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Bède évoque plus loin d’après Végèce l’action de la Lune sur la mer9.
À partir du xiie siècle, on retrouve les passages de Végèce sur la navigation cités dans les traités politiques ou les encyclopédies (specula). Ainsi, Jean de Salisbury (v. 1115-1180), dans son Policraticus (1159), évoque certains préceptes de Végèce sur le recrutement et l’entraînement, mais aussi les considérations météorologiques sur les signes annonciateurs de la tempête. Le Speculum majus ou triplex de Vincent de Beauvais (v. 1190-1264), lecteur à l’abbaye de Royaumont, recopie intégralement Végèce sur l’art militaire et naval. Gilles de Rome ou Egidio Colonna (1243 ou 1247-1317), précepteur de Philippe le Bel, essaie d’imiter Jean de Salisbury et intègre Végèce dans le Livre III de son De regimine principum. À la fin d’une longue paraphrase, il rappelle les conseils de Végèce sur la coupe des bois, recommande de s’armer plus lourdement que sur terre et d’utiliser de l’huile incendiaire. Il préconise aussi l’usage de poutres ferrées pour crever le pont des navires, des faux pour scier les cordages. Philippe Éléphant, un clerc anglais qui enseigne à Toulouse vers 1355-1356, intègre dans son Ethica de conception aristotélicienne quatre chapitres sur l’art de la guerre inspirés de Végèce ; le dernier traite des guerres civiles et navales.
Au xve siècle, l’enseignement naval de Végèce n’est pas perdu. Christine de Pisan (v. 1364-1430), dans son Livre des fais d’armes et de chevalerie (1410), emprunte à Végèce ses préceptes sur la guerre navale et ne voit pas le parti d’une artillerie embarquée10. Plus expérimenté dans l’art de la guerre, Jean de Bueil (v. 1404-1477), chevalier accompli et amiral de France (1450), dans son traité d’éducation militaire intitulé Le Jouvencel (rédigé entre 1461 et 1468), plaque les règles de construction des navires et de navigation établies par Végèce :
Je vous veux parler du fait de la mer et premièrement de la façon des nefs et gallées [galères]. C’est à savoir que en mars ni en avril que les arbres ont grand abondance d’humeur [sève] ne doivent être les arbres coupés pour nefs faire, mais en juillet et en août lorsque l’humeur des arbres commence à sécher… A clouer les aiz [planches] des nefs valent mieux clous d’airain que de fer… Item, que ceux qui par mer veulent aller soit en armée ou en quelque autre affaire se doivent singulièrement pourvoir de bons mariniers experts et maîtres en cet office et qui sachent connaître tous les vents, tous les ports et passages, et bien sachent connaître en la terre et les signes et étoiles du ciel, les signes qui démontrent fortune de mer… Et soient tous maîtres de gouverner leurs voiles, tirer les cordes à point et lâcher, ancrer et désancrer, si le besoin est11.
L’importance de Végèce dans la formation du chef de guerre médiéval est à souligner12, encore plus dans la guerre sur mer qu’au sujet des opérations terrestres. En effet, les amiraux Jean de Vienne, originaire de Franche-Comté (région française la plus éloignée de la mer), ou Jean de Bueil, Tourangeau dont le parcours militaire évoque Du Guesclin, n’ont pas de culture maritime. Végèce leur fournit des connaissances techniques de base qui satisfont au commandement.
Mais ces informations techniques sont également reconnues par des ingénieurs italiens de la Renaissance comme Roberto Valturio de Rimini (?-ap. 1482). Il est l’auteur lui aussi d’un De re militari, imprimé en 1472 à Vérone et richement illustré, qui connaît un véritable succès d’édition entre 1483 et 155513. Il est l’un des auteurs les plus représentatifs de la culture technique de la Renaissance et ne voit pas d’inconvénient à reprendre ce qu’écrit Végèce sur les machines de siège ou la coupe des bois pour la construction navale14.
