Les « Boches du Nord ». Les réfugiés français de la Grande Guerre (1914-1920)

Philippe Nivet

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Table des matières

Remerciements

Introduction

Première Partie – Un gigantesque remuement

Chapitre Premier – La diversité des situations

a) Les réfugiés et les évacués

b) Les libérés

c) Les rapatriés

d) Bilan statistique

Chapitre 2 – Les lieux de refuge

a) La dispersion sur l’ensemble du territoire

b) Le saupoudrage départemental

Chapitre 3 – La prise en charge par l’État

a) La création de l’allocation aux réfugiés

b) La pression parlementaire

c) L’administration des réfugiés

d) L’année 1918 : la « charte des réfugiés »

Chapitre 4 – La prise en charge associative

a) Les associations philanthropiques

b) Les comités de réfugiés

Deuxième Partie – Misère et traumatisme des réfugiés

Chapitre Premier – Des réfugiés traumatisés à leur arrivée à l’Intérieur

a) Les exactions de la période d’invasion

b) Le sort spécifique des rapatriés

c) La perte des biens

d) La dégradation sanitaire et psychique

Chapitre 2 – L’accueil dans les départements de l’Intérieur

a) Les conditions de logement

b) Les relations difficiles avec l’administration

c) L’antagonisme entre les populations de l’intérieur et les réfugiés

Chapitre 3 – Les causes de l’hostilité

a) Les explications d’ordre économique

b) Les oppositions culturelles

c) Les réfugiés, une classe dangereuse ?

d) Les explications d’ordre psychologique

e) Les « Boches du Nord »

Troisième Partie – Le retour des réfugiés

Chapitre Premier – Un désir de retour contrarié par les nécessités civiles et militaires

a) Pourquoi rentrer ?

b) Le dilemme des pouvoirs publics

c) Préparer l’après-guerre

Chapitre 2 – L’expérience de 1917 en Picardie et dans le Pas-de-Calais

a) Le recul allemand

b) La question des réintégrations

c) La première reconstruction

Chapitre 3 – Les retours après juillet 1918

a) Les premiers retours

b) Le traumatisme des ruines

c) Se mettre au travail

d) Le sentiment d’abandon et la crise de l’année 1919

e) La poursuite des réintégrations

Chapitre 4 – La fin de la politique des réfugiés

a) La décroissance du nombre des réfugiés

b) De la prorogation des mesures à la fin de l’aide aux réfugiés

c) Renoncer au retour

Conclusion

Sources

Bibliographie

Index des noms

Index des lieux

Table des illustrations

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Raymond Aron et le débat stratégique français (1930-1966)

Christian Malis

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Table des matières

Remerciements

Introduction

Chapitre I – Années trente : le rendez-vous manqué

Un étrange désintérêt

Pourquoi l’économie politique ou la science politique plutôt que la stratégie ?

Inexpérience concrète ou séquelles du pacifisme ?

Le séjour en Allemagne (1930-1933) : épreuve de l’Histoire, guérison du pacifisme.

La conversion

Guérison du pacifisme

L’ignorance militaire d’un universitaire de gauche

Des années bien remplies

Emprise du milieu, séquelles du pacifisme

L’isolement intellectuel et moral de l’institution militaire

Décadence de l’intérêt public pour les questions militaires et stratégiques

Les prémisses de l’analyse sociologique de la guerre

Conclusion

Chapitre II – Le casque et la plume (1940-1942). Apprentissage des problèmes militaires et premier “grand débat”

Sur les routes de la défaite

Mézières 1940

La révolution militaire sur le vif

Premier débat stratégique : l’armistice

Poursuivre la lutte ? Le problème du départ pour l’Afrique du Nord

Les chances de la France défaite face à l’Allemagne hitlérienne

Apprentissage de la réflexion stratégique et militaire

Des années studieuses

Les initiateurs

Lectures militaires françaises de la défaite

Les protagonistes du débat

À propos de deux autres stratèges

Le débat sur la défaite : les causes immédiates

Disproportion des armements ?

Disparité des conceptions tactiques et révolution militaire

Disparité des conceptions stratégiques : guerre d’usure contre guerre-éclair

Le débat sur la défaite : les causes profondes

“Mobilisation anticipée” ou sclérose démocratique ?

