Quels sont les éléments introduits dans l’art de la guerre ; quelles modifications ont-ils apportées dans l’application des principes ? Telle est la question qui se présente aujourd’hui avec son attachant intérêt comme avec ses réelles difficultés.
Les éléments nouveaux avec lesquels l’art doit compter désormais sont : la vapeur, l’électricité, l’artillerie rayée, les feux de mousqueterie à longue portée, la rapidité du tir, l’organisation militaire, ou plutôt la militarisation des peuples.
Quelques esprits, à notre avis exagérés, ont prétendu que le secret de la stratégie ne consisterait plus que dans les concentrations rapides que procurent la [206] vapeur et l’électricité, et dans la possession des voies de fer qui aboutissent au cœur des États. Appliquant à la tactique leurs prédictions stratégiques, ils affirmèrent que le règne des marches est passé comme celui des manœuvres, que les campagnes se décideront en quelques jours, et que la victoire appartiendra à celle des armées qui se montrera la plus nombreuse sur le champ de bataille, possédera le plus de munitions de guerre et les consommera le plus rapidement.
Les choses se passeront-elles ainsi ? et comment dégager de l’exagération le fond de vérité que contiennent ces principes ? Le moyen le plus fécond et le plus concluant est assurément l’examen réel du rôle qu’ont joué les éléments nouveaux dans les campagnes de Crimée, d’Italie et d’Allemagne. C’est, pensons-nous, parce que cet examen n’a été fait que superficiellement qu’on est arrivé à des généralités, à des conclusions extrêmes. Nous allons donc essayer de déduire, de ces belles campagnes, les vérités qui, loin de déprécier l’art de Napoléon, doivent lui donner plus d’éclat, en imprimant aux opérations militaires la sanction rapide et presque mathématique des moyens.
L’organisation de l’armée d’Égypte en 1798, celle de l’armée d’Afrique en 1830, avaient nécessité des [207] mois entiers. En 1854, des divisions complètes venant des points les plus éloignés de la France, arrivent constituées à Toulon et à Marseille, pendant que des régiments anglais, appelés du fond de l’Écosse, sont transportés comme par enchantement sur les bords de la Manche. Des routes préalables de 15 à 20 jours, les déchets et la fatigue qui en résultent, sont remplacés par quelques heures de chemin de fer qui déversent sur le littoral les régiments intacts et dispos d’une grande armée. La marine à vapeur, s’emparant ensuite de cette armée et de son immense matériel, les jette en moins de 15 jours à 800 lieues de la France devant un ennemi stupéfait. Les Russes, en effet, dépourvus de voles ferrées dans la partie méridionale de leur vaste empire, venant du Caucase, du fond de la Pologne ou des frontières de la Baltique, arrivaient fatigués, mal nourris, et réduits de moitié devant leurs ennemis nombreux et entourés des mille soins d’une administration intelligente.
Le siège de Sébastopol, qui suivit la victoire de l’Alma, fut au fond la lutte impuissante bien qu’honorable, des moyens anciens contre la vapeur. Pendant un an, toutes les troupes disponibles du czar furent dirigées sur ce centre de la domination russe en Orient, mais elles n’y arrivèrent qu’abîmées par le froid, les fatigues, les maladies, ne présentant en ligne que la moitié de leurs effectifs de départ, et affectées de cette lassitude morale qui tient aux distances. Les alliés au contraire, au moyen de leurs [208] belles flottes et de leurs marines marchandes convoyées par la vapeur, se recrutèrent de nouvelles divisions, reçurent à jour fixe tous les renforts et toutes les munitions nécessaires à ce siège mémorable, et cette force immense qu’excitaient en eux les applaudissements de leur patrie.
La campagne de Crimée n’avait employé que deux des éléments modernes, la vapeur et l’électricité ; la guerre d’Italie en introduisit un autre, l’artillerie rayée. Examinons pas à pas l’influence de chacune de ces données.
Le début de la campagne trouve l’armée française encore en deçà des Alpes : les Autrichiens prenant l’offensive, passent le Tessin, envahissent la Lomelline et menacent Turin. Déjà les esprits sont troublés dans l’état-major sarde ; mais bientôt la vapeur interpose son influence salutaire : 40 000 hommes (3e et 4e corps français), amenés par le chemin de fer de Suse, s’établissent à Valenza et à Casale, et portent l’armée sarde à 100 000 hommes, prêts à tomber par Casale sur le flanc de Giulay : cette concentration, due au maréchal Canrobert, sauve Turin en ramenant l’ennemi sur le Tessin.