En définitive, Végèce n’est pas un stratégiste, même s’il aborde la stratégie des moyens. Si le stratège, au sens étymologique, était celui qui plaçait des troupes (ou des navires), Végèce ne l’est qu’en ce sens. Il propose des techniques pour faire la guerre avec les moyens de son temps, mais n’aborde jamais la stratégie, c’est-à-dire le contingent. Végèce est donc plutôt un tacticien naval.
L’approche pragmatique : le rapport d’un conseiller du roi de France (1339)
Vers la fin du xiiie siècle et dans la première moitié du xive siècle, les rixes entre pêcheurs français et anglais sont endémiques et peuvent dégénérer en expéditions sur les ports ennemis, alors qu’officiellement la paix règne entre les deux royaumes ! Ces rivalités se sont poursuivies jusqu’au xve siècle, même après la « fin » historiographique de la guerre de Cent Ans, en 1453. Le compte rendu d’une enquête établie par Jehan Toustain, seigneur de Bléville, et Jehan de Monstirevillier, commissaires du roi, rapporte les méfaits causés en juin 1470 dans le pays de Caux par une flottille anglo-bourguignonne15. Cette piraterie côtière trouve son explication dans la rivalité économique.
Le seul exemple d’une réflexion de stratégie va dans ce sens, mais dépasse de loin le cadre de la piraterie côtière ou de la guerre de course. Il s’agit du rapport anonyme établi en 1339 par un conseiller du roi de France, alors Philippe VI de Valois, dans les premières années de la guerre de Cent Ans [Le texte a été adapté du moyen français] :
Il semble que le roi pourra battre la flotte d’Angleterre de trois façons.
La première, parce que le royaume d’Angleterre ne peut subsister sans sel : or ils doivent venir le chercher en Bretagne et en Poitou une fois par an ; ils le font vers mi-juillet et la mi-août. Si on avait à ce moment-là un bon et fort navire pour les attaquer quand ils sont chargés, on pourrait les battre, car un navire tout prêt peut en battre dix autres.
De la même façon, les Anglais doivent une fois par an aller chercher les vins de Gascogne et on pourrait agir de la même façon que ci-dessus.
Chaque année, le jour de la Saint-Michel [29 septembre], s’assemblent devant Guernesey à peu près 6 000 petits bateaux de pêcheurs venant de plusieurs pays ; parmi eux il y a bien près de 1 000 bateaux anglais, avec 15 hommes à bord. Ils portent tout le hareng qu’ils pêchent chaque jour à Guernesey. Si l’on investissait autant par mois que pour les navires des Guelfes et des Gibelins, on trouverait bien moyen de détruire les bateaux anglais et ainsi le roi d’Angleterre aurait perdu les gens qui l’aident pour sa marine, les bateaux ainsi que le profit que l’Angleterre tire de cette pêche qui est bien de 300 000 livres par an et plus. On pourrait même aller de cet endroit en Angleterre, pour faire plus de dégât encore que par la destruction des bateaux. De plus, si le comte de Hainaut se montrait hostile, on pourrait détruire des navires de son pays autant que des anglais ou des flamands, car ils viennent tous en même temps pour cette pêche. Et si le roi le voulait, on pourrait aller en Écosse, pour aider les Écossais dans le même voyage, ou bien encore en rêvenant par le Poitou, pour rencontrer la flotte anglaise et en pillant. Au cas où le roi voudrait qu’on prenne la décision d’aller à Guernesey, il faudrait qu’il le fît savoir avant la fin du mois d’août et qu’il donnât l’ordre de préparer les deniers et de les envoyer dans les 15 jours avant la fin de septembre.
Note : les navires des Gibelins avaient à l’origine commencé à se diriger à la fin de cette saison vers l’île de Jersey ; et ils l’auraient fait s’ils n’avaient changé leur direction avec tous leurs navires vides pour les ramener chargés de laines, dont le roi d’Angleterre a bien retiré 5 000 livres 16.