La réforme intellectuelle et politique pour résoudre le “problème militaire français”

Chapitre III – Londres, laboratoire des idées de l’après-guerre (1942-1944)

Guerre totale et État total

La “mobilisation anticipée“, chaînon manquant entre État total et guerre totale

La mobilisation anticipée au service de la guerre-éclair

Nécessité d’une sécurité collective de conception élargie

La révolution militaire dans son contexte sociologique

Esprit national et effet de génération

Révolution militaire et révolution totalitaire

La guerre idéologique allemande et ses limites

Les prémisses de l’avant-guerre

Une théorie de la propagande totalitaire en 1940

Guerre des idéologies : technique, mythes et limites de la propagande nazie

Forces et faiblesses de la propagande alliée

Politique d’abord : Aron en accord avec les principes de la Political Warfare britannique

Problèmes de la guerre psychologique en 1943-1944

Le niveau de la stratégie fondamentale : l’extension du concept de stratégie

Rappel sur l’évolution théorique de l’entre-deux-guerres

Aron, Staro, Miksche et la “stratégie élargie” de l’Allemagne hitlérienne

Chapitre IV – Chances et misère d’une victoire. Situation stratégique de la France à la sortie de la guerre, 1944-1945

Petits États et puissance militaire à l’âge nouveau

Du “monde fini” à “l’équilibre planétaire”

Petits États et grands espaces

La grande illusion : le mirage de l’alliance franco-britannique

L’Année cruciale et la stratégie maritime de la Grande-Bretagne

La synthèse de Mackinder

L’alliance franco-britannique et les chances de la situation stratégique
française

La désillusion de 1945

Bouleversement de la situation stratégique

Les faiblesses du pays

Tâches stratégiques françaises

Chapitre V – Alliance américaine et réarmement symbolique (début 1946-printemps 1949)

Choisir son camp (1946-1947)

1946 : la mutation stratégique du problème allemand

Paix belliqueuse et stratégie élargie

L’impossible neutralité française

Une seule voie pour la stratégie atlantique (1947-1948)

Signification stratégique du plan Marshall

Signification stratégique du pacte Atlantique

Stratégie périphérique : il n’y a pas de véritable alternative

Chapitre VI – Paix impossible, guerre probable ? (été 1949-printemps 1950)

Face à la bombe : raison et sentiment

Un émoi partagé

Les conséquences à long terme : un jugement prudent

Armes atomiques et stratégie militaire

Bombe A et stratégie militaire américaine dans l’immédiat après-guerre

L’arme absolue ?

Aron et les débuts de la pensée stratégique française sur l’arme atomique : aux origines du “grand débat” ?

Le tournant de 1949

La pensée stratégique française, l’Union soviétique et la bombe

Le pouvoir démobilisateur de l’atome

Réarmer l’Allemagne pour sortir de l’impasse militaire

La révolution atomique entre en scène

Le contrôle des armements

La neutralisation atomique réciproque : voie de sortie de la “stratégie atomique” ?

Le défi de la guerre totale

Idéologie et facteur moral

La guerre et la société industrielle

Guerre totale, guerre hyperbolique, signification de l’histoire du xxe siècle

Chapitre VII – Aron, de Gaulle, même combat ?

De la Corée aux accords de Bonn (juin 1950 – mai 1952)

Enrayer la dynamique belliqueuse

Une modalité nouvelle de la “guerre limitée”

Staline veut-il la guerre ? “Là n’est pas la question”

Une posture militaire dépassée

Aron et de Gaulle au diapason

Réarmement français : pousser les feux !

Inverser les priorités economique et militaire

Effort total ou effort limité ?

L’économie a ses raisons…

Pourquoi il faut réarmer l’allemagne

Une nécessité militaire, un risque calculé

Réconciliation franco-allemande et défense européenne

Les disgrâces de l’armee europeenne

Aron l’européen ?

Intégration européenne : la bonne et la mauvaise méthodes

Un ralliement à contre-cœur

Indochine : le non silencieux

Aron, l’Indochine et l’Union française avant les années cinquante

La lutte contre le communisme ne justifie pas les sacrifices faits par la France

Chapitre VIII – La machine infernale (mai 1952 – mai 1955)

Indochine ou CED : il faut choisir

Le fardeau de la République

Les vaines querelles de la CED : garantie britannique et supranationalité

En campagne pour une CED révisée

Neutralisation de l’Allemagne : le piège de Moscou

Le tournant de la politique soviétique : une adaptation tactique qui
ouvre quelques portes

La “coexistence pacifique”, simple adaptation tactique

Une théorie complète de la conduite extérieure de l’État soviétique

Des portes ouvertes, pourtant…

Aron, de Gaulle, les gaullistes et la CED : des convergences à la rupture

Les convergences de 1954

L’“indépendance nationale”, pomme de discorde

Indochine : la négociation possible et nécessaire (mi-1952-juin 1954)