Quelques jours après, le mouvement stratégique de l’empereur Napoléon, consistant à masser une forte [209] partie de l’armée alliée sur la gauche, c’est-à-dire à porter 100 000 Français de Voghera et de Valenza vers Novare, est favorisé par le chemin de fer de Valenza à Verceil. Pendant que ce trajet s’effectue, tous les vivres destinés aux deux armées combinées leur sont amenés dans leur nouvelle position par la voie de fer qui unit Turin et Verceil.
On doit conclure de ces deux exemples que les voies ferrées apportent un précieux appoint aux talents du stratégiste.
C’est après la bataille de Magenta qu’un côté spécial du rôle des chemins de fer en campagne se présente à l’attention des militaires : cette face de la question a une importance qui échappe trop souvent. Il s’agit de la rupture par l’ennemi des voies qui peuvent lui être nuisibles, rupture si facile par la mine et par la destruction du matériel. Ces accidents ont une extrême gravité et ils mettent à néant les plus beaux rêves, quand on ne peut les empêcher ou les réparer. Le chemin de fer de Turin à Milan, coupé à Verceil, à Magenta et sur d’autres points, tout le matériel enfermé dans Vérone présentèrent aux Français de grandes difficultés pour les transports de toute espèce nécessaires à une armée nombreuse et qui avait déjà combattu. Il fallut consacrer beaucoup de temps à la construction de wagons pour utiliser les voies de la Lombardie : aussi la rapidité de la marche des vainqueurs s’en ressentit-elle profondément.
La bataille de Solférino fut le baptême de l’artillerie [210] nouvelle, c’est-à-dire de l’artillerie rayée. La concentration de celle-ci en une seule grande batterie de 66 pièces et la ténacité de l’aile droite française amenèrent la défaite du comte Wimpffen, qui disposait pourtant de masses bien supérieures à celles des Français. Le nouvel engin des vainqueurs, traversant le champ de Médole, alla porter la mort jusque dans les réserves autrichiennes et fut un élément décisif de succès.
Enfin l’emploi de la télégraphie électrique a eu des applications dans la campagne de 1859, et l’immense importance de cette donnée, si précieuse dans les circonstances exceptionnelles, n’a pas besoin d’être appréciée : de même que la vapeur annule les distances, l’électricité dévore le temps, et qui ne sait que le temps est à la guerre la solution de toutes les questions.
La campagne de 1866, en Bohême, montre le rôle stratégique des chemins de fer toujours croissant. Les Prussiens, après l’invasion de la Saxe, firent consister leurs premiers soins à s’emparer de la vole de fer qui relie Dresde à Plauen ; précaution habile, car l’armée combinée pouvait de Hof jeter des masses sur leur flanc droit et même sur leurs derrières, tandis qu’ils pénétreraient en Bohême [211]. Le maréchal Benedek dut au chemin de fer d’Olmutz à Josephstadt de pouvoir renforcer les corps qui devaient assaillir l’armée du prince royal au débouché des montagnes. Ces renforts furent insuffisants pour assurer le succès général, mais ils amenèrent la possibilité d’une résistance honorable : la même voie permit en outre au maréchal de faire arriver ses réserves et d’opérer la concentration générale de son armée pour livrer la bataille de Sadowa.
Enfin, c’est dans cette campagne qu’appréciant avec justesse les immenses ressources des voies rapides, les Prussiens donnèrent les premiers l’exemple de l’organisation d’un personnel militaire chargé de réparer les dégâts causés à celles-ci par l’ennemi. Les situations de troupes de leurs armées présentent en effet des ingénieurs, des mécaniciens, des architectes et des pionniers attachés à chaque corps d’armée pour le service des chemins de fer : institution qui rendit de grands services et que les armées européennes imiteront certainement.
La guerre de Bohême a été grosse d’autres conséquences : nous citerons en première ligne l’immense réputation faite aux armes se chargeant par la culasse. Bien que le succès de la campagne ait été dû à l’excellence du plan général, on ne saurait contester la supériorité d’une tactique qui domine actuellement tous les hommes de guerre, et qui a sa base dans la rapidité du tir de l’infanterie prussienne.