Ce projet de campagne navale n’est pas appliqué. Il intervient avant que les opérations militaires de la guerre de Cent Ans17 ne commencent réellement (chevauchée anglaise dans le Cambrésis en septembre 1339 où les deux camps évitent le combat). À ce stade, la maîtrise navale de la Manche conditionne le déroulement ultérieur du conflit, ce que l’auteur du rapport comprend bien, les états-majors respectifs aussi. L’année suivante (1340) voit le désastre de l’Écluse (ou Sluys) où la flotte française de la Manche est anéantie par les Anglais. Edouard III peut alors proclamer : « De cette façon la traversée de la mer sera désormais assurée pour notre fidèle peuple et de nombreux autres bénéfices vont nous échoir ainsi qu’à notre fidèle peuple« . Toutefois, même si les événements ont tourné autrement, le rapport de 1339 est exemplaire d’un raisonnement stratégique : détermination des objectifs, zones et calendrier des opérations, moyens et financement, pour finir exploitation à travers des objectifs secondaires (sédition écossaise ou destruction de la flotte anglaise du golfe de Gascogne). Fidèle à la tradition de stratégie indirecte des xive-xve siècles, ce rapport propose un blocus maritime complet de l’Angleterre. Les trois axes de ce blocus sont le sel de Bretagne (produit nécessaire pour conditionner le poisson et la viande), le vin (alors clairet et plus salubre que l’eau) et la flotte de pêche (cœur de la marine anglaise). La destruction des marins-pêcheurs anglais est le principal objectif de cette campagne à une époque où il n’existe pratiquement pas de marine régulière. Une fois atteint, cet objectif permettrait d’atteindre tous les autres. Par ailleurs, la culture maritime anglaise serait éradiquée pour de nombreuses années.
Ce rapport de 1339 intègre une vision géopolitique de son temps en évoquant les différents acteurs ennemis et alliés. Les ennemis sont les Anglais présents en Aquitaine ou Gascogne qu’ils abandonneront en 1453 avec la prise de Bordeaux. Leurs alliés, les Flamands, sont également nos ennemis. Déjà lors de la bataille de Bouvines (1214), ils étaient coalisés aux Anglais et à l’empereur d’Allemagne contre le royaume de France. La plaine des Flandres met Paris, cœur et capitale du royaume, à une semaine de marche d’une armée d’invasion, problématique que les rois de France jusqu’à Louis XIV, puis la République, essaieront de résoudre. Au début du xive siècle, Philippe le Bel avait bataillé dur pour soumettre les Flandres dont les villes marchandes fournissaient des milices nombreuses et déterminées. La sanglante défaite de Courtrai (1302), la bataille navale de Ziericksee et la victoire de Mons-en-Pévèle (1304) révèlent une guerre intense dont le rythme opérationnel dépasse largement celui de la guerre de Cent Ans (deux batailles rangées et une navale entre 1340 et 1356). Il faut donc envisager les Flamands comme des adversaires potentiels, ce que fait le conseiller anonyme dans son rapport de 1339.
Les alliés sont les Italiens et les Écossais. L’Italie n’est alors même pas une expression géographique. On parle de « Lombards » pour désigner les marchands florentins, génois, pisans ou milanais installés en France. D’ailleurs, le texte préfère donner une expression politique plutôt que géographique aux cités italiennes. Il évoque « Guelfes » et « Gibelins » ; les premiers étant les partisans du pape et les seconds ceux de l’empereur d’Allemagne, dans une guerre civile qui trouble les cités italiennes depuis la fin du xiie siècle. Par exemple, à Gênes, parmi les grandes dynasties marchandes, les Fieschi, les Grimaldi sont Guelfes tandis que les Doria et les Spinola sont Gibelins. Sous la plume du rapporteur de 1339, Guelfes et Gibelins ne sont qu’une expression générique pour désigner les marchands italiens. Ceux-ci, principaux bailleurs de fonds, marchands de draps, sont aussi les premiers transporteurs d’Occident. Pise, Venise et Gênes ont fourni la logistique navale des croisades contre de l’argent ou l’octroi de comptoirs. Il s’agit de puissances navales marchandes et mercenaires. Le Génois Renier Grimaldi, amiral du roi de France, remporte sur les Flamands une victoire navale à Ziericksee (1304). C’est encore un Génois, Benedetto Zaccaria, qui a organisé l’arsenal de Rouen et déterminé le programme des constructions navales pour Philippe le Bel. En 1340, des navires et des marins génois servent dans la marine du roi de France : on trouve 3 galères génoises aux ordres de Barbavera. Le reste de la marine de guerre française est composé de 28 nefs, 3 galères et plus de 100 à 300 navires civils réquisitionnés18. La participation génoise ressort bien plus du conseil technique que du nombre. L’auteur du rapport de 1339 trouve d’ailleurs le coût des navires et des équipages mercenaires trop élevé et suggère la construction de navires français en plus grand nombre. C’est peut-être un écho à Végèce qui trouvait les mercenaires trop coûteux (I, 28). Les Génois sont jugés comme des alliés coûteux et encombrants, voire peu efficaces ; plus tard, le revers subi par les arbalétriers génois à Crécy en 1346 confirmera cette vue. La note finale du rapport de 1339 laisse glisser un sous-entendu perfide contre les marchands de drap italiens qui importent de la laine anglaise pour une valeur annuelle de 5 000 livres : cette information suggère de les traiter en ennemis pour assurer le blocus de l’Angleterre, véritable objectif stratégique.