Hémorragie humaine et impasse militaire

Une solution négociée possible

Marchandage planétaire, suprême folie

Préserver les chances d’une défense européenne a base franco-allemande (août 1954 – mai 1955)

Aron, Mendès et les accords de Paris : de la réserve au soutien

De la fin de l’après-guerre au cycle nucléaire, de la Grande Querelle au grand débat…

Chapitre IX – Penser la guerre nucléaire : les origines (1955-été 1956)

Le tournant atomique de 1955

Le New Look américain

La nouvelle doctrine nucléaire de l’OTAN

Les autorités françaises face à l’atome tactique

Penser la guerre nucléaire : le premier cadre théorique

Enrayer la guerre totale : l’autolimitation volontaire des belligérants

Prémisses aroniennes de la riposte graduée

penser la guerre nucléaire : Espoir et peur du siècle

Le théorème fondamental : primauté du politique

Désarmement : une incrédulité persistante

Les méfaits du New Look renforcé

face aux stratèges français : Aron, Ailleret, Gallois

Les modernisateurs

Aron, Ailleret

Aron, Gallois : le professeur et le militaire

Face au débat sur l’atome national

La polémique de l’euratom : nécessité d’un deterrent européen

Stalemate et prolifération

Chapitre X – À la recherche d’une politique militaire : Aron face aux dilemmes de la Ive République (été 1956 – mai 1958)

Le paradoxe de Suez

Le contexte proche-oriental et la politique de la France

L’Afrique du Nord, le Proche-Orient et les intérêts stratégiques français

Haro sur l’Amérique

Les leçons militaires de la crise

L’alliance non écrite des deux Grands contre la guerre totale

Conséquences “atomiques” de l’affaire de Suez

Dissuasion européenne et règlement militaire sur le continent

Nouvel équilibre militaire ?

Aron, la diplomatie française et les propositions de “désengagement” de 1957

L’impasse algérienne

Paradoxe de la guérilla

Les non-sens politiques de la “guerre psychologique »

Les dilemmes de la politique militaire française

La “Ligne Maginot” atomique

Le mauvais exemple britannique

Les dilemmes de la politique nucléaire française

Chapitre XI – Face à la politique militaire gaulliste : l’accord sous réserve (mai 1958 – début 1960)

La France face à l’Alliance : des revendications impossibles

Le contexte

Les revendications françaises

La part du bluff

Oui à la bombe française au nom de la sécurité nationale

Parité soviéto-américaine et discrimination entre alliés

Raymond Aron, Pierre Gallois : une étrange entente ?

Double-clef et construction européenne

Force de frappe : les travers des justifications officielles

Objectif ultime : la dissuasion européenne

Vanité et inocuité du néo-nationalisme gaulliste

Les fondements de la politique étrangère gaullienne selon Aron

La vocation de la France selon Aron

chapitre xii – Les mobiles du divorce (novembre 1959 – février 1962)

Le procureur de la “force de frappe”

Les conceptions gaulliennes

Virulence de la réaction d’Aron

Les tâtonnements du “Grand Débat” : Aron donne le ton

Evolution de la situation et du débat dans le courant de l’année 1960

Loi de programme : le compromis introuvable

Le débat parlementaire

Le débat dans la presse

Penser la guerre nucléaire : influence américaine et théorie des modèles

Harvard, le séjour décisif (automne 1960 – printemps 1961)

Les modèles de la dissuasion

Les problemes de l’alliance atlantique

La maîtrise des armements, voie raisonnable pour stabiliser l’équilibre de la terreur

Dissuasion stratégique et dissuasion de théâtre

Le Petit et le Grand

Février 1962 : l’accord impossible

Développement de la nouvelle politique militaire américaine

La crise de Berlin et le contentieux franco-américain

Chapitre XIII – Le grand débat (février 1962 – fin 1963)

Impasse et rupture (février 1962 – janvier 1963)

Médiation d’avril, ires de mai

Le dialogue avec McGeorge Bundy : fausse question allemande et vraie solution européenne

La doctrine McNamara et la rupture avec Pierre Gallois

Les responsabilités américaines

“Le général de Gaulle n’a pas joué au poker à Princeton”

La crise de Cuba et le renforcement fâcheux des certitudes de Washington

Nassau : une offre sincère, un échec… prévisible

Le cœur du débat (1963)

Entre deux feux

En quête d’une stratégie commune : nouveaux bons offices à Washington

MLF, question allemande, dissuasion européenne

Les controverses nationales sur la politique de défense française

Le “dossier de la force de frappe”

Réplique totale ou riposte graduée ?

