-
Défense et illustration de l'enseignement de la stratégie
-
* * *
-
Les chercheurs de l'ISC
-
* * *
-
Nos dernières publications
-
-
-
-
-
Retour sur le colloque du 20 mai
Retour en images sur le colloque sur l’œuvre et l’héritage du général Ailleret, premier chef d’état-major des armées de la Ve République, organisé par l’Institut de stratégie comparée (ISC), avec l’appui de la direction de l’enseignement militaire supérieur du 20 mai 2021.
Publié dans Uncategorized
Commentaires fermés sur Retour sur le colloque du 20 mai
Le général Ailleret et la modernisation des armées françaises
Le colloque « Le général Ailleret et la modernisation des armées françaises » aura lieu à l’amphithéâtre Desvallières de l’Ecole militaire le 20 mai de 9h à 16h45.
Attention, l’inscription en ligne est obligatoire.
Tous les renseignements et le programme ici !
Publié dans Uncategorized
Commentaires fermés sur Le général Ailleret et la modernisation des armées françaises
Introduction
Georges-Henri Soutou, de l’Institut
La Guerre de 1870-1871 fait depuis peu l’objet d’une véritable renaissance historiographique mais aussi mémorielle, comme en témoignent de nombreuses publications et manifestations, dont d’ailleurs ce présent colloque, fort bien conçu et organisé par le Comité Histoire de l’École de guerre.
Et pour cause : ce fut la première guerre moderne (après certes la Guerre de Sécession) avec processus de mobilisation organisé, chemins de fer, télégraphe, fusil à répétition, artillerie moderne. Et la première guerre menée sous la responsabilité de l’état-major prussien et de son chef Moltke, après le rodage de la guerre contre l’Autriche en 1866. Avec plans, organisation minutieuse, et tout un vocabulaire (le « Schwerpunkt » !) qui marquera tous les états-majors par la suite, tant les « demi-dieux », les hommes « aux bandes rouges » frappèrent les esprits, ainsi que tous les stratèges. Hélas ce fut unilatéral. Mais les Français créèrent en 1876 leur propre École supérieure de guerre, différente de la Kriegsakademie de Berlin mais avec la même fonction, unissant réflexion stratégique et commandement opérationnel : la leçon avait été comprise.
Mais justement on réalise maintenant que la guerre de 1870 a connu deux phases et comporte des leçons plus diversifiées qu’on ne le pense parfois. À la phase rapide, « opérative », qui se termine à Sedan, succède la « Défense nationale », très mauvaise surprise pour les Allemands, les conduisant à des opérations lentes et pénibles, y compris des phénomènes de francs-tireurs qui seront un traumatisme et une obsession aux conséquences tragiques en 1914.
Moltke lui-même comprit ces deux visages de la guerre : il en tira la leçon pour ses compatriotes, il surmonta sa victoire de 1870, il proclama qu’une stratégie défensive intelligente, jouant sur les lignes intérieures pour « balancer » les forces entre les deux adversaires prévisibles d’une prochaine guerre, le russe et le français, serait sans doute la plus appropriée à un Reich désormais au centre de l’Europe, à une puissance allemande « saturée » comme disait Bismarck.
Il ne fut pas suivi par ces successeurs, qui en 1914 jouèrent l’offensive en laissant la bride sur le cou aux commandants des différentes armées. Mais les Français avaient compris que ce qui avait réussi en 1870 pourrait échouer devant une armée française de bien meilleure qualité, et que la « liberté prussienne » de 1870 pourrait devenir manque de coordination et désordre, ce qui fut le cas à la Marne. C’est dire la richesse des leçons de 1870-1871.
Mais la guerre de 1870 est également une étape essentielle dans l’unification de l’Allemagne. Celle-ci correspondait à un mouvement politique et psychologique profond depuis 1813, hostile à la France et à la Révolution. Les dirigeants français de l’époque ont sous-estimé la force de ce courant, et trop pensé que « les Allemagnes » feraient échouer les plans de Berlin. Ils se sentaient à tort confortés dans leur point de vue par la guerre de 1866, qui avait opposé la Prusse à l’Autriche et aux États du Sud de l’Allemagne. Mais la guerre franco-allemande accompagna l’unification morale du pays, avec un profond sentiment de revanche historique.
