101, 105, 142

Louvois 85

Lucullus 33, 36, 37

Lutatius Catulus 36

Luxembourg 84, 85, 92, 93, 97

M

Mack 130

Magnac 94

Magon 31

Manilius 38

Mansfeld Ernest de 74

Marcellus 30

Mardonius 14

Marius 33, 34, 35, 36, 38, 40, 142

Marlborough 84, 93, 94, 95, 96, 97, 99, 100, 101, 105, 112, 113

Marmont 145, 146, 147, 148, 149

Marsin 95, 96, 98, 99

Masséna 114, 128, 129, 135, 136

Maurice de Saxe 105

Mazeppa 104

Mélander 81

Mélas 129

Mélédin 60

Memnon 21

Mercantin 122

Mercy 74, 78, 79, 93

Métellus 38, 39

Mithridate 33, 36, 37

Molard 68

Molitor 128

Montécuculli 85, 86, 90, 91, 94

Montluc 68, 69

Montpensier (Mademoiselle de) 82

Moreau 114, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 128, 129, 130, 132

Mortier 145, 146, 148, 149, 160

Mummolus 55

N

Napoléon 7, 19, 20, 22, 26, 41, 42, 43, 44, 49, 109, 113, 124, 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 159, 169, 189

Napoléon III 170, 181, 183

Nassau Maurice et Henri de 73, 74

Nauendorf 122, 123

Ney 114, 133, 140, 151, 152, 153, 154, 155

O

Olsuwief 144

Osmond 57

P

Pagan 84

Pagondas 16

Paul-Emile 29

Pélissier 168

Pépin le Bref 56

Perczel 163

Perdiccas 16

Périclès 14, 21

Pérignon 114

Pescaire 68

Petrasch 122

Philippe de Macédoine 18, 19, 60

Philippe VI 65

Philippe-Auguste 59

Philopœmen 24

Piccolomini 75, 77

Pichegru 114, 115, 116, 117, 118, 119

Pierre le Grand 103, 104, 105

Pompée 33, 36, 37, 39, 49

Porus (roi de l’Inde) 23

prince Alexandre de Hesse 172

prince de Bade 93, 94, 95, 97

prince de Cobourg 116

prince de Kaunitz 117

prince de Waldeck 92

prince de Windischgrætz 163

prince Eugène 84, 93, 94, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 105, 112, 113

prince Frédéric de Prusse 173

prince Gortschakoff 168

prince Henri de Prusse 111

prince Mentchikoff 168

prince Noir 66

prince royal de Prusse 173

Pyrrhus 26, 27

R

Radetzki 159, 160, 161, 162, 171

Raglan 168

Rainulfe 57

Ramming 174

Rantzau 75

Régulus 26, 32

Richard Cœur de Lion 59, 61

Rosenberg 135

S

Sacken 144

Saint-Arnaud de 168

Saint-Cyr 114, 120, 121, 122, 123

Saint-Priest 148

Saladin 59, 60

Salinator 31, 38

Schullembourg de 103

Schwarzenberg 140, 142, 143, 145, 148

Schwérin 107

Scipion 28

Scipion Emilien 33, 34

Scipion l’Africain 33

Seidlitz 110

Sempronius 28, 30

Sertorius 33, 36, 37, 38, 42

Silanus J. 35

Sonnaz 161

Soubise 109

Soult 114, 128

Souvarow 114, 128

Spinola 75

Starray 120

Suchet 129

Sylla 33, 35, 36, 38

T

Tallard 94, 95

Tancrède 57

Taxile 37

Thémistocle 14

Thielmann 152

Tigrane 37, 38

Tilly 74, 75, 76

Titurus Sabinus 44

Torstenson 74, 77, 78, 79

Turenne…74, 75, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 89, 90, 91, 92, 94, 97, 110, 112, 113

V

Varron 29

Vauban 84, 85, 86, 92, 93, 97

Vendôme 84, 93, 94, 97, 98, 100

Vercingétorix 44, 45, 46, 47, 56

Victor 145, 175

Villars 84, 93, 94, 101, 102, 105

Villeroy de 95, 96, 97, 98

Viriathe 33, 38

W

Waifre 56

Walstein 74, 75, 76

Wartensleben 120, 121

Welden 164

Wellington 147, 150, 151, 152, 153, 154

Werth Jean de 74, 79

Wimpffen 171, 184

Wintzingerode 142, 143, 145, 146

Witikind 56

Wrangel 79, 80, 81

Wurmser 125, 131

X

Xantippe 26, 27

Xénophon 13, 16, 17

Xerxès 14, 36

Y

Yorck 144, 145

Z

Ziethen 111, 145

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