Chapitre XIV – Le spectateur désengagé (1964-1966)

Le secret du général

Feinte perplexité ?

Ni avant-hier ni après-demain

La clef allemande

Aron et le débat sur la stratégie militaire française : désengagement ?

Match nul franco-américain ? Aron face à la régression intellectuelle française

Incohérences et mythes de la politique militaire française

Face a “l’école stratégique française” : la rupture intellectuelle

Aron face au retrait français des commandements intégrés : “Le problème est politique”

La France n’a pas de projet précis de réforme de l’OTAN

Faut-il réformer l’Alliance atlantique ?

Autour du retrait : chimère d’une organisation de défense européenne, réalité de la question allemande

Conclusion

Sources “Raymond aron”

Archives inédites

Papiers privés

Conférences et textes inédits

Publications

Ouvrages

Articles de revues et périodiques, préfaces, postfaces, conférences publiées

Articles de journaux hebdomadaires ou quotidiens

Sources complémentaires

Publications

Périodiques spécialisés

Mémoires, journaux et témoignages

Ouvrages à thème stratégique

Articles

Entretiens

Bibliographie

Bibliographie génerale

Bibliographie Spécialisée

Ouvrages

Articles

Instruments de travail

Index des noms

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Une éducation géostratégique. La pensée navale française de la Jeune École à 1914

Martin Motte

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Tables des matières

Préface

Table des abréviations

Introduction – Portulan de l’enquête

I – Présentation du sujet

La pensée navale dans le contexte des années 1880-1914

Problématique et chronologie

II – Méthodologie

Géostratégie

État des lieux, choix des matériaux

Remerciements

Première Partie – Les traditions navales françaises et leur entrée en modernité (1204 – 1889)

Chapitre Premier – Le problème maritime français des origines à 1870

I – Facteurs structurels

Géopolitique

Géostratégie

II – Le poids de l’histoire

Des origines au tournant de 1690-1692

Après 1692 : du faible au fort

Les objectifs politiques

III – La chafuste et la bombe

Les premiers théoriciens de la marine moderne

Le temps des applications

IV – La stratégie maritime du Second Empire

L’âge d’or de la guerre amphibie

La réflexion stratégique

Chapitre II – De la débâcle au branlebas colonial (1870-1885)

I – La défaite et ses conséquences

La politique maritime sur la sellette

Le Recueillement

II – La relance des constructions navales

De nouveaux concepts navals

Les réactions françaises

III – La reprise de l’expansion coloniale

La Méditerranée

L’Extrême-Orient

L’Afrique, le Mékong et l’Afghanistan

La nouvelle donne géostratégique

Chapitre III – La Jeune École

I – Théophile Aube

Le marin, le patriote et le géopoliticien

La pensée militaire de l’amiral Aube

II – Le développement de la doctrine

Le journaliste et le torpilleur « autonome »

Le second système de la Jeune École

III – Le triomphe de la Jeune École

Le débat militaire

Les controverses politiques

Les raisons d’un succès

Chapitre IV – Le ministère Aube et ses répercussions internationales (1886-1889)

I – Splendeur et misères d’un ministère

Réformes militaires, statu quo administratif

Expériences et controverses

Le temps des ajustements

II – Riposte diplomatique : la coalition de 1887

L’Italie et ses alliés

Les accords méditerranéens à l’épreuve

III – Riposte matérielle : le Naval Defence Act

L’évolution du matériel

Le Naval Defence Act

Conclusion de la Première Partie

Deuxième partie – De la discorde à l’humiliation (1889 – 1902)

Chapitre V – La révolution mahanienne

I – Les origines du mahanisme

Naissance de l’impérialisme américain

La formation de Mahan

II – La doctrine de Mahan

Fondements épistémologiques et stratégiques

L’apothéose du Sea Power

III – Les impasses du mahanisme

La méthode mahanienne revisitée

Le Sea Power comme idéologie

Apories stratégiques et dérives du mahanisme

Chapitre VI – Le temps des illusions (1889-1896)

I – De nouveaux équilibres européens

Le décollage de la flotte allemande

L’évolution de la flotte française

Vers l’alliance franco-russe

II – Les coudées franches

La Méditerranée en lac français

Premiers succès français

Prélude à Fachoda

Chapitre VII – La crise théorique (1889-1896)