Napoléon III fut à peu près le seul à Paris à comprendre que l’unification bismarckienne était encore un moindre mal. En effet le chancelier avait choisi la solution « petite-allemande », sans Vienne, alors que les patriotes allemands voulaient une Grande Allemagne, incluant l’empire autrichien, y compris ses terres slaves et magyares. On aurait dans ce cas vu naître un colosse de 70 millions d’habitants, au lieu des 40 du Reich bismarckien. Mais la Stimmung germanique était très militante : il suffit de lire les Mémoires d’un prisonnier en France du grand écrivain Theodore Fontane, qui se « promenait » en France en arrière du front et fut quand même finalement arrêté par la gendarmerie (il faisait en fait du renseignement) pour s’en rendre compte. Or, c’est un romancier considéré aujourd’hui, dans notre époque libérale et inclusive, comme l’un des rares « récupérables » de la littérature allemande de l’époque…
Ceci dit, le nouveau Reich est loin d’être réellement unitaire, par certains côtés c’est encore largement une confédération. L’« empereur allemand » (et non pas justement l’empereur d’Allemagne !) est proclamé le 10 janvier dans la galerie des Glaces à Versailles, donc en terre étrangère, ce qui est particulier, mais Guillaume Ier n’est pas vraiment content : il se considère d’abord comme roi de Prusse. Il faudra la Grande Guerre pour parachever l’unité sur le plan institutionnel et administratif, quand on admit que « le droit du Reich était supérieur au droit des États ».
Les réactions françaises ont été contrastées. Certes, l’époque était à l’optimisme pacifiste, et la chute fut rude. Mais il ne faut pas penser que la « Déesse Revanche » évoquée par Charles Maurras ait triomphé, en tout cas pas avant les années 1900 et encore pas universellement ! Les provinces éloignées des champs de bataille de 1870-1871 sont restées très calmes, les élites dans l’ensemble modérées sur le plan international. La seule chose indiscutable, c’est que dans bien des domaines (armée, universités…) l’Allemagne fut prise comme modèle : beaucoup d’institutions furent réformées ou créées avec l’exemple allemand à l’esprit, comme l’École Supérieure de Guerre en 1876 ! Mais un exemple adapté à la situation française et pas servilement transposé.
Cependant les relations de toute nature furent reprises très vite avec l’Allemagne, sur les plans industriel, bancaire, culturel (y compris l’Exposition universelle à Paris en 1878, à laquelle les Allemands participèrent sans problème). On ne cessa jamais de jouer Wagner. Tout cela sera impensable après 1919.
En même temps, à plus long terme, la guerre provoqua l’apparition de sentiments nouveaux : « La dernière classe » ou encore d’autres parmi les Contes du Lundi, d’Alphonse Daudet, La Débâcle de Zola, le monument aux morts de Paray-le-Monial (l’un des premiers, qui désormais commémore non seulement 1870, mais aussi 1914, 1939, et les « guerres de décolonisation ») évoquent une vision nouvelle de la guerre : on ne célèbre plus seulement les chefs héroïques, mais tous les combattants, désormais individualisés, et aussi les civils victimes de la guerre. Cela correspond aussi à une nouvelle définition du patriotisme, moins idéologique, plus charnelle (« La Terre et les morts », de Barrès). Cela annonce une nouvelle conscience nationale, qui passera au premier plan en 1914-1918.