Les guerres de Crimée et d’Italie avaient mis presque [212] en discrédit l’usage des feux autres que ceux des tirailleurs : les attaques à la baïonnette, qui avaient si bien réussi aux Français, avaient réuni des suffrages si nombreux, que l’emploi de l’arme blanche paraissait le dernier mot de la tactique. C’était un tort : le bon sens indiquait qu’une troupe confiante dans ses armes, qui attendrait une charge à la baïonnette pour la couvrir de ses feux et qui s’élancerait ensuite elle-même pour charger, devait avoir l’avantage. La campagne de 1866 a démontré la justesse de cette prévision : imitant une tactique que les champs de bataille d’Italie, si différents de ceux de la Bohême, avaient mise en faveur, les Autrichiens, après quelques instants d’un tir commencé de loin et sans fruit, voulurent marcher à la baïonnette contre les Prussiens, mais ceux-ci, ouvrant à bonne portée un feu que la rapidité et une instruction soignée sur le tir rendaient destructeur, décimèrent horriblement leurs colonnes et les contraignirent à une prompte retraite. Terrible dans la défensive, le fusil à aiguille ne le fut pas moins dans l’offensive : en effet, les bataillons prussiens s’avançaient bravement à l’attaque, s’arrêtaient et, après un feu violent et rapide, s’élançaient sur leurs ennemis que les balles et la mitraille avaient à moitié détruits. La distance moyenne à laquelle avait lieu ce feu préliminaire et décisif varia de 200 à 300 mètres, les tirailleurs seuls ouvraient le leur de beaucoup plus loin : des résultats hors de toute attente répondirent à cette nouvelle tactique qui paraît devoir proscrire le [213] tir aux grandes distances, si ce n’est dans le service des troupes légères. Il en résultera que les munitions que l’on dépenserait des deux côtés en pure perte, à 600 ou 800 mètres, on les utilisera à 250 ou 300 mètres, mais désormais d’une manière terrible. Le succès absolu sera évidemment au tir le plus rapide, si à cet avantage il joint celui du tir le plus juste : il nous paraît qu’il restera encore au tir le plus rapide, en admettant quelques imperfections dans la justesse, car aux petites distances, pourvu que les coups soient pointés horizontalement, ils trouveront des victimes assurées : en d’autres termes, dans les combats en ligne la vitesse du tir est devenue préférable à sa justesse absolue.
Les feux de mousqueterie, qui étaient jusqu’ici l’apanage de l’infanterie, semblent avoir gagné en partie la tactique de la cavalerie : des relations de cette courte guerre affirment que quelques régiments de cavalerie prussienne, munis de mousquets à aiguille, ayant à combattre la cavalerie autrichienne, firent deux ou trois décharges avant de mettre le sabre en main, et virent cet essai réussir complètement.
Il faut ajouter ici que l’artillerie elle-même, non contente d’avoir triplé ses portées, cherche à charger ses canons par la culasse afin d’accélérer son tir, et d’obtenir le plus rapidement possible l’effet qu’elle doit produire.
Après avoir indiqué l’influence de chacune des données nouvelles, il faut conclure sur celle de leur ensemble, afin de préciser autant que possible l’état actuel de l’art.
- Les chemins de fer sont des éléments stratégiques et tactiques de la plus haute importance, et dont le rôle doit se résumer ainsi : excellents pour concentrer en quelques heures, sur un point menacé ou important de la frontière, des masses qui y sont nécessaires ; lignes d’approvisionnements des bases d’opérations, et, quand c’est possible, de la partie de la ligne d’opérations située entre la base et l’armée ; d’un prix inestimable, lorsqu’une négligence heureuse met une armée en possession d’une ligne, ou d’un tronçon de ligne, qui permet de porter un corps considérable sur les flancs on les derrières de l’ennemi. Telles sont les grandes applications qu’on peut faire des voles ferrées ; mais dépasser ce but, croire à la permanence de ces dernières ou à la rapidité de leurs réparations, les prendre comme lignes d’opérations, compter sur elles d’une manière absolue, telles qu’elles figurent sur les cartes, nous paraît irréalisable et dangereux.
- La stratégie actuelle est celle que Napoléon nous a léguée ; elle est seulement enrichie des facilités que les chemins de fer mettent à sa disposition.