Les Écossais, qui ont victorieusement repoussé les Anglais à Bannockburn (1314), sont les alliés naturels des Français. Ils sont intégrés à la grande stratégie française jusqu’à Culloden (1746) où deux compagnies régulières soldées par le roi de France combattent à leurs côtés contre les Anglais. Dans le rapport de 1339, les Écossais interviennent dans la phase d’exploitation de la campagne navale pour prendre à revers le royaume d’Angleterre. Ce projet n’est pas abandonné. En 1385, Jean de Vienne, le meilleur amiral que connaît la France au Moyen Âge, lance le projet d’un débarquement en Angleterre combiné à une offensive écossaise. Sa flotte de 180 navires parvient à forcer le barrage des navires anglais et à les contraindre à couvrir la Tamise. Jean de Vienne débarque ses troupes à Dunbar et à Leith où il livre des armes aux Écossais. Pourtant, l’opération ne débouche pas à cause des réticences écossaises. Le seul résultat est d’avoir dissuadé le duc de Lancastre d’entreprendre une chevauchée à partir de l’Aquitaine. Au cours de l’Histoire, les Français, dans leur stratégie d’alliance de revers écossaise (ou irlandaise), ont toujours rencontré la déception.
En définitive, ce plan de 1339 est le pendant naval de la stratégie terrestre de chevauchée où le potentiel économique et les populations civiles de l’adversaire sont visés. Néanmoins, ce plan est original dans ses présupposés, car il suggère d’agir à une très vaste échelle sur un océan et deux mers pour soumettre une nation toute entière par un blocus. Il révèle une pensée stratégique qui maîtrise le temps, l’espace et l’économie. Son côté visionnaire explique certainement sa non-application. Historiquement, il garde une grande originalité : c’est la première théorisation d’une stratégie de blocus. Il faudra attendre le blocus continental de Napoléon ou la guerre sous-marine à outrance allemande des deux guerres mondiales pour retrouver une vision comparable. Par ailleurs, le concept de destruction massive et totale d’un potentiel économique ennemi – ici la marine de pêche – ne se retrouvera qu’avec Vauban et la Jeune École.
Il y a bien une pensée navale dans l’Occident du Moyen Âge. Celle-ci ne s’écrit et ne se théorise qu’à travers Végèce, auteur romain. La culture technique du Moyen Âge ne se transmet que très rarement par l’écrit et continue de se référer à la sagesse éternelle de l’Antiquité. Cette référence et cette révérence à l’Antiquité ne sont pas serviles, il suffit de voir une cathédrale gothique pour s’en persuader. Le Moyen Âge est empirique alors que l’Antiquité romaine est pratique, normative, avec le goût du code. Satisfait des normes romaines – celles de Végèce – qu’il adapte à son temps, le stratège médiéval n’est pas un théoricien. Il a besoin de cas concrets pour exercer sa réflexion et part de la réalité, non d’un modèle. La stratégie navale au Moyen Âge reste « un art tout d’exécution »…
P.S. L’étude de la pensée navale au Moyen Âge reste un océan à découvrir. Des documents restent à étudier et la synthèse reste à faire. En 1339, trois ecclésiastiques anglais dont Adam de Murimuth ont rédigé un traité sur « la supériorité maritime », le Fasciculus de Superioritate Maris. Ils y traitent de la piraterie contre les Français et les Flamands, discutent des pouvoirs de l’amiral et argumentent les droits du roi d’Angleterre à la souveraineté des mers19.