Dernier domaine où les historiens renouvellent leur approche de la guerre franco-prussienne : son impact sur l’évolution du système européen. Du Congrès de Paris de 1856 à 1870, Paris en occupait le centre. De 1871 à 1914, c’était Berlin. Ce fut la conséquence majeure de 1870. Mais le « concert européen » changea alors de sens. Depuis 1815 et le Congrès de Vienne, il était entendu qu’il n’y aurait pas d’alliance en temps de paix, car les grandes puissances devaient maintenir entre elles un « concert » (c’est-à-dire une concertation) permanent pour gérer le système et ses crises. Certes, la guerre restait licite quand la négociation avait échoué, mais le système veillait à maintenir le conflit circonscrit. Ce fut ce qui se passa en 1870 : les autres puissances laissèrent la France et la Prusse s’expliquer. C’était Paris qui avait déclaré la guerre, et la France avait fait la guerre à la Russie en Crimée en 1854, à l’Autriche en 1859, et elle avait inquiété la Grande-Bretagne en 1869 en évoquant des visées sur le Luxembourg et la Belgique. Il lui arriva donc la même chose qu’en 1840 : l’Europe tomba d’accord pour que soit ramené à plus de réserve le perturbateur à répétition depuis 1789. Et l’unification allemande, encore considérée avec inquiétude par les puissances européennes en 1848-1849, lors du « Printemps des peuples », est désormais acceptée et reconnue par les Puissances lors du Congrès de Londres, fin janvier 1871 (en l’absence de la France).
Mais Bismarck, obsédé au-delà du raisonnable par une possible « revanche » française, va briser un tabou : il va constituer dès 1873 une alliance permanente dès le temps de paix, l’« Entente des Trois empereurs ». Mais en réaction et de fil en aiguille cela conduisit à la division de l’Europe entre deux systèmes d’alliance : la Triplice autour de Berlin, la Triple Entente entre la France, la Russie et le Royaume-Uni. La scène était prête pour 1914. « Ceux de 14 » étaient conscients de ce retour, et étaient obsédés par les souvenirs de 1870.
Publié dans Uncategorized
Commentaires fermés sur Introduction
Préface. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 : penser la guerre en 2023 ?
Stéphane Faudais et Simon Ledoux
La scolarité à l’École de guerre offre de très nombreuses opportunités d’ouverture sur le monde aux officiers-stagiaires français et internationaux qui la rejoignent pour une année d’études. Il leur est notamment proposé de s’investir dans des comités de réflexion aux thématiques variées : stratégie, dissuasion, histoire, debating… Ces comités permettent de mettre en œuvre deux autres principes pédagogiques de l’École : personnalisation et responsabilisation.
Aussi, le 29 septembre 2020, quinze stagiaires français et originaires de pays amis, de la 28e promotion, se sont réunis pour la première fois au sein du comité « Histoire », dans l’optique d’approfondir leurs réflexions de futurs chefs au travers d’études historiques. La notion de guerre de haute intensité étant revenue sur le devant de la scène et le calendrier des commémorations se rappelant à nous, le comité a choisi d’étudier la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Encadré conjointement par le colonel Stéphane Faudais, docteur en histoire et directeur du département Histoire, géopolitique et stratégie de l’École de guerre et par madame Isabelle Davion, maîtresse de conférences hors-classe de Sorbonne Université, le comité a souhaité concrétiser ses travaux de l’année par la conception et la réalisation de deux activités de fin de scolarité, à destination de la promotion toute entière.
En premier lieu, l’École a souhaité organiser un colloque, afin de partager ses réflexions historiques, géopolitiques et stratégiques – les trois domaines s’enrichissant mutuellement tout au long de la scolarité –. Et y associer, comme intervenants, des universitaires mais aussi des chercheurs, civils et militaires. Bénéficiant du réseau professionnel de son équipe pédagogique, le comité a profité, tout au long de l’année, de l’éclairage de spécialistes du xixe siècle et du conflit franco-prussien. La qualité des échanges et la richesse des enseignements tirés de la période, pour des officiers appelés à rejoindre le haut encadrement militaire, ont conforté leur choix d’étudier ce conflit majeur.
En second lieu, profitant de la proximité de sites historiques parisiens et d’expositions permanentes et temporaires sur le thème de la guerre, le comité a également conçu un battlefield tour tout à fait inédit, centré sur le siège de Paris à l’hiver 1870, afin de permettre une véritable immersion de ses participants.