I – Les héritiers d’Aube

Les immortels principes et les contingences sublunaires

Les propositions de la Jeune École

II – Les autres courants de la pensée navale

Les débuts timides du néo-classicisme français

Deux tentatives de synthèse : *** et Fournier

III – La course à l’abîme

Gros temps sur la Royale

Le ministère Lockroy ou l’échec des conciliateurs

Chapitre VIII – L’affront (1896-1902)

I – L’effilochage des plans français

La Royale à la veille de Fachoda

Le front diplomatique

II – Un amer retour au réel

Au bord de la guerre

Suite et résorption de la crise

III – La diplomatie française après Fachoda

De multiples incertitudes

L’édification du “système Delcassé”

Conclusion de la Deuxième Partie

Troisième partie – L’irrésistible ascension du mahanisme (1899 – 1914)

Chapitre IX – Une stratégie navale renouvelée (1899-1902)

I – Le testament d’Édouard Lockroy

La République et la Défense nationale

Géostratégie

II – L’évolution doctrinale des marins

Fachoda : à qui la faute ?

Les nouveaux termes du débat

III – Le ministère Lanessan

Le programme de 1900

Les infrastructures

Le Sea Power britannique au tournant du siècle

Chapitre X – Tangage et roulis (1902-1908)

I – Le naufrageur et le diplomate

Le retour des hérétiques

La réconciliation franco-britannique

II – De Port-Arthur à Tanger

L’heure du Soleil levant

Les premiers pas de l’Entente cordiale

III – Le débat géostratégique français, 1904-1908

Plaidoyer pour l’Eurafrique

Les marins et la nouvelle donne géostratégique

Chapitre XI – La Royal Navy agit, la Royale réfléchit (1905-1908)

I – L’ère Fisher

Une révolution navale

Le Sea Power revisité

II – Les grandes heures du mahanisme français

Retour aux immortels principes

Les impasses de l’école historique

III – L’évolution de la marine française

Quelle flotte après Tsushima ?

La planification opérationnelle

Chapitre XII – Le sursaut (1908-1914)

I – De Gaston Thomson à Boué de Lapeyrère

La victoire des réformateurs

La marine sous Briand

II – Delcassé rue Royale

La concentration méditerranéenne

Les plans d’opérations

De fiévreux préparatifs

Chapitre XIII – Point de situation avant l’ouragan

I – Kiel et Tanger

Critique de la diplomatie française

Critique de la politique navale française

L’évolution des relations internationales de 1905 à 1913

II – Le triomphe de l’orthodoxie navaliste

Un concours de la Ligue maritime française

Le mahanisme érudit

III – Les pensées navales dissidentes

Des catacombes au renouveau

Un grand esprit méconnu : le commandant Abeille

Conclusion de la Troisième Partie

Conclusion – De Toulon à Toulon via Saïgon

I – Le moment Jeune École

Les défis de la modernité

Les réponses de la Jeune École

II – L’arrière-plan des doctrines aubiennes

Du scientisme au terrorisme

La Jeune École et les origines de la dissuasion

III – Le grand débat

Les réactions au technicisme

Les enjeux métastratégiques

L’issue de la lutte

Ultima verba

Annexes

Annexe I – L’intérêt du canal de Suez

Annexe II – Le Conseil Supérieur de la Marine

Annexe III – Les corps de bataille en Europe, 1871-1878

Annexe IV – Une erreur historiographique tenace : Aube, Charmes et les outrances de la Jeune École

Annexe V – L’évolution des forces navales en Europe, 1880-1890

Annexe VI – Comparaison entre la Royal Navy et la marine française, 1878-1890

Annexe VII – Evolution des principales flottes marchandes européennes

Annexe VIII – La protection du commerce britannique

Annexe IX – Autour de Fachoda : les flottes de guerre européennes à la fin du xixe siècle

Annexe X – La marine française en 1905-1906

Annexe XI – Conclusions de la Commission d’enquête parlementaire sur la Marine (1er juillet 1909)

Carte – La protection des communications britanniques

Carte – L’attaque des communications britanniques

Bibliographie

Index des noms

Index des lieux

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Théorie de la grande guerre

Karl-Wilhelm von Willisen
Traduit de l’allemand par le capitaine A. Niessel
Préface de Jean-Jacques Langendorf

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Table des matières

Avant-propos

Préface – Karl Wilhelm von Willisen le stratégiste qui voulut être stratège

Les recensions de Rühle

Un destin singulier

Willisen à Posen

Une affaire compliquée

Willisen à la tête de l’armée des Duchés de l’Elbe

La bataille d’Idstedt

Valse-hésitation

Dissolution

Willisen théoricien

Théorie

Influences

Note du traducteur

*
* *

1 – Notion de l’art

2 – L’art est l’action du génie se conformant à la règle

3 – Emploi judicieux des moyens donnés

4 – La science de l’art

5 – Entre savoir et pouvoir, il y a une différence ; non
pas entre ignorer et pouvoir, mais bien entre savoir
et pouvoir