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Notes:
1 W.L. Rodger, Naval Warfare under Oars, 4th to 16th Centuries, Annapolis, 1940, rééd. 1967 et 1990.
2 A.R. Lewis et T.J. Runyan, European Naval and Maritime History, 300-1500, Bloomington, 1985.
3 J.H. Pryor, Geography, Technology, and War. Studies in the Maritime History of the Mediterranean, 649-1571, Cambridge, 1988.
4 Ph. Richardot, « La datation du De Re militari de Végèce », Latomus, t. 57, fascicule 1, 1998, pp. 136-147.
5 Végèce, Flavii Vegetii Renati Epitoma rei militaris, éd. K. Lang, Leipzig, Teubner, 1869, éd. reprise 1885, réimpr. Stuttgart, 1967.
6 Ph. Richardot, « L’influence du De Re Militari de Végèce sur la pensée militaire du xvie siècle », Stratégique, 60, 1996, pp. 7-28.
7 f.99V : Ex libro quarto Publi Vegati [sic] Renati de re militari in tiyulo XXXVIIII post præcepta belli naualis, quæ incipiunt a titulo supra scripti libri XXXI, inter cetera et ad locum.
8 Bède le Vénérable, De Temporum Ratione, 28, éd. par C.W. Jones, Cambridge (Mass.), 1943, pp. 231-232.
10 Christine de Pisan, Livre des fais d’armes et de chevalerie, Paris, impr. par A. Vérard, 1488, II, 39-40.
11 A. Jal, Archéologie navale, Paris, 1840, t. II, pp. 288-294.
12 Ph. Richardot, Végèce et la culture militaire au Moyen Âge, ve-xve siècles, Économica, Paris, 1998, pp. 101-183.
13 Ph. Richardot, « Les éditions d’auteurs militaires antiques aux xve-xvie siècles », Stratégique, 68, 1998, pp. 75-101.
14 Roberto Valturio, Les Douze livres de Robert Valturin touchant la discipline militaire, translatez de langue latine en françoyse par Loys Meigret, Paris, impr. par C. Perier, 1555, f.38-39V, 156, 177V.
15 Texte édité par H. Arbois de Jubainville, dans Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, 3e série, III, t. 23, Ire partie, 1858, pp. 11-13.
16 Ce document a été édité par M. Jusselin, « Comment la France se préparait à la guerre de Cent Ans », Bibliothèque de l’École des Chartes, 1912, t. 73, pp. 209-236. Réédité et adapté par G. Brunel, E. Lalou et alii, Sources d’histoire médiévale, ixe-milieu du xive siècle, Paris, Larousse, 1992, pp. 765-766.
17 Sur la guerre de Cent Ans, E. Perroy, La guerre de Cent Ans, Paris, Gallimard, 1945.
18 Sur la marine française au Bas Moyen Âge, A. Chazelas-Merlin, Documents relatifs au Clos des galées de Rouen et aux armées de la mer du roi de France de 1293 à 1418, éd. du CTHS, Bibliothèque nationale, Paris, 1977-1979, 2 vols. ; Ph. Contamine, « L’État capétien en quête d’une force navale », Histoire militaire de la France, PUF, Paris, 1992, pp. 107-123.
19 Manuscrit Londres, PRO, Chancery Miscellanea, C47/14/15. Cf. Th. I. Runyan, « Naval Logistics in the Late Middle Ages : The Example of the Hundred Year’s War », in J.A. Lynn, Feeding Mars. Logistics in Western Warfare from the Middle Ages to the Present, San Francisco-Oxford-Boulder, Westview Press, 1993, pp. 79-100