Dans un esprit d’ouverture, le comité a souhaité renforcer le lien qui unit l’École de guerre au monde universitaire en délocalisant le colloque en Sorbonne et en le transformant en une véritable journée d’étude, exercice exigeant pour les intervenants et extrêmement profitable pour un auditoire cherchant à dépasser le stade de la vulgarisation. Placés sous la férule du professeur Georges-Henri Soutou, professeur émérite de Sorbonne Université, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, onze officiers et professeurs des universités et de l’enseignement supérieur, reconnus dans le monde universitaire, en France comme à l’international, pour leur expertise sur la période, sont intervenus.
Le projet présenté. Bien qu’il n’y ait pas, par nature, de déterminisme historique, le comité s’est interrogé sur les causes du changement de paradigme entre les années précédant une guerre de haute intensité et l’arrivée subite de celle-ci au milieu des populations. À l’heure où sont rédigées ces lignes, l’actualité montre une relative similitude entre l’Europe de 1870-1871 et celle de 2023. Le spectre de la guerre, oublié pendant des décennies de paix relative, resurgit quasiment sans prévenir, malgré des signaux faibles qu’il fallait savoir interpréter.
L’objectif de cette journée d’étude n’était pas tant l’évocation de « l’histoire-bataille » que l’étude de « la guerre » dans sa globalité, du phénomène guerrier en tant qu’activité humaine. Aussi, consécutivement à de très riches échanges avec un collège des « dix-neuviémistes » et à l’aune de ses propres réflexions, le comité a avancé la thèse selon laquelle la guerre franco-prussienne de 1870-1871 constituait la matrice de la guerre moderne. En effet, si la guerre américaine de Sécession constitue la première guerre moderne par bien des aspects (logistique, renseignement, innovation), elle reste avant tout une guerre civile au retentissement mondial limité. La guerre franco-prussienne, elle, est un conflit moderne d’ampleur inégalée entre puissances européennes à la fin du xixe siècle. Elle bouscule l’ordre westphalien établi sur le Vieux continent depuis la fin du xviie siècle. Parce que cette première guerre entre les empires français et prussien définit ce que seront les conflits modernes, au milieu et avec les populations civiles, le terme de « matrice », qui désigne un élément qui fournit une structure, qui sert à reproduire ou à construire, s’applique parfaitement à la guerre de 1870-1871.
Après l’introduction du professeur Georges-Henri Soutou sur l’actualité et la richesse des enseignements proposés par l’étude de ce conflit, quatre thématiques sont successivement abordées, apportant chacune des éléments de réflexion sur le caractère matriciel de cette guerre.
La première thématique, intitulée « La fin des illusions françaises », rappelle le contexte dans lequel débute le conflit franco-prussien, à l’été 1870, ainsi que les causes de la défaite militaire française. Le propos introductif du professeur Éric Anceau, maître de conférences habilité à diriger des recherches à Sorbonne Université et spécialiste de l’histoire politique et sociale de la France et de l’Europe contemporaine, est intitulé « Aux origines de la guerre de 1870 ». Il présente les causes profondes de ce conflit. Puis, le colonel Stéphane Faudais, docteur en histoire, au cours de son exposé « L’illusion de la France qui gagne », propose des clés de compréhension des forces et des faiblesses de l’armée du Second Empire. Enfin, le colonel Thierry Noulens, délégué militaire départemental du Calvados et chercheur associé au laboratoire Histoire, territoires, mémoires de l’université Caen Normandie, expose l’une des principales causes de la défaite française dans son allocution intitulée « La grande désillusion : la planification française à l’épreuve du conflit franco-prussien ».