- La tactique du champ de bataille, c’est-à-dire la [215] grande tactique ou art des manœuvres devant l’ennemi, n’a pas varié non plus : les batailles, depuis 1815, ont toutes été décidées par les mêmes moyens que sous l’Empire ; ces moyens sont ou une attaque par une aile renforcée, le centre percé, une aile accablée rejetée sur le centre, l’une des ailes ou toutes deux débordées, etc.
- La tactique des armes doit aux découvertes modernes des modifications importantes qui peuvent être ainsi indiquées :
- Usage étendu des tirailleurs, rendus plus efficaces par la grande portée des armes à feu ;
- Effets désastreux de la mousqueterie ;
- Emploi de l’arme blanche, mais toujours après avoir été préparé par les feux ;
- Nécessité absolue d’éviter des ordres de bataille profonds, pour rendre moins cruels les ravages d’une artillerie dont le tir devient mathématique ;
- Urgence de dérober, sinon les lignes de bataille, au moins les réserves aux boulets, contre lesquels la distance ne garantit plus les dernières lignes et les parcs ;
- Utilité non amoindrie de la cavalerie, mais indispensable précaution de la masquer par des accidents de terrain, tant qu’elle ne doit pas charger. Peut-être cette arme est-elle appelée à faire usage des feux de mousqueterie, car la rapidité du tir pourrait compenser dans une certaine mesure l’incertitude qu’il présente pour le cavalier [216]. Nécessité de faire préparer les charges de la cavalerie sur l’infanterie par le canon, sous peine de ne pouvoir approcher de fantassins pouvant envoyer chacun dix balles en une minute.
- Augmentation de l’artillerie, dont l’importance sera décisive lorsqu’à la mobilité et aux énormes portées de ses pièces, elle pourra ajouter la vitesse du tir, au moyen du chargement par la culasse.
Avant de terminer cette étude il reste à donner la raison générale des armements que les grandes comme les plus petites nations opèrent à l’envi et que des institutions nouvelles tendent à rendre permanents.
La guerre se fera-t-elle à coups d’hommes et les peuples se donneront-ils rendez-vous sur les champs de bataille ? Verra-t-on des armées fortes de 500 000 hommes chacune, s’entrechoquer dans un effroyable duel ? Non assurément. Le commandement d’une masse de 250 000 hommes est déjà une charge bien lourde que personne ne sera tenté d’augmenter : quelles contrées, du reste, pourraient nourrir des réunions d’un million d’hommes ? Ce nombre déjà énorme de 250 000 combattants paraît donc être le maximum de force des armées, et la raison des sacrifices extraordinaires que s’imposent les peuples en ce moment est exclusivement défensive. En effet, les désastres de la Prusse en 1806, ceux non moins grands de l’Autriche en 1866, ont démontré l’urgence de fortes institutions militaires capables de donner au moment du danger non-seulement des hommes, mais [217] des soldats faits. Si après Iéna et Auerstaedt 200 000 hommes avaient défendu la ligne de l’Elbe, et si après Sadowa, 300 000 Hongrois et Allemands unis autour du drapeau autrichien, se fussent montrés pour couvrir Vienne et reconquérir la Bohême, les événements auraient pu avoir un tout autre dénouement. La question que tous les peuples veulent résoudre est donc de répandre dans les masses cet esprit militaire qui fait de chaque citoyen un vrai soldat. Pour les nations qui, comme la France, ne veulent pas tenir constamment sous les armes des populations amies des arts et vouées aux nobles occupations de la paix, la solution n’est pas autre part que dans l’éducation préalable et sérieuse du drapeau : il faut que le paysan de réserve, source féconde de nos armées, justIfie sans transition le mot de Sully, et que la main qui fait croître le froment du sol national ait appris à brandir la lance du Gaulois et la framée du Franc.