6 – Tâche de l’art

7- La tâche à remplir et moyen de la résoudre

8 – Récapitulation

9 – La tâche de l’art de la guerre est la victoire

10 – Les instruments et l’élément de guerre, ses moyens
sont les armées

11 – Nature des armées, c’est-à-dire propriétés des armées

12 – L’état de Besoin est la première et la principale
propriété des armées

13 – Enseignement des communications – Stratégie

14 – L’aptitude au combat est la deuxième grande
propriété des armées – Tactique

15 – Cette division est suffisante

16 – Attaque et défense – Fonctions

17 – La vie des armées est une pénétration réciproque constante de leurs propriétés et de leurs fonctions

18 – Des deux propriétés et des deux fonctions des armées, une seule de chaque couple est à la fois dominante

19 – Schéma de tout l’enseignement

20 – Exemples

21 – Importance du schéma

22 – Résultats pratiques des combinaisons du schéma

23 – Conclusion

I. Enseignement de l’attaque

1 – Notions et idées générales

2 – Lignes de mouvement et lignes de communications

3 – Circonstances d’une ligne de communications

4 – Où gît le danger

5 – On doit avoir plus d’une ligne de communications possible – On doit avoir une base

6 – Où se trouve la sûreté – Angle à l’objectif

7 – Relations des lignes et des angles

8 – L’expression “être basé” n’a pas un sens purement mathématique

9 – Les circonstances d’espace peuvent servir de base
aux dénominations

10 – Offensive stratégique

11 – Bases parallèles

12 – Bases obliques et enveloppantes – Enveloppement stratégique simple

14 – Enveloppement stratégique double

15 – Rupture du front stratégique

16 – Comparaison des trois méthodes d’attaque
stratégique

17 – Points communs entre les trois système d’offensive

18 – Offensive tactique

19 – Force contre faiblesse – Front contre flanc

20 – Ordre oblique

21 – Essence de la disposition – Règles prinipales

22 – Attaque concentrique sur les deux ailes

23 – Toute attaque possible appartient à un des cas
considérés

24 – Analogie entre les modes d’attaque tactiques et stratégiques ; expression commune pour indiquer
ce qu’il y a de bien dans les uns et dans les autres

25 – Conditions de la réussite des attaques de flanc

26 – Moyens d’obtenir ces conditions

27 – La règle principale est valable pour toutes les proportions de force

28 – Action réciproque de l’offensive stratégique et tactique

29 – La victoire purement stratégique n’a aucune importance pour l’ensemble des opérations

30 – La victoire purement tactique n’a qu’une importance restreinte

31 – Ce n’est que dans une liaison constante et rapide de la victoire stratégique et de la victoire tactique
que réside la solution de la tâche proposée

32 – Mode de réunion de la stratégie et de la tactique dans les différents systèmes d’attaque

33 – La tactique se joint au mouvement tournant stratégique simple par l’enveloppement de l’aide
stratégique

34 – La tactique se joint à un mouvement tournant stratégique double grâce à une mouvement tactique simple de chaque parti

35 – La tactique se joint à la rupture stratégique du front par un enveloppement tactique simple ou double

36 – La rapidité d’action est toujours l’affaire principale

37 – Liaison de la stratégie à la tactique

38 – Marcher et manœuvrer

39 – Importance de la marche pour les buts tactiques ; conditions de cette importance

40 – Relation de la manœuvre et des marches

Des plans d’opérations

Hypothèse

II – Enseignement de la défensive

1 – Notion de la défensive

2 – La défensive est un enseignement en vue de la conservation

3 – Défensive stratégique ; sûreté des communications avec la base

4 – Moyens directs et indirects

5 – Protection des communications par la force d’attraction de certaines positions

6 – Protection des communications par la tendance offensive des positions excentriques

7 – Protection des communications par des retraites excentriques

8 – Conditions que doivent remplir les positions excentriques

9 – Il n’y a pas à satisfaire que les conditions d’espace

10 – Principales conditions particulières du terrain

11 – Frédéric et les positions excentriques

12 – Application de ce système d’après les principes développés

13 – Principales règles de la défensive. Système concentré soit central, soit excentrique