La deuxième thématique aborde la guerre franco-prussienne dans le contexte international. L’objectif de cette séquence vise à élargir la vision du conflit au travers de l’étude de la participation des volontaires étrangers, de l’analyse du point de vue allemand, et, plus largement, de l’impact du conflit sur le système international. Le professeur agrégé d’histoire Jean-Philippe Namont enseigne en classes préparatoires et est chargé de missions d’inspection au rectorat de Paris. Spécialiste des relations franco-tchécoslovaques et de l’immigration tchèque en France, c’est à ce titre qu’il évoque le rôle des volontaires étrangers dans la défense de Paris, à travers l’exemple de la Légion des Amis de la France. La professeure Linn Sackarnd est diplômée en études pluridisciplinaires sur la France contemporaine à l’université libre de Berlin, mais aussi documentaliste et réalisatrice de documentaires historiques pour la chaine Arte. Son propos intitulé « Planifier, improviser, intriguer – l’état-major prussien en 1870/1871 » vise à faire connaître la complexité de cet organisme souvent considéré comme l’artisan principal de la victoire prussienne.
La troisième thématique présente le nouveau type de guerre qui se déroule sur le sol européen et les enjeux associés, mettant en lumière des ruptures et des évolutions importantes. Michel Goya, ancien officier des Troupes de marine, est docteur en histoire moderne et contemporaine. Spécialiste de l’histoire de l’innovation militaire, il aborde ce thème dans le contexte de la guerre franco-prussienne. Gérald Arboit est docteur en histoire contemporaine habilité à diriger des recherches et chercheur associé à l’unité mixte de recherche Sorbonne – Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe. « Le renseignement, un impensé historique : reconnaissance, espionnage, opérations spéciales » est le titre de son propos, dont l’objectif est de présenter les évolutions apportées par ce conflit dans le domaine crucial du renseignement. Daniel Palmieri est spécialiste de l’histoire de l’humanitaire et responsable du service des archives du Comité international de la Croix-Rouge. Son intervention s’intitule « Les bénéfices du sang ? Humanitaire, droit et neutralité après la guerre de 1870-1871 », dans laquelle il aborde les apports du conflit en matière de droit humanitaire.
La dernière thématique traite des conséquences de la guerre pour la France sous deux angles particuliers : la pensée du futur maréchal Foch et l’art. Le professeur Martin Motte est directeur d’étude à l’École pratique des hautes études et responsable du cours de stratégie à l’École de guerre. Il expose les conséquences de la guerre du point de vue militaire français à travers l’exemple particulier du maréchal Foch. Le professeur François Robichon enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’université de Lille ; il aborde les conséquences de la guerre et le poids de la mémoire du conflit à travers la représentation artistique de la guerre de 1870 à 1914.
Pour conclure, nous faut remercier la Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien pour leur soutien à l’organisation de cette journée, mais aussi l’Institut de Stratégie Comparée d’avoir accepté de publier ces travaux.
Publié dans Uncategorized
Commentaires fermés sur Préface. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 : penser la guerre en 2023 ?
Actes du Colloque 1870 : matrice de la guerre moderne
Isabelle Davion et Stéphane Faudais (Dir.)
Avec le soutien de la Fondation Napoléon, du souvenir napoléonien et de l’Ecole de guerre
Table des matières
Préface. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 : penser la guerre en 2023 ?
Stéphane Faudais et Simon Ledoux
Introduction
Georges-Henri Soutou, de l’Institut
Les origines de la guerre de 1870
Éric Anceau
Comment éviter d’être surpris par une soudaine bascule d’intensité de la guerre ? Le contre exemple de 1870
Stéphane Faudais
Le plan d’opérations français en 1870 ou la grande illusion
Thierry Noulens
Les étrangers de la défense de Paris. L’exemple de la Légion des Amis de la France
Jean-Philippe Namont
Planifier, improviser, intriguer : l’état-major prussien 1870-1871
Linn Sackarnd
Les innovations à l’époque de la guerre de 1870
Michel Goya
Le renseignement, un impensé historique. Reconnaissances, espionnage, opérations spéciales
Gérald Arboit
Des progrès au prix du sang. Humanitaire, droit et neutralité après la guerre de 1870-1871
Daniel Palmieri
Un Polybe français ? Foch et la guerre de 1870
Martin Motte
Une peinture de la guerre « moderne » de 1870, un enjeu difficile
François Robichon
La marine française et la guerre franco-allemande de 1870-1871
Michèle Battesti
Publié dans Uncategorized
Commentaires fermés sur Actes du Colloque 1870 : matrice de la guerre moderne