A
Abdérame 56
Abercrombie 114
Agésilas 18
Aiznadin 55
Albert (archiduc) 175, 176
Alègre d’ 68
Alexandre le Grand 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 36, 39, 49, 57, 77, 112
Alvinzy 114, 126, 127
Ambiorix 44
Amilcar Barca 27
Annibal 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 39, 49, 112, 113, 129
Annius 38
Antoine de Leyva 68
Aratus 24
Archelaüs 37
Asdrubal 27, 28, 30, 31
Attila 53
Auguste de Saxe (roi de Pologne) 103
Aurélitis Cotta 37
Aurélius Scaurus 35
Baner 74, 77
Barberousse Frédéric 59
Bayard 68, 69
Beaulieu…114, 124, 125, 150
Bélisaire 55
Bellegarde 128, 134, 135, 136
Belle-Isle 139
Bem 164
Benedek 170, 171, 172, 174, 175, 185
Bernard de Saxe-Weimar 74
Berthier 134
Bessus 23
Bevern 109
Blucher …139, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 150, 151, 152, 153
Bonaparte 113, 114, 124, 125, 126, 127, 129, 130, 143
Bouillon Godefroy de 58
Bournonville 88
Brandebourg (électeur de) 85, 88
Brasidas (général spartiate) 15, 16
Brown 108
Brunswick Christian de 74
Brutus 49
Buduognat 41
Bugeaud 165, 166
Bulow 142, 143, 145, 147, 151, 152
Camulogène 46
Canrobert 168, 183
Caprara 88
Carnot 114, 116, 117, 119, 121
Cassius 49
Cassivellanus 43
Catinat 84, 92, 93, 94, 97, 98
Caton 113
César Jules 20, 33, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 56, 57, 112, 113, 130
Chamillart 97, 98, 99
Charlemagne 20, 56, 57, 137
Charles (archiduc) 114, 119, 128, 130, 134, 135, 137
Charles d’Anjou 62
Charles le Téméraire 67
Charles Martel 55
Charles VIII 67, 69
Charles XII 20, 102, 103, 104, 105, 112, 113, 138
Charles-Albert (roi d’Italie) 159, 160, 161
Cialdini 175, 177
Cicéron 44
Clairfayt 114, 115, 116, 117, 119
Clam-Gallas 174
Cobourg 117, 118
Coehorn 84
Coligny 69
Colli 125, 150
Condé 69, 75, 77, 78, 79, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 91, 93, 97, 103, 112, 113, 119, 120
Conrad (empereur d’Allemagne) 58
Cormontaingne 84
Corréus 48
Créqui 84, 91, 97
Cyrus 16
Darius III 21, 22, 23
DariusIII 22
Daun 110, 111
Davidowich 126
Davout…114, 132, 134, 135, 137
Dembinski 163, 164
Démosthène 15, 16
Desaix 114, 122, 129
Desjardins 116, 117
Diebitsch 159
Don Juan d’Autriche 68
Dorilaüs 37
Drengo 57
Drouet d’Erlon 151, 153
Du Guesclin 66
duc d’Orléans 98
duc de Bavière 80
duc de Brunswick 113, 114, 115, 132
duc de Cobourg 116
duc de Guise 117
duc de Lorraine 81, 82, 83, 87, 89, 108, 109
Dumouriez 113, 114
Durando 161, 176
Elsnitz 129
Enghien comte d’ 68, 69, 77
Épaminondas 18
Farnèse Alexandre 68
Férino 122
Fiorella 125
Flaminius 28
Forey 170
Fouquet 110
François Ier 69
Frédéric (de Prusse dit le Grand) 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 133, 139, 174
Froelich 120
Fulvius 30, 35
Gaston de Foix 68, 69
Genséric 53
Georgey 163, 164
Giulay 169, 183
Glabrion 37
Gonzalve de Cordoue 68
Grouchy 151, 152, 153, 154, 155
Guébriant 75, 77
Guillaume d’Orange 85, 86, 87
Guiscard Robert 57
Gustave-Adolphe 20, 74, 75, 76, 84, 102, 107, 112, 113
Haynau 164
Henri IV 69, 84
Herwarth 173
Hiller 135, 136
Hoche 114, 115
Hocquincourt d’ 81, 82
Hohenzollern 135
Hotze 121, 128
Jomini 109
Jourdan 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121
Junius Péra 29
Kilig-Arslan 58
Kléber 58, 114
Kospoth 122