14 – Système de défense excentrique et dispersé

15 – Analogie entre les formes d’attaque et de défense stratégiques

16 – Défensive tactique

17 – La défensive tactique demande à être renforcée par le terrain et la fortification

18 – Cela doit se produire dans les directions stratégiques

19 – Un renforcement purement défensif ne suffit pas

20 – Un appoint offensif donné par le mouvement est nécessaire

21 – Les moyens de renforcements défensifs doivent faciliter le mouvement de la défense et rendre plus difficile celui de l’attaque

22 – Seul un terrain occupé par la fortification peut donner ces résultats

23 – Les forteresses en pays ouvert sont complètement à rejeter

24 – Le critérium pour une forteresse, c’est la manière dont elle se comporte dans la grande guerre

25 – Système de fortification

26 – Répartition des fortifications sur le pays

27 – La stratégie demande qu’on fortifie les grandes villes

28 – La tactique se place volontiers sur le terrain le plus fort

29 – Les exigences stratégiques et tactiques se rencontrent souvent près des grandes villes et décident de leur choix

30 – Quelle place parmi tant d’autres remplit la plupart des conditions et mérite de préférences ?

31 – Les camps retranchés sont une des installations nécessaires d’une place stratégique. Toute forteresse bonne au point de vue de la grande guerre est la réunion d’un noyau fermé et d’une ligne d’ouvrages isolés poussés en avant

32 – Une place seule ne peut remplir les exigences de la défensive

33 – Règle principale : les fortifications d’un pays doivent être établies par groupe, former des masses

34 – Le débat sur les petites et les grandes forteresses aplani par le système des groupes

35 – Cause de la force extraordinaire d’un système de défense consistant en groupe de fortifications. Mouvement circulaire – Relations des forces qui lui sont nécessaires

36 – Les vallées et les lignes d’eau sont préférables aux lignes de montagne

37 – Les chaînes de montagne sont aussi difficiles à commander qu’à barrer

38 – Si les fleuves ne sont pas faciles à barrer, ils sont faciles à commander. Les fleuves à bords marécageux forment les meilleures lignes de défense

39 – Défense de longues lignes

40 – Comment doit-on commander les longues lignes ?

41 – Propriété distinctives des chaînes de montagne

42 – Comparaisons entre les chaînes de montagne et les lignes d’eau

43 – Récapitulation ; essence de l’ensemble de ces considérations

44 – Exemples ; indications

45 – Manière d’exécuter des systèmes de fortifications de cette espèce

46 – Nécessité de leur installation

47 – Combats de la défensive

48 – Moyens purement passifs. Le terrain et le feu

49 – Le feu et le terrain combinés peuvent seuls donner à la défensive la force nécessaire

50 – Le feu abrité, c’est-à-dire appuyé par la fortification, est le procédé nécessaire de renforcement du terrain naturel

51 – Dernier moment ou moment offensif de la défense

52 – Strictement, le moment offensif n’appartient plus du tout à la défense

53 – Les positions sont l’élément propre de la défensive

54 – La fortification de campagne est le nerf essentiel des positions

55 – Le terrain artificiel est le meilleur, surtout pour la partie tactiquement offensive de la défense

Conclusion générale

Planches

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Bibliographie

1/ Ouvrages en anglais et en français :

– Des Rotours Roberts « Traité des fonctionnaires et traité de l’armée » 2 volumes – Leiden E.J Brill – 1947.

– Fitzpatrick Merrilyn, « Local administration in northern Chekiang and response to the pirate invasions of 1553-1556 » in Australian National University , 1976 – 265p.

– Goodrich, Carrigton L. and Fang, Chaoying « Dictionary of Ming biography 1368-1644 » – New-york – 1976.

– Higgins, Roland L. « Piracy and coastal defence inthe Ming period, governmental response to coastal disturbance 1529-1549 » – Ann Arbor – University microfilm international – 1981.- – Huang Ray « 1587 a year of no significance : the Ming in decline » – New haven – Yale university press – 1981.

– Huang Ray « Military expenditures in sixteenth-century Ming china » – Oriens extremus 17, 2 tomes – 1970 & « Taxation and governmental finance in sixteen-century Ming china » – Cambridge – 1974.

– Hucker Charles O. « Governmental organisation of the Ming dynasty » – Harvard journal of asiatic studies, vol.21 – 1958 & « The censorial system of Ming china » – Standford california – 1966.

– Hummel A.W. editions « Eminent chinese of the Ming period » – Washington D.C – 1943-44.

– Kierman Frank A., Fairbank John K. « Chinese ways in warfare » – Cambridge Massachussetts – Harvard university press – 1974.

– Lei Bailun « chinese culture and the chinese soldier » – éditions Wannianging Taïpei 1971. – Levathes Louise « les navigateurs de l’empire céleste – la flotte impériale du dragon 1405 / 1433 » – éditions Fillipacchi 1995.

– Lu Dajie « An introduction to books on art of war of all ages of china » – Hong-kong – Zhongson – 1969.

– Mao Yingbai « an introduction to the arts of war of Sunzi and Sunbin » – éditions Yinhua Hong-kong 1979.

– Millinger James F. « Ch’i chi-Kuang : chinese military official » – PhD – Yale university – 1968.

– Needham J. « Science and civilisation in china » vol ; I,II,V, VI, VII – Cambridge university press – 1954.

– Niquet Valérie « deux commentaires de Sunzi » – Economica 1994.

– Niquet Valérie « les fondements de la stratégie chinoise » – Economica 1997.

– Rieschauer Edwin O., Fairbank John K. « East Asia : The great tradition » – éditions Boston 1958.

– Sawyer Ralph « The seven military classics of ancient China » – Boulder – Westview – 1993.

– Tien Chen-Ya « Chinese military Theory » – SPA books Ltd – 1992.

– Twitchett Denis and Fairbank J.K. « The Cambridge history of china – The Ming dynasty 1368-1644 » vol.8 – general editors, Cambridge university press – 1998.

2/ Ouvrages en chinois :

– « Da Ming hui dian » – Tung-nan Shu-pao-She – Reprint Taïpei 1963.

– Fan Zhong yi« Mémoires et commentaires de Qi jiguang » – collection des stratèges militaires – maison d’édition d’éducation de Guang xi, août 1996.

– He Liangchen « a note of formation (Zhenji) » – collection of chinese books on the art of war

éditions LiYuri – Taïpei 1957.

– Kuo-Fang, Yen-Chiu-Yuan « Ming-Shih » – reprint Taipeï – 1963.

– Qi jiguang « Ji Xiao Xin Shu » (nouveaux écrits, sous entendu militaires) – édition de 1841 Shandong – Shu-chü & « Lian Bing Shiji » (de l’entraînement des troupes)- Reprinted Shanghaï – Shang-wu Yin Shu-Kuan 1937. Ces deux ouvrages ont été reproduits à Taïwan et offert gracieusement à la bibliothèque du collège de France, rayon histoire et stratégie orientale.

– Shi Meiheng « Gu dian Bing lüe (la stratégie dans les textes classiques) » – Luoyang – Liaoning Jiaoyi Chubanshi 1995.

– Tong Lai Xi « Qi jiguang » – junshi ke xue chubanshi pékin – 1999.

– Wang Guiyang, Xi Guigeng « Bingshu ming zhu jinghua, Ming-Qing » (l’essence des écrits militaires les plus célèbres, Ming-Qing) – jingguan jiaoyi chubanshi pékin – 1993.

– Wang Heming « bingfa baizhanjing » – collection of chinese books on the art of war – éditions Li Yuri – Taïpei 1957.

– Wu Yu-nien in « Ming-tai Wo-k’ou shih-chi chih-mu » reprinted in 1968 – vol. 6 – édition Pao Tsung-p’eng – Taipei student Book Co, 1968.

– Xie Cheng et Ning Go « Qi jiguang » – Shanghaï – 1961.

3/ Cartographies anciennes sur la Chine :

L’ensemble de cette bibliographie est consultable à la bibliothèque nationale, emprise Richelieu au département cartes et plans. La plupart des cartes sont des documents du fond de réserve, c’est à dire non consultable sans autorisation express de la responsable de salle. La reproduction n’est pas possible pour certaines œuvres, et assez coûteuse pour d’autres.

– Chen Seignan-Fou « Atlas de l’Empire Ming » – code Rés. GE DD 2809, en chinois – 1635.

– Destombes Marcel « Carte de Chine au XVI ème » – code Rés GE A 1120 et D 26166 – 1594.

– GEO revue « Chine, les grandes murailles » – n°261 novembre 2000.

– Harley J.B., Woodward D. « Cartography in the traditional East and Southeast Asian societies » pp.71-95 et 131-154 – University of Chicago press – 1994.

– Li Xiao Cong « A descriptive catalogue of pre-1900 chinese maps seen in Europe » – figure 32 military map of Ningbo prefecture – pp. 152-155 – édition août 1996.

– Les collections cartographiques d’Anville – cartographe du Roy – Bibliothèque nationale

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