Kray 114, 121, 128, 129, 132
Kutusof 131, 138
La Feuillade 97, 98, 99, 106
La Palisse 69
La Trémoille 69
Labiénus 41, 44, 45, 46
Lannes 114, 133, 135, 136
Latour 120, 121, 122
Laudon 111
Lecourbe 77, 128
Léopold (archiduc) 65, 79
Levenhaupt 103, 104
Louis (archiduc) 135
Louis d’Ars 68, 69
Louis IX 60, 62
Louis VII 59
Louis XII 67
Louis XIV 81, 84, 85, 92, 93, 94, 100, 101, 105, 142
Louvois 85
Lucullus 33, 36, 37
Lutatius Catulus 36
Luxembourg 84, 85, 92, 93, 97
Magnac 94
Magon 31
Manilius 38
Mansfeld Ernest de 74
Marcellus 30
Mardonius 14
Marius 33, 34, 35, 36, 38, 40, 142
Marlborough 84, 93, 94, 95, 96, 97, 99, 100, 101, 105, 112, 113
Marmont 145, 146, 147, 148, 149
Marsin 95, 96, 98, 99
Masséna 114, 128, 129, 135, 136
Maurice de Saxe 105
Mazeppa 104
Mélander 81
Mélas 129
Mélédin 60
Memnon 21
Mercantin 122
Mercy 74, 78, 79, 93
Métellus 38, 39
Mithridate 33, 36, 37
Molard 68
Molitor 128
Montécuculli 85, 86, 90, 91, 94
Montluc 68, 69
Montpensier (Mademoiselle de) 82
Moreau 114, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 128, 129, 130, 132
Mortier 145, 146, 148, 149, 160
Mummolus 55
Napoléon III 170, 181, 183
Nassau Maurice et Henri de 73, 74
Nauendorf 122, 123
Ney 114, 133, 140, 151, 152, 153, 154, 155
Osmond 57
Pagondas 16
Paul-Emile 29
Pélissier 168
Pépin le Bref 56
Perczel 163
Perdiccas 16
Périclès 14, 21
Pérignon 114
Pescaire 68
Petrasch 122
Philippe de Macédoine 18, 19, 60
Philippe VI 65
Philippe-Auguste 59
Philopœmen 24
Piccolomini 75, 77
Pichegru 114, 115, 116, 117, 118, 119
Pierre le Grand 103, 104, 105
Pompée 33, 36, 37, 39, 49
Porus (roi de l’Inde) 23
prince Alexandre de Hesse 172
prince de Bade 93, 94, 95, 97
prince de Cobourg 116
prince de Kaunitz 117
prince de Waldeck 92
prince de Windischgrætz 163
prince Eugène 84, 93, 94, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 105, 112, 113
prince Frédéric de Prusse 173
prince Gortschakoff 168
prince Henri de Prusse 111
prince Mentchikoff 168
prince Noir 66
prince royal de Prusse 173
Pyrrhus 26, 27
Raglan 168
Rainulfe 57
Ramming 174
Rantzau 75
Régulus 26, 32
Richard Cœur de Lion 59, 61
Rosenberg 135
Saint-Arnaud de 168
Saint-Cyr 114, 120, 121, 122, 123
Saint-Priest 148
Saladin 59, 60
Salinator 31, 38
Schullembourg de 103
Schwarzenberg 140, 142, 143, 145, 148
Schwérin 107
Scipion 28
Scipion Emilien 33, 34
Scipion l’Africain 33
Seidlitz 110
Sempronius 28, 30
Sertorius 33, 36, 37, 38, 42
Silanus J. 35
Sonnaz 161
Soubise 109
Soult 114, 128
Souvarow 114, 128
Spinola 75
Starray 120
Suchet 129
Sylla 33, 35, 36, 38
Tancrède 57
Taxile 37
Thémistocle 14
Thielmann 152
Tigrane 37, 38
Tilly 74, 75, 76
Titurus Sabinus 44
Torstenson 74, 77, 78, 79
Turenne…74, 75, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 89, 90, 91, 92, 94, 97, 110, 112, 113
Vauban 84, 85, 86, 92, 93, 97
Vendôme 84, 93, 94, 97, 98, 100
Vercingétorix 44, 45, 46, 47, 56
Victor 145, 175
Villars 84, 93, 94, 101, 102, 105
Villeroy de 95, 96, 97, 98
Viriathe 33, 38
Walstein 74, 75, 76
Wartensleben 120, 121
Welden 164
Wellington 147, 150, 151, 152, 153, 154
Werth Jean de 74, 79
Wimpffen 171, 184
Wintzingerode 142, 143, 145, 146
Witikind 56
Wrangel 79, 80, 81
Wurmser 125, 131
Xénophon 13, 16, 17
Xerxès 14, 36